Oeuvres choisies de Marmontel ...Verdiere, 1824 |
기타 출판본 - 모두 보기
자주 나오는 단어 및 구문
adorer Almagre Alonzo amant Amazili amis armes asile Ataliba autels avaient Barthélemi bords bras brigands cacique Cannare Capana captif Castillans cesse CHAPITRE cher Ciel cœur Cora Cortès courage crime cruel culte Cusco d'Alonzo d'Ataliba Davila demande dévorer Dieu dieux dit-il douleur doux enfants ennemis Espagnols faible fanatisme Fernand fils flèche frayeur frémit frère gémit gloire gner Gomès Gonsalve guerre heureux Huascar Inca Incas Indiens innocent j'ai jamais jeune homme joie juste l'ame l'amour l'homme l'Inca laisse larmes Las-Casas lois lui-même mains malheureux maux Mexicains Mexique mille Molina monarque montagnes Montezume mort mourir murs nature Orozimbo paix palais Palmore père Pérou peuple Pizarre pleurs prince qu'un quelme Quito rage regarde répondit reux Riobamba rivage rois sais sang sauvages sauver sent sera seul silence sœur soleil Télasco temple tendre terrible tigre tombe tremblante trône Tumbès vaisseau vallon Valverde veux vieillard voilà voix voyait yeux zèle
인기 인용구
184 페이지 - Aux secousses que la montagne reçoit du tonnerre et des vents, elle s'ébranle, elle s'entr'ouvre ; et de ses flancs, avec un bruit horrible, tombent de rapides torrents. Les animaux épouvantés s'élançaient des bois dans la plaine ; et, à la clarté de la foudre, les trois voyageurs pâlissants...
186 페이지 - ... des poisons ; qu'il allume soudain, et dans toutes les veines, un feu qui dévore et consume, au milieu des douleurs les plus intolérables, le malheureux qui en est atteint. Il les entend, il croit les voir rampant autour de lui, ou pendus sur sa tête, ou roulés sur eux-mêmes, et prêts à s'élancer sur lui.
206 페이지 - ... de tout secours ; sa pensée et ses vœux s'y perdent ; la voix même de l'espérance ne peut arriver jusqu'à lui. Les premiers accès de la faim se font sentir sur le vaisseau : cruelle alternative de douleur et de rage, où l'on voyait des malheureux étendus sur les bancs, lever les mains vers le ciel, avec des plaintes lamentables, ou courir...
187 페이지 - ... qui avaient été submergés et revomis par les eaux. Cependant ces eaux écoulées laissaient les bois et les campagnes se ranimer aux feux du jour naissant. Le ciel semblait avoir fait la paix avec la terre , et lui sourire en signe de faveur et d'amour. Tout ce qui respirait encore, recommençait à jouir de la vie, les oiseaux, les bêtes sauvages avaient oublié leur effroi; car le prompt oubli des maux est un don que la nature leur a fait, et qu'elle a refusé à l'homme.
252 페이지 - ... des dépouilles de la terre ! Le pasteur y conduit ses troupeaux sans alarmes ; le laboureur y sème et y moissonne en paix. Mais malheur aux peuples voisins de ces montagnes sourcilleuses dont le pied n'a jamais trempé dans l'Océan , et dont la cime s'élève audessus des nues ! Ce sont des soupiraux que le feu souterrain s'est ouverts , en brisant la voûte des fournaises profondes où sans cesse il bouillonne.
206 페이지 - La nature, qui voit tarir les sources de la vie . en devient plus avide; et plus les secours diminuent , plus on sent croître les besoins. A la disette enfin succède la famine , fléau terrible sur la terre , mais plus terrible mille fois sur le vaste abîme des eaux...
184 페이지 - L'un des guides d'Alonzo avait, dans sa frayeur, gagné la cime d'une roche. Un torrent qui se précipite en bondissant la déracine et l'entraîne, et le sauvage qui l'embrasse roule avec elle dans les flots. L'autre Indien croyait avoir trouvé son salut dans le creux d'un arbre; mais une colonne de feu, dont Je sommet touche à la nue, descend sur l'arbre et le consume avec le malheureux qui s'y était sauvé.
254 페이지 - ... à travers des monceaux de neige, et s'y creuser un lit vaste et profond. Dans les murs, hors des murs, la désolation, l'épouvante, le vertige de la terreur se répandent en un instant. Le laboureur regarde , et reste immobile. Il n'oserait entamer la terre , qu'il sent comme une mer flottante sous ses pas.
253 페이지 - ... et que les filles du Soleil, dans l'intérieur de leur palais, étaient occupées les unes à filer, les autres à ourdir les précieux tissus de laine dont le pontife et le roi sont vêtus, un bruit sourd * se fait d'abord entendre dans les entrailles du volcan. Ce bruit, semblable à celui de la mer, lorsqu'elle conçoit les tempêtes, s'accroît, et se change bientôt en un mugissement profond. La terre tremble, le ciel gronde, de noires vapeurs l'enveloppent, le temple et les palais chancellent...