Son cœur,loin d'applaudir lui-même à sa victoire, Veut en diminuer le bruit, Et bravant les périls qui précédent la gloire, Au milieu de la France, Athénes fortunée Déformais à côté de Bellone étonnée, Les Arts marchent d'un pas égal. Jufques dans ton Palais les Mufes ont leur place, Et, feul objet de leurs chanfons, Tu ne les fers pas moins fur ce nouveau Parnasse Par tes exploits, que par tes dons. Vous qui de vos talens n'employez la puissance Qu'à reconnoître fes faveurs, Et qui brûlez de voir votre reconnoiffance Enflammer pour lui tous les cœurs, Dans l'éloge ébauché que je viens d'entreprendre Recevez mon Remerciment: Heureux ! fi de vous-même un jour je puis ap prendre A l'achever plus dignement. L'OMBRE D'HOMERE. H O D E. O MERE, l'honneur du Permeffe, Toi, qui par de fublimes airs De la poëtique énergie, Et des graces de mes accords. Oui ma Mufe aujourd'hui t'évoque ; Non pas que nouvel (a) Appion, Je brûle de fçavoir l'époque Du débris fameux d'Ilion. Non, pour fçavoir fi ton génie ទុក្ខ Un défir plus noble m'anime, Je veux fous un nouveau langage Dis-moi comme il faut t'imiter. (4) Appion évoqua l'Ombre | de sa naissance. d'Homere pour lçavoir le lieu Effet furprenant de ma Lyre! Tu fors brillant du fombre Empire; Dont mes Vers font idolâtrés. ရာ Homme, j'eûs l'humaine foibleffe; Un Encens fuperftitieux, Au lieu de m'honorer, me bleffe 5 |