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exemple tiré du même recueil. On s'eft apperCu après l'impreffion de la feuille précédente. que la Chryfalide marquée G par le graveur, eft celle qui répond à la chenille A. I Le Coucon d'une très-groffe chenille qu'on trouve fur les poiriers, & qui eft remarquable par des bouquèts de poils qu'elle porte fur des tubercules. bleus femblables à autant de petites turquoifes. B Chryfalide de cette chenille dont on voit encore la peau retirée comme un chiffon vers l'extrémité à droite. H Partie inférieure de la même chryfalide brifée & vue par de dans après la fortie du papillon. E Antennes. E Trompe pour fucer. Cette trompe, quoi qu'extrêmement délicate eft compofée de deux lames, dans l'intérieur defquelles il y a une rainure: en forte que le papillon appliquant ces deux pièces l'une fur l'autre dans toute leur longueur, en forme un tuyau ou un chalumeau, par lequel en tirant l'air dans Les poumons, il fait venir à lui la liqueur qu'il veut fucer. Quand les fucs qu'il trouve font: grop épaiffis, il paroît qu'il verfe par le même tuyau une eau propre à diffoudre ces fucs. Lorf qu'il les a amollis &rendu liquides, il les pompe avec facilité. Quand le papillon ne fait plus ufage de fa trompe, il la replie comme une volute qui fe tourne & fe ferre en elle-même, en forte qu'elle n'occupe prefque plus de place. Les Papillons de nuit, page 62.

Les Savans donnent le nom de phalènes aux Papillons qui ne volent ou ne s'agitent que de nuit.

Les Papillons de jour, page 64.

Ces quatre grands Papillons font d'Améri que. On nous difpenfera d'en faire une plus Langue hiftoire. L'avance plus ou moins longue Tome I..

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qu'on voit au haut de la plupart des chryfali des, eft l'étui qui contient la trompe, Le Ver à foie, page 78.

A Le ver à foie de grandeur naturelle. B La tête. Les yeux. La bouche & les filières. C Une des pattes du milieu. Cette patte eft terminée par un gros mufcle qui s'applatit, se creuse, & fe tourne en tout fens, pour fe cramponner, foit en s'enfonçant dans ce qui eft creux, foit en embraffant ce qui eft de relief. Le mufcle eft couronné de petits crochèts: on en dewine bien l'ufage. D Uné des fix pattes de devant terminées par une eorne pointue. E Les crochets des pattes du milieu en grand. F Le Coucon. G La Coque déchirée. H La fève ou la chryfalide, c'eft-à-dire, le papillon environné d'une liqueur qui s'eft defféchée sur lui comme une croute écailleufe, ou qui tient de la coque d'un œuf. I La dépouille du ver. K Le papillon rompant fon enveloppe & faifant effort pour fortir.

Les Araignées, page 95. A. L'araignée des jardins. I, Les huit pat tes, 2, Les bras. 3, Les yeux & les pinces, B Les yeux & les pinces en grand. C Les pinces ou aiguillons plus en grand. L'une en repos & couchée entre plufieurs pointes. L'autre dépliée. c, Le petit trou par où l'araignée verfe fon poifon dans la plaie. D. le bout d'une patte avec fes poils, fes deux crochèts en forme de fcie ou de peigne, fes deux éponges ou pelottes, & un ergot de côté. E L'araignée vagabonbe avec les deux bouquèrs de plume. FL anus & les mammelons. G les mammelons de différentes araignées. H Plufieurs fils qui tous enfemble n'en forment qu'un. I Le réfervoir de la matière dont le fil est formé

Le dehors du Guêpier, page 120. A L'enceinte d'un Guêpier tel que les gran des Guêpes en viennent conftruire dans nos charpentes ou autres lieux peu fréquentés. B le deffus d'un des étages. C Portion d'un gâteau ou d'un étage où l'on voit le deffus des loges de grandeur naturelle.

Le dedans du Guêpier, page 122.

A Guêpier dont on a abbattu le devant pour en laiffer voir l'intérieur, les étages, & les colonnes. E Le dedans des loges d'un étage. C Les mêmes loges, de grandeur naturelle. Celles des quatre étages fupérieurs font un quart plus étroites, parce qu'elles font definées à recevoir les ceufs des guêpes ouvrières, qui font plus petites que les mâles & que les femelles.

