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Pfyché, dans les Fêtes de Paphos, en quatre Actes, réduits à deux, par un Anonyme, aux Italiens, 1758. AMOURS DE RAGONDE, (les) Comédie-Opéra, com pofée de trois Intermedes, dont les paroles font de Néricaut Deftouches, & la mufique de Mouret, 1742. Deftouches avoit compofé cet Opéra pour être représenté à Sceaux, chez Madame la Ducheffe du Maine, fous le titre de Mariage de Ragonde & de Colin, ou de la Veillée de Village, longtemş avant qu'il fût joué à Paris.

AMOURS DES DÉESSES, (les) Ballet, précédé d'un Prologue, & compofe de trois Actes; fçavoir, Des Amours de Vénus & d'Adonis ; Des Amours de Diane & d'Endimion; Des Amours de Melpomene & de Linus, par Fuzelier. La mufique eft de Quinault, 1729.

On y ajoûta un quatrieme Acte ou une quatrieme Entrée, intitulée les Amours de l'Aurore & de Cephale.

'AMOURS DES DIEUX, (les) Ballet compofé de quatre Entrées; fçavoir, Neptune & Amimone, Jupiter & Niobé, Apollon & Coronis, Bacchus & Ariane, avec un Prologue; paroles de Fuzelier mufique de Mouret, 1727.

AMOURS DES INDES, (les) Opéra-Comique en un Acte, Parodie des deux premiers Actes des Indes Galantes, par Carolet, à la Foire Saint-Laurent, 1735; non imprimé.

'AMOURS DE TEMPÉ, (les) Ballet Héroïque, de quatre Entrées; fçavoir, le Bal ou l'Amour Indifcret, Hymen ou l'Amour Timide, l'Enchantement ou l'Amour Généreux, les Vendanges ou l'Amour Enjoué, fans Prologue ;paroles attribuées à Fuzelier a mufique de M. d'Auvergne, 1752.

AMOURS DE TRAFOLIN, (les) Comédie en un Acte, en vers, avec un Prologue intitulé la Comédie de la Comédie, par Dorimont, 1661.

'AMOURS DE VENUS ET D'ADONIS, (les) Tragédie de Vifé, précédée d'un Prologue en vers libres, avec des Machines, mufique de Charpentier, 1670.

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AMOURS DE VINCENNES, (les) Parodie en un Alte, en Profe & en Vaudevilles de l'Opéra d'Iffé, avec des Divertiffemens, par Dominique, aux Italiens,

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1719.

AMOURS DU PRINTEMS, (les) Ballet en un Afte dont les paroles font de Bonneval, & la musique de Colin de Blamont, 1739.

AMOURS DU SOLEIL, (les) Tragi-Comédie en cinq Actes, en vers, mêlée de mufique, & de machines, précédée d'un Prologue, attribuée à Vife, 1671.

AMOURS GRENADIERS, (les) ou la Gageure Angloife, Comédiè en un Acte, mêlée de Vaudevilles, à la Foire Saint-Laurent, aux Danfeurs de Cordes, au fujet de la prife de Mahon, par M. Quétant, 1756.

AMOURS INFORTUNÉES DELÉANdre et d'Héro, Tragi-Comédie de la Selve, 1633.

AMPHIGOURI, (l') Opéra-Comique en un Acte, de Pannard, à la Foire Saint-Laurent, 1739.

AMPHITRION, Comédie de Moliere, en trois Actes, avec un Prologue, en vers libres, 1668.

Boileau n'étoit pas content de ces deux vers quoiqu'en dépit de leur irrégularité grammaticalę ils aient paffé en proverbe :

Le véritable Amphitrion,

Eft l'Amphitrion où l'on dîne.

Il falloit pour l'exactitude, chez lequel on dine. Rotrou avoit dit avant Moliere, dans fa Comédie des Sofies :

Point, point d'Amphitrion, où l'on ne dîne point.

Quant à l'ouvrage même, qui s'eft fi fort acquis la faveur du Public, Defpréaux ne le goûtoit que médiocrement, Il prétendoit que le Prologue'de Plaute valoit mieux que celui de Moliere. Il ne pouvoit fouffrir les tendreffes de Jupiter envers Alcmene, & fur-tout la Scène où ce Dieu ne ceffe de jouer fur le terme d'Epoux & d'Amant. Plaute lui paroiffoit auffi plus ingénieux dans la Scène & dans le jeu du Mor. Il citoit même un vers de Rotrou, qu'il prétendoit plus naturel que ces deux-ci qui font de Moliere:

Et j'étois venu, je vous jure,

Avant que je fusse arrivé,

Voici le vers de Rotrou;

J'étois chez nous longtems avant que d'arriver.

