Vie de Corneille, par Fontenelle. Supplément à la Vie de Corneille. Avertissement sur la tragédie du Cid. Le Cid. Horace. Cinna. Polyeucte, martyr. Pompée. Le menteur. La suite du MenteurFirmin Didot, 1844 |
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... seigneur , Je ne t'envierai pas ce beau titre d'honneur . Sois désormais le Cid ; qu'à ce grand nom tout cède ; Qu'il comble d'épouvante et Grenade et Tolède , Et qu'il marque à tous ceux qui vivent sous mes lois Et ce que tu me vaux ...
... seigneur , Je ne t'envierai pas ce beau titre d'honneur . Sois désormais le Cid ; qu'à ce grand nom tout cède ; Qu'il comble d'épouvante et Grenade et Tolède , Et qu'il marque à tous ceux qui vivent sous mes lois Et ce que tu me vaux ...
91 ÆäÀÌÁö
... seigneur , et te voudront pour roi . Mais parmi tes hauts faits sois - lui toujours fidèle : Reviens - en , s'il se peut , encor plus digne d'elle ; Et par tes grands exploits fais - toi si bien priser , Qu'il lui soit glorieux alors de ...
... seigneur , et te voudront pour roi . Mais parmi tes hauts faits sois - lui toujours fidèle : Reviens - en , s'il se peut , encor plus digne d'elle ; Et par tes grands exploits fais - toi si bien priser , Qu'il lui soit glorieux alors de ...
183 ÆäÀÌÁö
... Seigneur , César vous mande , et Maxime avec vous ' . CINNA . Et Maxime avec moi ! Le sais - tu bien , Évandre ? ÉVANDRE . Polyclète est encor chez vous à vous attendre , Et fût venu lui - même avec moi vous chercher , Si ma dextérité n ...
... Seigneur , César vous mande , et Maxime avec vous ' . CINNA . Et Maxime avec moi ! Le sais - tu bien , Évandre ? ÉVANDRE . Polyclète est encor chez vous à vous attendre , Et fût venu lui - même avec moi vous chercher , Si ma dextérité n ...
189 ÆäÀÌÁö
... seigneur , sans complaisance , Et mets bas le respect qui pourrait m'empêcher De combattre un avis où vous semblez pencher ; Souffrez - le d'un esprit jaloux de votre gloire , Que vous allez souiller d'une tache trop noire , Si vous ...
... seigneur , sans complaisance , Et mets bas le respect qui pourrait m'empêcher De combattre un avis où vous semblez pencher ; Souffrez - le d'un esprit jaloux de votre gloire , Que vous allez souiller d'une tache trop noire , Si vous ...
190 ÆäÀÌÁö
... seigneur , cette honteuse marque A ces rares vertus qui vous ont fait monarque ; Vous l'êtes justement , et c'est sans attentat Que vous avez changé la forme de l'État . Rome est dessous vos lois par le droit de la guerre ' , Qui sous ...
... seigneur , cette honteuse marque A ces rares vertus qui vous ont fait monarque ; Vous l'êtes justement , et c'est sans attentat Que vous avez changé la forme de l'État . Rome est dessous vos lois par le droit de la guerre ' , Qui sous ...