Les Guêpes qui fe logent fous terre, page 124.

A Petite guêpe ouvrière. B mâle. C femelle. D tête de la guêpe. E Ses antennes. F Ses fcies ou machoires en repos.Gles fcies dépliées pour le travail. H La trompe ouverte. I Le ver repa, & contenant la guêpe. K Lajeune guêpe prefque formée. L Forme de l'aiguillon fortant du ventre de la guêpe: il confifte en un étui barbelé vers fa pointe, & une ou deux petites épées auffi barbelées fortant du bout de l'étui,

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Les Abeilles, fage 142.

A la reine abeille. B Le bourdon. C L'abeille ouvrière. D Le devant de la tête. dd, Les machoires & la niche de la trompe. E La trompe pour pomper le miel au fond des fleurs. 1, 1 Les deux premières branches qui

s'appliquent fur la trompe. 2, 2, Les deux gro Les branches qui embraffent le tout. 3. La charnière ou le pli de toutes ees pièces qui fe cou chent & s'emboërent dans la cavité d'en bas. F La patte chargée de cire. G Le bout de la patte avec fes poils, fes crochèts, & ses pelotes. H L'aiguillon. 4, L'étui qui contient les deux dards. 5, 5, Les deux dards ou épées qu'on a représentées ici féparément de l'étui pour les mettre fous les yenx du Lecteur. 6, Goutte de poifon coulant dans la plaie. I Les alvéoles vus par l'ouverture avec le bord qui en affer mit l'entrée. K Les alvéoles adoffés. L Situa tion de l'oeuf au fond de l'alvéole. M Le ver miffeau tout jeune, que l'abeille nourrit de miel. N Le vermiffeau repu & prêt à produire l'abeille qu'il contient. O L'abeille prefque formée, qui s'eft défaite avec effort de la peau du ver,& qui devenue parfaite perce le couver cle de cire dont une abeille avoit fermé la loge. Les Moucherons & autres Infectes, p. 194.

A Le ver du Moucheron, groffi au microfcope. Il a la queue huilée, & attachée à la furface de l'eau pour refpirer par le petit entonnoir qui la termine. Il a la tête en bas. B Le moucheron ou coufin forti de la nymphe qui lui fervoit d'étui. 1 La tête

& le panache. 2, Les antennes. 3, La trompe ou l'érui des épées. 4, L'étui d'où fortent les épées par une ouverture latérale. 5, 6,7, Différentes formes des épées qui en fortent ou ensemble ou féparément. Le tout eft groffi au microfcope. Il y a de bien d'autres espèces de moucherons: ce feul exemple fuffira. C La mouche luifante & la mouche commune, groffie. La trompe, D Les yeux des infectes. E La mise

yue au microfcope par-deffus & par-deffous. F La fourmi groffie. G Le Taupe-grillon, ou la courtillière de grandeur naturelle. De deffous fa cuiraffe il part deux petites alles. Cette efpèce de queue qui s'étend jufqu'à l'extrémité font deux autres alles repliées. H La Puce vue au microscope. a, Les trois pointes qui lui fortent de la tête, & dont celle du milieu paroît lui fervir de trompe pour fucer le fang. b, Les longues pattes dont les refforts lui fervent pour s'élancer. c, L'oeuf de la puce en grand. d, Le même œuf brifé par le ver qui en eft forti. e, Le ver qui contient la puce. f, La Chrysalide qui s'eft débarraffée de la peau de ce ver, & qui eft comme l'étui où l'on apperçoit la forme des pattes de la puce qui eft enveloppée. Cette formation analogue à tant d'autres, & fi régulière dans les plus petits animaux, nous démontre que le hazard ne fait rien dans la nature tout y eft mefuré & conftruit avec deffein.

Le Fourmi-lion, page 220.

À le Fourmi-lion plus grand que le natu rel. B Le Fourmi-lion caché dans le fable au fond de fa foffe, & jettant du fable fur une Fourmi pour l'empêcher de regagner le bord de la foffe. C La boule de fable où le Fourmifion quitte fa dépouille & devient chrysalide. D La Chryfalide en grand. E La Demoiselle qui en provient. F Animal aquatique d'où fo:t une autre forte de Demoifelle.

La Moule, & la Pinne-marine, page 232.

A La Moule. B Sa langue ou fa trompe.. C La même langue allongée pour fentir un endroit ferme. D La même langue formant un

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