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Si nous considérons les observations recueillies pendant la campagne de cette année, les exemples desquelles ou voit au tableau, nous allons voir que partout la somme des températures des couches est bien plus basse qu'en 1897 et, si aux stations situées dans la partie méridionale du lac on trouve encore dans les couches superficielles des températures un peu plus élevées que celles de l'année 1897, grâce aux quelques journées chaudes qui ont précédées notre voyage, aux stations profondes au nord du lac on observe la stratification inverse nettement prononcée; tandis qu'on pourrait s'attendre que dans le Ladoga, du type des lacs tempérés, selon la classification de M. Forel, un des illustres fondateurs de la limnologie moderne, la stratification inverse devrait prendre fin au commencement de l'été.

Une pareille grande divergence entre les données des deux années devait avoir sa cause. Les bassins d'un tel espace comme le Ladoga et les autres grands lacs du NE de la Russie d'Europe, qui lui apportent leurs eaux, sont certainement de grands modérateurs du climat de toute la contrée environnante; mais, à leur tour, ils suivent les variations anormales de l'atmosphère et certainement la température de cette dernière doit être constamment en relation plus ou moins directe avec la température des lacs.

Etudions à présent la température de l'air aux sept stations situées aux bords du lac et sur ses îles aux mois d'avril, mai et juin des années 1897 et 1899 et comparons ces données avec les températures normales que nous donne le nouveau et splendide „Atlas climatologique" qui, dans un bref delai, va être présenté au monde scientifique par l'Observatoire Physique Central de St. Pétersbourg.

Les températures moyennes de ces mois à toutes les stations étaient beaucoup plus hautes que les normales en 1897 et blus basses en 1899. Pour mieux définir la situation atmosphérique de ces années, il suffit de dire qu'en 1897 à toutes les stations, exception faite de l'île de Valaam, les températures moyennes de mai étaient plus hautes que les normales du mois de juin. Au contraire, en 1899, les moyennes mensuelles du mois de mai étaient partout de 1o, de 2o et même de 3o plus basses que les normales et au mois de juin elles se tenaient encore plus basses, aux deux stations sur les îles du lac l'écart était 3o et 5o C.

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Prenons un cadre plus vaste pour nos études sur l'état atmosphérique au printemps et au commencement de l'été en 1897 et en 1899. Le Bulletin mensuel météorologique" de l'Observatoire Physique Central publie un résumé détaillé sur la marche des températures et des cartes d'écarts entre la température mensuelle et la normale du mois. Les données, que nous procure cette publication, démontre qu'en 1897 toute la partie nord-ouest de la Russie d'Europe

jouissait des températures beaucoup plus hautes que les normales. Au mois de mai les écarts atteignaient 80—11o C. et à plusieurs stations, par exemple à St. Pétersbourg, la température mensuelle était la plus haute observée pendant 150 ans, à Arkhangelsk elle était la plus haute observée pendant 80 ans.

Le printemps et le commencement de l'été de l'année 1899 au contraire dans toute la partie nord-ouest de la Russie étaient plus froids que les normaux et au mois de mai il y avait des journées avec un écart de 5o et 8° C. Pendant 21 jours consécutifs la température du mois de mai était au-dessous de la normale pour toute la Russie nord-ouest.

Ces variations de la température de l'air expliquent facilement la divergence entre les observations de la température du lac de Ladoga en 1897 et 1899. D'après ces données on pourrait peut-être faire une supposition que le lac de Ladoga, appartenant sans contredit au type des lacs tempérés, est placé néanmoins dans cette série tout près de la ligne qui sépare ce type du type polaire. Malheureusement les circonstances ne m'ont pas permis de répéter les observations au mois d'août de cette année; par conséquent les données me manquent pour me prononcer sur ce fait d'une manière plus absolue.

Avant de finir je dois dire encore quelques mots sur la position de la couche du saut thermique. On sait que ce phénomène est dû à la variation diurne de la température des couches superficielles; partout elle y s'établit seulement au printemps et au commencement de l'été. Sur le graphic ici présent on voit très bien la position de cette couche du saut thermique. En 1897 elle était plus éloignée de la surface qu'en 1899; je pense qu'on pourrait expliquer cette différence en prenant en considération le fait qu'en 1897 toute la masse de l'eau du lac était beaucoup plus chaude qu'en 1899, et, en vérité, dans la partie boréale du lac, plus profonde et plus froide, les observations des deux années ne montrent pas même une trâce de la couche du saut thermique.

On la trouve ici, tout près de la surface, seulement au mois d'août, comme on peut voir d'après les observations à une station près des côtes nord du lac. Les résultats de ces observations, répétées au même point aux mois de septembre et de novembre, ainsi que sur 20 stations dans la partie nord du lac, faites par les soins de la Société des Sciences de Finlande au mois de septembre de l'année 1898, m'ont été communiquées gracieusement par le Président de ladite société, M. le professeur Néovius. D'après ces observations, aux mois de septembre et de novembre, on voit que dans l'espace de ces deux mois toute stratification disparaît et une température uniforme, voisine de 40°, s'établie depuis la surface jusqu'au fond.

J'espère bien que prochainement grâce aux efforts de la Société Impériale Russe de Géographie, qui a eu la première l'idée de commencer l'étude thermique du lac de Ladoga et grâce à l'aide, que nous apporte la Société des Sciences de Finlande, il me sera donné l'honneur de vous présenter un rapport de ces études limnologiques plus documenté et plus travaillé que la présente notice qui n'est qu'une première ébauche de ce travail.

