dre de fa fuite. Quel avoit été le def- déconcertent, fa fermeté, il s'affure, de Paris & des environs. Réflexion fur les écrits qui parurent, pronoftic des gens fenfés, proceffion de la Ligue à Chartres, avantages qu'elle en tire, négociation, édit d'union, conditions publiques; les conditions fecrètes exé- cutées. Les favoris quittent la cour, le roi change ses miniftres & fon confeil. Le duc de Guife fe prépare aux Etats de Blois, il les compofe de fes parti- fans, il s'affure des provinces circon- voifines. Ouverture des Etats, difcours du roi, la Ligue l'oblige de l'adoucir. Edit d'union déclaré loi de l'Etat, ex- trémité où on réduit le roi, le duc de Guife ne ménage plus rien, fes amis tremblent pour lui, il refte intrépide, fa mort réfolue, il eft tué. On arrête beaucoup de monde, mort du cardi. nal de Guife. Beaucoup de prifonniers fe fauvent. Confternation à Paris, dont lieutenant confirme l'autorité des Seize. Projet attribué au pape, il paroît fort en colère contre Henri III, moyen l'appailer. Tout le royaume fe révolte, le roi fe trouve fans puiffance entre les deux partis. Le roi de Navarre conti- nue de vaincre, il avance vers le roi, il prépare les efprits à la réunion par des écrits, on la négocie, elle eft con- clue; entrevue des deux rois, union entre les Royaliftes & les Calvinistes. Belle action du duc d'Aumont. Le roi attaqué dans Tours, rage des Ligueurs contre lui, fes heureux fuccès, il fe préfente devant Paris. Extrémité où la Capitale fe trouve réduite, reffour- ces de la Ligue. Caractère de Jacques Clément, comment on le gagne, il va trouver le roi, le bleffe, la plaie eft reconnue mortelle. Henri III déclare REGRETS de Henri IV & de l'armée à la mort de Henri III, joie des Li- feigneurs l'abandonnent, il met ordre à toutes les affaires. Difpofitions des rebelles, le cardinal de Bourbon dé- claré roi par la Ligue. Mayenne pour- fuit le roi. Combat d'Arques. Erreur des Parifiens, détrompés par la prife de leurs fauxbourgs. Embarras du duc Le pape déterminé d'abord pour la Li- gue, commence à douter & donne des ordres prudens, mal exécutés par le légat, fa partialité punie. Diverfité d'intérêts dans le parti de la Ligue. Decret de la Sorbonne, on renouvelle le ferment de l'union. Opérations mi- litaires, bataille d'Ivri, confternation du duc de Mayenne, les chefs de la Ligue le confolent. On entame des né- gociations, conférence de Noify, plai- fanterie de Givry. Mort du prétendu Parme peu content des Ligueurs, fe retire, le roi le harcele. Préfomption des Seize. Entreprise des étrangers fur la France. Négociations du roi en Allemagne. 1591. La ville de Saint-Denis prife & reprise. Journée des farines. Prife de Chartres, commencement du tiers - parti, fes écrits, fes entreprises, on fufpend fa mauvaise volonté. Chagrin du roi, de la part de la cour de Rome. Nouveau Nonce en France, il se trouve à l'asfemblée de Reims, il ufe imprudemment de ses pouvoirs. Réclamation du roi, des Parlemens, des évêques. Edit en faveur des Calviniftes. Une armée étrangère vient au fecours du roi & fe joint à lui. Mort de la Noue. Le jeune duc de Guife fe fauve de prifon, joie des Parifiens, opinions diverfes dans Paris, but des Efpagnols découvert par le duc de Mayenne, mort de Grégoire XIV. Les Efpagnols veulent maîtriser le duc de Mayenne, caractère & but de leurs miniftres. Expulfion de l'évêde Paris. Affaire de Brigard. Complot contre le préfident Briffon, fureur de Pelletier. Arrêt de mort contre le préfident Briffon, les confeillers Tardif & Larcher, exécutés. Les Seize tâchent inutilement d'ameuter le peuple, crainte des coupables, leur punition. Siége de Rouen par le roi. que 1592. Le duc de Parme revient en France, le roi & lui fe mefurent à Aumâle. Raifons de leurs différentes manœuvres. Antipathie des Efpagnols & des François. Le duc de Parme fait lever le fiége de Rouen, il affiége Caudebec & y eft bleffé; il manque l'occafion de battre le roi, eft bloqué dans fon camp il échappe & fauve fon armée. Etonnement du roi, qui le pourfuit en vain. Mort de Biron. Embarras du duc de Mayenne, il entre en négociation avec le roi, elle ne réuffit pas. Difpofitions modérées du pape. Egards réciproques des chefs. Difcrédit des Seize, confeils tenus contre eux chez d'Aubrai & chez l'abbé de Sainte Geneviève; defirs d'accommodement avec le roi, les Seize & les Prédicateurs confondus; on fe prépare à l'affemblée des Etats. 1593. Difficultés fur le lieu. LIVRE HUITIEME. 1593. ETATS de Paris, inftructions publiques & fecretes, édit du roi contre la convocation, adreffe des Royalistes à pro |