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thes expériences avec la lampe à demi pleine d'efprit, ce qui m'a donné la Va: Leçon.,, les meilleures flammes qui étoient d'une figure cylindrique, depuis la ,, lampe jufqu'au métal qu'elles échauffoient; elles s'ouvroient feulement un peu au haut. Le diamétre de leur bafe étoit parties d'un pouce, pour empêcher que le mouvement de l'air ou la refpiration de la bouche ne fit mouvoir les flammes, je couvrois tout l'inftrument d'un verre, excepté le cadran qui fortoit en haut au-deffus du verre pour mieux obferver l'aiguille. Tout cela étant prêt, je me mis à examiner combien le fer, le cuivre, l'airain, l'étain & le plomb se dilatoient par ,, une feule flamme, enfuite combient ils fe dilatoient avec deux; enfuite avec trois, avec quatre, & enfin avec toutes les cinq flammes : j'examinai enfuite s'il y avoit quelque différence entre deux flammes allumées l'une auprès de l'autre ou plus éloignées.

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Un jour qu'il commençoit à gêler, & que le Thermométre de Farenheyt ,, étoit à 32 degrés par un vent d'oueft, le tems étant couvert, & le mercure à 29, je plaçai ces métaux les uns auprès des autres fur une pierre pour pouvoir les refroidir également enfuite je les appliquai ,, fucceffivement au Pyrométre, & ayant d'abord allumé une méche, ,, j'obfervai leur dilatation : & enfuite les ayant tirés du Pyrométre, je les ,, expofai au froid jufqu'à ce qu'ils fullent auffi froids qu'auparavant, & je すか les éprouvai fur le Pyr métre avec deux méches allumées, & ainsi de ,, fuite jufqu'à ce que j'uffe éprouvé l'effet des cinq méches. Pour abreger, ,, j'ai réduit dans la Tal le fuivante tous les effets que j'ai obfervés. Les degrés d'expenfion font marqués en parties, dont chacune est partie d'un pouce. Il faut obferver fur l'étain qu'il fe fond aifément, lorfqu'il eft échauffé par deux flammes qui brûlent l'un auprès de l'autre ; par conféquent on ne peut pas l'éprouver avec plus de deux flammes. Le plomb fe fond communément avec trois flammes, qui font proches l'une de l'autre, pourvû qu'elles brûlent long-tems.

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TABLE

NOTES fur la Ve. Leçon.

QUI fait voir combien les Métaux font dilatés par la chaleur des flammes de l'efprit de vin en différens nombres,

mais d'égale groffeur.

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» Ces expériences ont été repetées plufieurs fois, & quoiqu'elles n'ayent ,, pas toujours produit parfaitement le même effet, cependant la difference a toujours été moindre que cinq degrés; ce qui eft fi peu de chofe qu'il ,, ne vaut pas la peine d'y faire attention ; & cela peut venir du jeu des dents ,, qu'on ne peut pas éviter dans ces expérences. Mais j'ai toujours pris la valeur moyenne dans un grand nombre d'expériences.

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On voit par ces expériences au premier coup d'œil que le fer eft celui de tous ces métaux qui fe dilate le moins, foit qu'il foit échauffé avec une ou plufieurs flammes : & par conféquent c'est le plus propre à faire les machines ou inftrumens qui doivent être le moins alterés par le chaud ou le froid.

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» Il est donc très à propos de faire pour les horloges, les verges des ,, pendules de fer celles d'acier ne font pas auffi bonnes, & les plus › mauvaises sont celles de cuivre ; cependant on employe fouvent celles-ci

NOTES fur

,, parce qu'elles ne font pas fi fujettes à la rouille; mais c'est fort mal-àla Ve. Leçon.,, propos. De même les mefures des aulnes ou pieds doivent être ordinai,,rement de fer, afin que leur longueur foit autant qu'il eft poffible la même en été & en hyver.

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» 2°. La dilatation du plomb & de l'étain par une seule flamme est prefque la même.

» 3°. La même flamme dilate l'étain & le plomb prefqu'au double du fer; car leurs dilatations font comme 155 à 80; c'est-à-dire, à fort peu près comme 2 à 1.