Gruppe 11a. Geomorphologie (4. Gletscher u. s. w.)

Vermessungen am Rhone - Gletscher
während 25 Jahren.

Von Prof. Ed. Hagenbach-Bischoff (Basel).

(Nachmittags-Sitzung vom 3. Oktober, Abthlg. B.)

Das Studiren der Gletscher, d. h. der Eisströme, welche aus den Regionen des ewigen Schnees in die Thäler sich ergiessen und in früheren Zeiten bis weit in das flache Land sich erstreckt haben, entwickelte sich in diesem Jahrhundert zu einer Wissenschaft, welche man als Gletscherkunde bezeichnet. Es darf behauptet werden, dass dieser Zweig der geographischen Wissenschaft wesentlich in der Schweiz seinen Ursprung genommen hat, in diesem kleinen Lande, das im Herzen Europas die eisigen Quellen der Ströme birgt, die nach allen Seiten in die grossen Nachbarländer abfliessen. Es ist deshalb vor allem Pflicht der Schweiz, für die weitere Förderung der Erkenntniss der Gletschererscheinungen zu sorgen. In diesem Gefühle hat vor 30 Jahren der Schweizerische Alpen-Club die Schweizerische Naturforschende Gesellschaft eingeladen, gemeinschaftlich die Frage der Gletscherstudien in die Hand zu nehmen. Die Folge davon war das Unternehmen der Rhone-Gletschermessung, das im Jahr 1874 bcgonnen und nun während 25 Jahren durch jährlich wiederholte Messungen ununterbrochen bis heute fortgesetzt wurde. Zweck dieses Unternehmens war, eine möglichst gründliche topographische und physikalische Aufnahme vorerst eines Gletschers herzustellen; hierzu wurde der Rhone-Gletscher ausgewählt, weil er einfach und nicht durch Zusammenfluss mehrerer Gletscher entstanden ist, in klarer typischer Weise in den oberen Gletscher, den Gletschersturz und den unteren Gletscher zerfällt, und ausserdem durch die dicht an ihm vorbeiführende Furka-Strasse leicht zugänglich ist.

Entsprechend der an mich von der Geschäftsführung dieses Kongresses ergangenen Einladung will ich versuchen, über diese

Arbeit und die dadurch zu Tage geförderten Resultate Ihnen kurz zu berichten.

Die Leitung des Unternehmens steht unter einer Kommission, die zuerst gemeinsam von dem Alpen-Club und der Naturforschenden Gesellschaft aufgestellt wurde und jetzt der letzteren allein unterstellt ist. Von den sieben im Jahr 1869 ernannten Mitgliedern bin ich allein noch übrig; dieser Umstand und nicht mein persönliches Verdienst rechtfertigt es, dass ich heute zu Ihnen sprechen darf. Die abgegangenen Mitglieder wurden stets durch neue ersetzt, die mit gleichem Eifer wie ihre Vorgänger sich der Sache angenommen haben.

Aber das Streben der Kommission, ein möglichst genaues Bild von einem Gletscher und seinen fortwährenden Veränderungen zu erhalten, wäre umsonst gewesen, wenn wir nicht die Unterstützung des Eidgenössischen Topographischen Bureaus erhalten hätten, das uns seine tüchtigsten Ingenieure, seine Instrumente und seine Vervielfältigungsmittel in grossmütigster Weise zur Verfügung gestellt hätte.

Vom Jahr 1874 bis 1880, also während sieben Jahren, besorgte die Vermessung Herr Ingenieur Gosset; seinem äusserst energischen, hohen Zielen zustrebenden Vorgehen haben wir es zu verdanken, dass gleich von Anfang an in grossartiger Weise die Arbeiten in Gang gesetzt und in trefflicher Weise durchgeführt wurden. Von 1881 bis heute hat Herr Ingenieur Held, der unserem Kongress beiwohnt, die Vermessungen geleitet; er hat sich dabei nicht nur durch seine gewissenhafte und sorgfältige Pünktlichkeit bei den Messungen, sowie durch die übersichtliche und geradezu künstlerische Ausführung der Pläne als ein ausgezeichneter Topograph, sondern zugleich durch die feine Beobachtung aller das Leben des Gletschers begleitenden Erscheinungen als ein wahrer und echter Naturforscher erwiesen.

Die nicht unbedeutenden Geldmittel wurden durch den Schweizerischen Alpen-Club, durch das Eidgenössische Topographische Bureau und in der letzten Zeit auch durch eine besondere von der Schweizerischen Naturforschenden Gesellschaft angeregte Privatsubscription gespendet.

Von den Resultaten der Vermessung wurde bis jetzt nur in vorläufiger Weise durch die Berichte im Jahrbuch des Schweizerischen Alpen-Clubs und in den Verhandlungen der Schweizerischen Naturforschenden Gesellschaft, sowie in dem Handbuche der Gletscherkunde unseres Kommissions-Mitgliedes Professor Heim einiges mitgetheilt; in der nächsten Zeit wird der Schweizerische Alpen-Club das gesammte Material veröffentlichen. Die Ausführung der Pläne und die Redaktion des Textes besorgt in sehr dankenswerter Weise

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