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avec une suffisante approximation. Les discordances en question doivent donc être attribuées surtout à des erreurs systématiques affectant les opérations de Bourdalouë.

Pour permettre une comparaison plus correcte des altitudes. résultant des deux nivellements, feu le colonel Goulier avait revu et discuté à nouveau les opérations originales de Bourdalouë. Il avait pu découvrir et compenser certaines erreurs systématiques que cet habile opérateur n' avait pas soupçonnées; il avait également corrige les erreurs dues à un très léger excès de longueur (0,1 mm par mètre en moyenne) de l'une de ses mires; enfin, il avait apporté aux altitudes de Bourdalouë la correction orthométrique qui a été systématiquement introduite dans le calcul des nouvelles altitudes. L'ensemble de ces corrections modifiait de 0,1 m en moyenne et de 0,3 m au maximum les altitudes primitives.1)

La fig. 23 montre les écarts qui subsistent entre les altitudes Bourdalouë ainsi revisées et celles résultant du nouveau nivellement. En général, ces écarts sont un peu plus faibles que les discordances brutes (fig. 22) obtenues avec les altitudes indiquées au Répertoire de Bourdalouë. Toutefois, l'amélioration étant peu sensible, il est à présumer que la plus forte part des écarts constatés entre les résultats des deux nivellements provient d'autres erreurs systématiques, de cause inconnue, ayant altéré le nivellement de Bourdalouë.

VI. Conservation des repères.

La conservation des repères est le complément indispensable de leur établissement. Faute de mesures spéciales prises dans ce but, un réseau de nivellement ne tarde pas à subir de profondes altérations par l'atteinte du temps et des hommes. La rouille ronge les repères, surtout dans les endroits exposés à des émanations acides; la malveillance les casse, en arrache les plaques altitudinales; la démolition des ouvrages d'art et des édifices, ou le déplacement des bornes de routes, détruisent ou modifient les supports. Ainsi entamé de tous les côtés, chaque jour et en détail, ce réseau, s'il n'était l'objet d'une surveillance et de réparations incessantes, serait vite compromis, comme le prouve l'expérience de certains pays.2)

Aussi, en 1877, l'Administration des Travaux Publics a-t-elle institué un service de conservation des repères du nivellement général

1) Voir Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences de Paris (Séance du 20 août 1888) et de l'Association Géodésique Internationale (Conférence de Salzburg 1888).

2) Du rapport présenté en 1886 à l'Association Géodésique Internationale par M. Hirsch, Directeur de l'Observatoire de Neufchâtel, il ressort que sur les repères placés depuis 1865, en Suisse, on n'en a retrouvé complétement intacts que 98 p. 100 pour le premier ordre et 59 p. 100 pour le second ordre. „La perte est due en grande partie, dit le rapport, au vandalisme des conducteurs de route et à l'incurie des ingénieurs des petites villes et des autorités des villages".

de la France. Elle l'a confié aux ingénieurs des Ponts Chaussées pour leurs circonscriptions respectives, et l'a centralisé au Service du Nivellement Général.

Ce service reçoit les procès-verbaux de la visite des repères que les ingénieurs doivent faire tous les ans; il relève les observations auxquelles donne lieu cette visite et provoque les mesures nécessaires pour remédier à toutes les altérations du réseau, dès quelles se produisent.

Depuis 1877, c'est-à-dire en vingt-trois ans, ce service a fait remplacer ou reposer 1 400 repères avec toutes les garanties désirables de précision.

VII. Détermination du niveau moyen de la mer sur les côtes françaises.

Les observations des marégraphe et médimarémètres établis sur le littoral de la France par le Service du Nivellement Général se poursuivent régulièrement.

A la date du 1er janvier 1899, le niveau moyen de la Méditerranée à Marseille, calculé à l'aide des résultats fournis par le marégraphe enregistreur-totalisateur installé dans ce port, était à 7 millimètres au-dessus du zéro normal du Nivellement Général de la France.