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ACHORÉE Adieu ¨¡MILIE aime Albe ALBIN ALCIPPE amant âme amour assez Auguste beau beauté belle bonheur CAMILLE César CHARMION cher CHIMÈNE chose chrétien ciel Cinna CLARICE CLÉANDRE CLÉOPATRE CLITON c©«ur combat comédie Corneille coup courage crainte crime CURIACE devoir DIÈGUE dieux digne dire discours dois donner DORANTE douleur Égypte ELVIRE époux esprit EUPHORBE eût ÉVANDRE FÉLIX FERNAND flamme frère GÉRONTE gloire haine homme honneur hymen indigne j'ai j'en jamais juste l'amour l'honneur L'INFANTE laisse LÉPIDE Lucain Lucrèce LYSE m'en main maîtresse malheur MAXIME MÉLISSE Menteur mérite monsieur mort mourir n'en NÉARQUE noble parler PAULINE père Pertharite PHILISTE Photin pièce pleurs Polyclète POLYEUCTE Pompée prendre PTOLOMÉE punir qu'à qu'un rien Rodrigue Romains Rome s'il SABINE sais Sanche sang SCÈNE PREMIÈRE secret seigneur sentiments serait seul Sévère s©«ur sort souffrir soupirs STRATONICE théâtre tragédie trépas vainqueur venger vertu veut veux victoire VIEIL HORACE v©«ux vois yeux
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230 ÆäÀÌÁö - Et tu sais que, depuis, à chaque occasion Je suis tombé pour toi dans la profusion ; Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées ; Je t'ai préféré même à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire...
32 ÆäÀÌÁö - Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes Ils peuvent se tromper comme les autres hommes ; Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu'ils savent mal payer les services présents.
238 ÆäÀÌÁö - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire : Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna; c'est moi qui t'en convie...
236 ÆäÀÌÁö - Tous ces crimes d'État qu'on fait pour la couronne Le ciel nous en absout alors qu'il nous la donne, Et dans le sacré rang où sa faveur l'a mis, Le passé devient juste et l'avenir permis. Qui peut y parvenir ne peut être coupable ; Quoi qu'il ait fait ou fasse, il est inviolable...
239 ÆäÀÌÁö - Soyons amis, Cinna ; c'est moi qui t'en convie : Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie ; Et, malgré la fureur de ton lâche dessein, Je te la donne encor comme à mon assassin. Commençons un combat qui montre par l'issue Qui l'aura mieux de nous ou donnée, ou reçue. Tu trahis mes bienfaits, je les veux redoubler; Je t'en avais comblé, je t'en veux accabler : Ave6*cette beauté que je t'avais donnée, Reçois le consulat pour la prochaine année.
72 ÆäÀÌÁö - J'en cache les deux tiers, aussitôt qu'arrivés, Dans le fond des vaisseaux qui lors furent trouvés ; Le reste, dont le nombre augmentait à toute heure, Brûlant d'impatience, autour de moi demeure, Se couche contre terre et, sans faire aucun bruit, Passe une bonne part d'une si belle nuit. Par mon commandement la garde en fait de même, Et se tenant cachée, aide à mon stratagème ; Et je feins hardiment d'avoir reçu de vous L'ordre qu'on me voit suivre et que je donne à tous.
33 ÆäÀÌÁö - Grenade et l'Aragon tremblent quand ce fer brille ; Mon nom sert de rempart à toute la Castille : Sans moi vous passeriez bientôt sous d'autres lois, Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois. Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma gloire, Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire : Le prince à mes côtés ferait dans les combats L'essai de son courage à l'ombre de mon bras...
231 ÆäÀÌÁö - Et ce sont, malgré lui, les tiens que j'ai suivis. Bien plus, ce même jour je te donne Emilie, Le digne objet des v©«ux de toute l'Italie, Et qu'ont mise si haut mon amour et mes soins, Qu'en te couronnant roi je t'aurais donné moins.
270 ÆäÀÌÁö - Ma raison, il est vrai, dompte mes sentiments : Mais, quelque autorité que sur eux elle ait prise, Elle n'y règne pas, elle les tyrannise; Et quoique le dehors soit sans émotion, Le dedans n'est que trouble et que sédition...
180 ÆäÀÌÁö - Rome entière noyée au sang de ses enfants: Les uns assassinés dans les places publiques, Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques; Le méchant par le prix au crime encouragé, Le mari par sa femme en son lit égorgé; Le fils tout dégouttant du meurtre de son père, Et, sa tête à la main, demandant son salaire; Sans pouvoir exprimer par tant d'horribles traits Qu'un crayon imparfait de leur sanglante paix.