A Book of French Prosody: With Specimens of French Verse from the Twelfth Century to the Present DayBlackie, 1904 - 284ÆäÀÌÁö |
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... premier jour du mois de mai Fut le plus heureux de ma vie . Le beau dessein que je formai Le premier jour du mois de mai ! Je vous vis et je vous aimai : Si ce dessein vous plut , Sylvie , Le premier jour du mois de mai Fut le plus ...
... premier jour du mois de mai Fut le plus heureux de ma vie . Le beau dessein que je formai Le premier jour du mois de mai ! Je vous vis et je vous aimai : Si ce dessein vous plut , Sylvie , Le premier jour du mois de mai Fut le plus ...
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Adieu Alceste alexandrine alliteration allowed amour Amphitryon André Chénier assonance author Banville beginning blank verse Boileau called century Chansons chant ciel cieux c©«ur composed consonant cueur Cyrano Cyrano de Bergerac Dieu Dieus dissyllable douleur doux enjambement estre example feminine find first fixed form fleurs flots followed following follows Fontaine form of verse found French verse gives great hemistich Heterostichic hiatus Ibid Isostichic j'ai Jean Chouan kind last sounded Leconte de Lisle Légende des Siècles main Marot Molière mort mout mute Narbone nuit number of syllables occur Odes oiseaux Old French order paiens Philinte pleurs poem poetry poets pronounced prose quatrain quoted Racine rhyme rhymed rhythm rondeau rule same sçauroy second line Selections sixth syllable sonnet sound sounded vowel stanza strong c©¡sura syllables tercet Théodore de Banville Théophile Gautier three used veux Victor Hugo vowel weak c©¡sura work written wrote yeux
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185 ÆäÀÌÁö - Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence, On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux.
190 ÆäÀÌÁö - ... qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre Les airs lointains d'un cor mélancolique et tendre. Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit, De cette voix d'airain fait retentir la nuit ; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L'harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle. Une biche attentive, au lieu de se cacher, Se suspend immobile au sommet du rocher, Et la cascade unit, dans une chute immense, Son éternelle plainte au chant de la romance.
198 ÆäÀÌÁö - Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, Ses petits affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.
186 ÆäÀÌÁö - O lac! rochers muets! grottes! forêt obscure ! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos...
46 ÆäÀÌÁö - Nos pères, tout grossiers, l'avaient beaucoup meilleur ; Et je prise bien moins tout ce que l'on admire , Qu'une vieille chanson que je m'en vais vous dire. Si le roi m'avait donné Paris sa grand'ville , Et qu'il me fallût quitter L'amour de ma mie, Je dirais au roi Henri : Reprenez votre Paris , J'aime mieux ma mie , oh gay ! J'aime mieux ma mie.
198 ÆäÀÌÁö - Quel que soit le souci que ta jeunesse endure, Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure Que les noirs séraphins t'ont faite au fond du c©«ur ; Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur. Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète, Que ta voix ici-bas doive rester muette.
32 ÆäÀÌÁö - Que gagnez-vous par an? — Par an! ma foi, monsieur, Dit avec un ton de rieur Le gaillard savetier, ce n'est point ma manière De compter de la sorte; et je n'entasse guère Un jour sur l'autre: il suffit qu'à la fin J'attrape le bout de l'année; Chaque jour amène son pain.
169 ÆäÀÌÁö - Et je ne hais rien tant que les contorsions De tous ces grands faiseurs de protestations, Ces affables donneurs d'embrassades frivoles, Ces obligeants diseurs d'inutiles paroles, Qui de civilités avec tous font combat, Et traitent du même air l'honnête homme et le fat.
178 ÆäÀÌÁö - J'ai vécu plus que toi; mes vers dureront moins. Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie , A lire tes écrits pleins de grace et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens.
173 ÆäÀÌÁö - Il faut, parmi le monde, une vertu traitable; A force de sagesse on peut être blâmable ; La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l'on soit sage avec sobriété.