D'autre part, les cotes du niveau moyen de la mer, calculées à la même date, d'après les observations des médimarémètres installés sur le littoral français et rapportées au niveau moyen trouvé pour la Méditerranée à Marseille, sont consignées dans le tableau suivant où l'on a indiqué, en regard de chaque cote, le nombre d'années de fonctionnement normal de l'appareil correspondant:

Cotes du niveau moyen de la mer rapportées au niveau moyen obtenu pour Marseille.

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La détermination de ces cotes ne paraît pas, en général, comporter une incertitude dépassant un centimètre, sauf à Port-de-Bouc, aux Sables d'Olonne et à Cherbourg, où l'incertitude est un peu plus grande.

Les discordances entre les cotes ci-dessus tiennent probablement, pour une bonne part, aux erreurs du nivellement, qui s'ajoutent à celles de la détermination du niveau moyen de la mer.

Les cotes relatives au Golfe de Gascogne semblent accuser un exhaussement local du niveau de l'Océan. Cette anomalie peut tenir, soit à des influences météorologiques (vents, pression barométrique, courants, etc.) particulières à cette région, soit peut-être même à des erreurs systématiques du nivellement, bien que les recherches faites. à ce dernier point de vue soient restées jusqu'alors sans résultat.

Quoi qu'il en soit, le tableau ci-dessus ne fait qu'apporter une preuve de plus à l'appui de la démonstration, faite par moi pour la première fois il y a dix ans 1), de l'égalité de niveau des mers européennes, contrairement aux observations illusoires antérieures qui abaissaient la Méditerranée de 1 m environ au-dessous de l'Océan.

1) Notes sur le zéro international des altitudes et sur l'unification des altitudes européennes par M. Ch. Lallemand. (Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, 1890, et de l'Association Géodésique Internationale, Conférence de Fribourg, 1890). Ultérieurement M. le Prof. Börsch (Vergleichung der Mittelwasser der Europa umspülenden Meere, Berlin 1891) et M. le Prof. Helmert, Directeur de l'Institut Géodésique Prussien, (Comptes - Rendus des Conférences de l'Association Géodésique Internationale de Florence, 1891 et de Bruxelles, 1892) sont arrivés à la même conclusion.

(Diskussion s. Theil I, Nachmittags-Sitzung vom 3. Oktober, Abthlg. C.)

Gruppe 1a. Mathematische Geographie, Geodäsie.

Das Mittelwasser der Ostsee.
Von Prof. Dr. A. Westphal (Potsdam).

Hierzu fünf Tafeln.

(Nachmittags-Sitzung vom 3. Oktober, Abthlg. C.)

In einer Versammlung von Geographen die Wichtigkeit der Bestimmung des Mittelwassers der Meere zu betonen, dürfte ein überflüssiges Unternehmen sein. Ist doch der Begriff der Höhe über dem Meeresspiegel jedem Touristen geläufig! Wie viel mehr aber ist der Geograph, der Forschungsreisende von der Nothwendigkeit durchdrungen, einen gesicherten Ausgangspunkt für die Bestimmung der orographischen Verhältnisse eines Landes zu haben. Doch nicht allein für die Zwecke der Höhenmessung ist die stete Beobachtung der wechselnden Wasserstände, aus denen das Mittelwasser abgeleitet wird, von Wichtigkeit. In erster Linie ist die Schiffahrt und die Wasserbau-Technik daran interessirt. Von hervorragender Bedeutung ist aber das Studium der Mittelwasser für die Geophysik: zunächst handelt es sich da um das Problem der Gezeiten; sodann will man erkennen, ob und in wie weit die Meere in ihrer mittleren Ruhelage einem gemeinsamen Niveau angehören; ferner bildet die ständige Beobachtung der Wasserstände ein Mittel, etwaige Hebungen und Senkungen der Küste zu verfolgen; endlich sind die Versuche von Interesse, zu konstatiren, ob und welcher Zusammenhang zwischen den Schwankungen der Erdaxe und dem Wechsel der Wasserstände besteht.