"J'étois hier à la Comédie, difoit une jeune » Dame. Je vis jouer l'Amphitrion de Moliere. Ah! » que cette Piéce me fit de plaifir! Je le crois » bien, lui dit une femme auffi vertueufe que fpi» rituelle: cette Comédie eft fans doute divertif » fante c'eft bien dommage qu'elle apprenne >> pécher >>.

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Madame Dacier avoit compofé une differtation, pour prouver que l'Amphitrion de Plaute étoit fort au-deffus du Moderne'; mais ayant our dire que Moliere vouloit faire une Comédie des Femmes Sçavantes, elle fupprima fa Differtation.

Dans le fort de la difpute de Perrault & de Madame Dacier fur les Anciens & les Modernes, Bayle difoit: S'il n'y avoit qu'à comparer l'Am»phitrion de Plaute avec celui de Moliere, pour » décider cette difpute, je crois que M. Perrault gagneroit fa caufe».

Avant Moliere, un Poète Italien, Ludovico Dolce, avoit imité l'Amphitrion de Plaute dans une Comédie intitulée Il Merito. Dryden a auffi traité le même fujet, & a beaucoup profité de l'Amphitrion de Moliere. Madame de Montaigue parle d'une autre Piéce, jouée à Vienne, fous le même titre, & dont elle nous a confervé l'idée. » Cette farce » dit-elle, commence par Jupiter qui tombe amoureux d'Alcmene, en lorgnant cette Belle à tra> vers une ouverture de nuages. Mais le plus plai» fant eft l'ufage que ce Dieu fait de fa métamorphofe. Au lieu de courir chez fa Maitreffe avec les tranfports d'un Amant, il fait appeller le » Tailleur du Prince, & lui filoute un habit ga»lonné; il efcroque à fon Banquier un fac d'argent, » à un Juif une bague, &c; & toute l'intrigue » roule fur le chagrin que tous ces gens-là caufent > au véritable Amphitrion pour les dettes contrac» tées par le Dieu ».

AMPHITRION, Parodie de celle de Moliere, en trois Actes, en Vaudevilles, par Raguenet, jouée à la Foire.

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AMPHITRITE, Tragi-Comédie de Montléon, 1630.

AMUSEMENS A LA MODE, (les) Comédie en trois Actes, en vers libres, avec un Prologue, par Romagnefi & Riccoboni, aux Italiens, 1732.

AMUSEMENS DE L'AUTOMNE, (les) Comédie en trois Actes, avec un Prologue & des Intermedes, de Fuzelier, au Théâtre François, 1725; non imprimée.

ANACREON, Ballet Héroïque, en un Afte, dont les paroles font de M. Bernard, & la musique de Ra

meau, 1747.

Cahufac avoit auffi fait un Acte d'Opéra fous le même titre, mis en musique par le même Rameau २

& donné à la Cour.

ANACREON, Comédie en un Ale, en Vaudevilles, par M. Sedaine, aux Italiens, 1758

ANAXANDRE, Tragi-Comédie de du Ryer, 1654.

ANDRIENNE, (l') Comédie en cinq Actes,

en vers

traduite ou imitée de Térence, donnée aux François fous le nom de Baron, en 1703, attribuée au Pere de la Rue, Jéfuite.

Une remarque à faire fur cette Piece, c'est que Mlle. Dancourt la mere, qui repréfentoit l'Andrienne, imagina une forte de robe abbattue, qui convenoit à ce rôle, & dont la mode s'établit & continue encore aujourd'hui. Ces robes ont retenu le nom d'Andrienne. La folie de Baron étoit de paffer pour l'Auteur de cette Piece & de plufieurs autres imprimées fous fon nom.

Le Libraire Flahault, qui avoit été Comédien, ayant communiqué à Baron le manufcrit de l'Éleve de Terpficore, fatyre de Boiffy, pour lui en dire fon avis, Baron trouva fon Théâtre dans la Table des Livres qui peuvent fervir à former un méchant Poète ; peu de jours après, il envoya à Boiffy un exemplaire de l'Andrienne, en le priant de confidérer

l'Auteur d'une pareille Comédie méritoit d'être traité d'une manière fi injurieufe. Il donna en même tems des éloges à la fatyre de Boiffy, qui ôta de fon funefte Catalogue le Théâtre de Baron.

M. Collé, Auteur du Théâtre de Société & de plufieurs Comédies très-eftimées, a mis nouvellement l'Andrienne en vers libres, & y a fait des changemens qui la rendent bien fupérieure à l'ancienne.

ANDROMAQUE, Tragédie de Racine, 1667.

Lorfque cette Piéce fut jouée, les plus grands Seigneurs de la Cour en difoient tout haut leur fentiment. Il revint à Racine qu'elle avoit été frondée par le Maréchal de Créqui & M. d'Olone; & il fit à cette occafion l'épigramme fuivante, qu'il

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