Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;Chez H. Agasse, 1798 |
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59 ÆäÀÌÁö
... Ronsard pour trans- porter dans le français les procédés du grec et du latin , prouverent qu'inutilement rem- du génie des anciennes langues , il n'était pas en état de saisir celui qui était propre à la sienne . Deux hommes seuls ...
... Ronsard pour trans- porter dans le français les procédés du grec et du latin , prouverent qu'inutilement rem- du génie des anciennes langues , il n'était pas en état de saisir celui qui était propre à la sienne . Deux hommes seuls ...
62 ÆäÀÌÁö
... Ronsard , du génie de notre idiôme . Comme philosophe , il a peint l'homme tel qu'il est , sans l'embellir avec complaisance , et sans le défigurer avec misantropie . Ses écrits ont un caractere de bonne foi qui leur est particulier ...
... Ronsard , du génie de notre idiôme . Comme philosophe , il a peint l'homme tel qu'il est , sans l'embellir avec complaisance , et sans le défigurer avec misantropie . Ses écrits ont un caractere de bonne foi qui leur est particulier ...
87 ÆäÀÌÁö
... Ronsard . La noblesse , qui est le carac- tere de ce vers , n'était pas encore celui de notre langue . Les vers de Marot sont presque tous de cinq pieds . Leur tournure agréable et piquante s'accordait très - bien avec celle de son ...
... Ronsard . La noblesse , qui est le carac- tere de ce vers , n'était pas encore celui de notre langue . Les vers de Marot sont presque tous de cinq pieds . Leur tournure agréable et piquante s'accordait très - bien avec celle de son ...
105 ÆäÀÌÁö
... Ronsard . Ce dernier est aussi décrié aujourd'hui , qu'il fut admiré de son tems , et il y a de bonnes raisons pour l'un et pour l'autre . Si le plus grand de tous les défauts est de ne pouvoir pas être lu , quel reproche peut- on nous ...
... Ronsard . Ce dernier est aussi décrié aujourd'hui , qu'il fut admiré de son tems , et il y a de bonnes raisons pour l'un et pour l'autre . Si le plus grand de tous les défauts est de ne pouvoir pas être lu , quel reproche peut- on nous ...
106 ÆäÀÌÁö
... Ronsard était né avec du talent ; il a de la verve poétique ; mais ceux qui , en lui refusant le juge- ment et le goût , vont jusqu'à lui trouver du génie , me semblent abuser beaucoup de ce mot , qui ne peut aujourd'hui signifier qu ...
... Ronsard était né avec du talent ; il a de la verve poétique ; mais ceux qui , en lui refusant le juge- ment et le goût , vont jusqu'à lui trouver du génie , me semblent abuser beaucoup de ce mot , qui ne peut aujourd'hui signifier qu ...
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442 ÆäÀÌÁö - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur ? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
127 ÆäÀÌÁö - Le bien de la fortune est un bien périssable ; Quand on bâtit sur elle, on bâtit sur le sable; Plus on est élevé, plus on court de dangers; Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête, Et la rage des vents brise plutôt le faîte Des maisons de nos rois, que les toits des bergers.
161 ÆäÀÌÁö - Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
429 ÆäÀÌÁö - II excelle à conduire un char dans la carrière, A disputer des prix indignes de ses mains, A se donner lui-même en spectacle...
386 ÆäÀÌÁö - Perfide, je le voi : Tu comptes les moments que tu perds avec moi ! Ton c©«ur, impatient de revoir ta Troyenne, Ne souffre qu'à regret qu'une autre t'entretienne. Tu lui parles du c©«ur, tu la cherches des yeux. Je ne te retiens plus, sauve-toi de ces lieux ; Va lui jurer la foi que tu m'avais jurée, Va profaner des dieux la majesté sacrée : Ces dieux, ces justes dieux n'auront pas oublié Que les mêmes serments avec moi t'ont lié.
338 ÆäÀÌÁö - Son bras ne dompte point de peuples ni de lieux Dont il ne rende hommage au pouvoir de mes yeux, Et, de la même main dont il quitte l'épée Fumante encor du sang des amis de Pompée, II trace des soupirs, et d'un style plaintif Dans son champ de victoire il se dit mon captif.
413 ÆäÀÌÁö - Je prévois que tes coups viendront jusqu'à ta mère. Dans le fond de ton c©«ur je sais que tu me hais ; Tu voudras t'affranchir du joug de mes bienfaits.
208 ÆäÀÌÁö - D'un plaisir pur et doux mon âme est possédée. Va, fais tout préparer pour ces moments heureux Qui vont joindre ma vie à l'objet de mes v©«ux. Je vais donner une heure aux soins de mon empire, Et le reste du jour sera tout à Zaïre.
99 ÆäÀÌÁö - Droit à l'étable, où deux chevaux trouva; Laisse le pire, et sur le meilleur monte, Pique et s'en va. Pour abréger le conte, Soyez certain qu'au partir du dit lieu N'oublia rien, fors à me dire adieu.
217 ÆäÀÌÁö - Sire, ainsi ces cheveux blanchis sous le harnois, Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois, Ce bras, jadis l'effroi d'une armée ennemie, Descendaient au tombeau tout chargés d'infamie, Si je n'eusse produit un fils digne de moi, Digne de son pays et digne de son roi.