Wenn man von vornherein geneigt sein wird, die Bestimmung des Mittelwassers an Meeresküsten mit starkem Fluthwechsel für ein schwieriges Problem anzusehen, so wird man die Lösung der Aufgabe für die deutsche Ostsee-Küste auf welche sich meine Mittheilungen beschränken mit ihren verschwindend kleinen Gezeiten-Erscheinungen für leicht halten, aber auch hier sind mancherlei Schwierigkeiten zu überwinden. Soweit man darauf angewiesen ist, das Mittelwasser

aus direkten, an Skalen-Pegeln täglich zu bestimmten Stunden angestellten Beobachtungen abzuleiten, sind diese von dem Einfluss der an dem betreffenden Ort und zu den Beobachtungszeiten auftretenden Fluthwelle zu befreien, wenn man sichere Unterlagen für das Studium der Hebung und Senkung der Küste gewinnen will; bei der Kleinheit der Fluthgrössen in der Ostsee sind aber zur Ableitung dieser Korrektionen die genauesten Unterlagen nothwendig. Sodann werden wir sehen, dass sowohl ständige, im Laufe eines Jahres regelmässig wiederkehrende Schwankungen, als auch beträchtliche Differenzen der Jahresmittel auftreten, die auf die Nothwendigkeit hinweisen, das örtliche Mittelwasser von dem Einfluss der meteorologischen Elemente frei zu machen, um das theoretische Mittelwasser für das ganze Gebiet sicher zu erhalten.

Für die Bestimmung des Mittelwassers an Punkten der deutschen Ostsee-Küste liegen eine Reihe werthvoller Arbeiten vor. Nachdem bereits Hagen in den fünfziger Jahren aus Beobachtungen an SkalenPegeln das Mittelwasser für eine Reihe von preussischen Häfen bestimmt und hieraus Schlüsse gezogen hatte, die nach dem damals vorhandenen Material berechtigt waren, hat bald nach ihm Paschen das Mittelwasser und die Wasserbewegung in Wismar aus 72 jährigen Beobachtungen für die Zeit von 1848 bis 1855 untersucht. Sodann hat Seibt die Mittelwasser in Swinemünde, für die Zeit von 1811 bis 1888, und in Travemünde für die Zeit von 1855 bis 1888 bestimmt und die Gezeiten-Erscheinungen daselbst, sowie das Verhalten des Mittelwassers gegen die Küste sorgfältig untersucht; seine Untersuchungen sind in mehreren Veröffentlichungen des Geodätischen Instituts niedergelegt, welche bemerkenswerthe Resultate enthalten. Ferner ist im IV. Theil der Grossherzoglich Mecklenburgischen Landesvermessung das Mittelwasser in Wismar für die Zeit von 1849 bis 1881 und für Warnemünde von 1856 bis 1881 von Börsch bearbeitet worden. Endlich liegt eine sorgfältige Bearbeitung des Mittelwassers von Kolbergermünde für die Zeit von 1816 bis 1896 in einer Einzelschrift von Regierungs- und Baurath Anderson vor.

Das Material zu weiteren Mittelwasser-Bestimmungen ist für eine Reihe von preussischen Hafenstädten in den täglichen Beobachtungen an Skalen-Pegeln gegeben, die zum Theil bis zum Anfang dieses Jahrhunderts zurückreichen. Dies Material harrt noch der Diskussion; seine Bearbeitung dürfte, wie das Beispiel von Swinemünde und Kolbergermünde beweist, lohnend sein.

Für geophysische Zwecke handelt es sich aber nicht allein darum, das Mittelwasser an einzelnen Punkten der Küste kennen zu lernen, man will vielmehr das Verhalten des Wasserstandes längs der ganzen Küste, theils zu gegebenen, bestimmten Zeiten, theils

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