4. Les flammes qui font proches l'une de l'autre & qui agiffent fur des verges de métal, caufent une plus grande rarefaction, que lorfqu'il y ,, a un intervalle fenfible entr'elles: car deux flammes voifines étendent le for de 117 degrés, & deux féparées ne le dilatent que de 109; on voit la même chofe dans tous les autres métaux.

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Cela vient de ce que toutes les parties du feu ne montent pas directement & ne s'appliquent pas aux verges; mais quelques-unes s'échap,,pent par les côtés de toutes les parties de la flamme. Or lorfque deux flammes font à quelque diftance l'une de l'autre, les particules latérales du feu s'échappent des flammes, & n'agiffent pas fur les métaux ; au lieu que lorfqu'elles font proches l'une de l'autre, les parties qui s'échappent du côté d'une flamme qui regarde le côté de l'autre, font reflechies par cette flamme comme par un miroir, & revenant dans leur propre flamme, elles font pouflées en haut & entrent dans le métal, qui par ce moyen recevant une plus grande quantité de feu, doit former un plus grand volume.

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5°. Comparons maintenant ensemble les dilatations du même métal » produites par une, deux, ttois ou plufieurs flammes : deux flammes ne donnent pas le double de la dilatation d'une feule, ni trois flammes " le triple, mais elles donnent moins; & les dilatations différent d'autant » plus de la raifon du nombre des flammes qui agiffent en même-tems. Je donnerai dans la fuite la démonstration de ce phénoméne ; je ne vais donner à prefent que les proportions des dilatations oppofées, comme on voit dans la petite Table fuivante.

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co. Avant que les métaux foient venus du même degré de froid à être » fondus, ils ne fe dilatent pas également; mais quelques-uns fe dilatent plus, & d'autres moins. Car l'étain commence à fe fondre lorfqu'il eft rarefié de 219 degrés : mais le laiton étant rarefié de 377 degrés, étoit

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bien éloigné d'être rougi par le feu, & par conféquent de fe fondre,

NOTES fur

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& le cuivre étoit dilaté de 310 degrés, tandis qu'il auroit peut-être dú la Ve. Leçon. être rarefié au double avant que d'être fondu.

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Ce que je viens de traduire du Docteur Mufchenbroek (voyez les notes de fa traduction latine des Expériences de l'Academie Delcimento, Partie 2 depuis la page 12. jufqu'à la page 18, &c.) fert a faire voir quelques-uns des principaux ufages du Pyrométre, que j'ai perfectionné par le moyen des changemens fuivans.

1o. A la place des verges quarrées de métal pour y faire les expériences, je me fers de verges cylindriques, parce que je fuis plus certain de les avoir toutes de la même grandeur, en les faifant toutes paffer par le même trou d'une forte platine d'acier, comme font ceux qui tirent les fils de fer : & par ce moyen je fuis fûr que les volumes des métaux comparés ensemble font égaux.

2o. A la place du pignon F, j'ai un petit rouleau d'acier parfaitement rond, mais qui n'eft pas poli & limé fur fa furface dans la direction de fon aiffieu, en forte qu'on peut le regarder comme une petite rouë qui a un nombre infini de dents: la roue G fur le même aiffieu n'a point de dents, mais feulement une rainure pour y recevoir une petite chaîne de montre (ou même un crin de cheval) pour faire mouvoir un rouleau. en H, par une petite rainure portant fur fon aiffieu l'aiguille fixée au plus haut en J.

3°. Afin que la chaîne par laquelle G entraîne H, ne foit ni trop lâche, ni trop ferrée, tout le cadran ( qui dans mon pyrométre eft quarré, ) & le coq & pignon H font pouffés vers la rouë G, ou en font écartés par une vis attachée à la platine fupérieure, laquelle reçoit les piliers & l'arbre de G, pendant que le cadran gliffe fur elle.

N. B. Il n'y a point de pareille platine fous le cadran du pyrométre de Mufchenbrocke

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4°. Au lieu du ratelier NL (Figure 2.) j'ai une longue platine mince d'acier, large d'environ d'un pouce, limée groffierement, afin qu'elle mette en mouvement le premier rouleau F, en frottant contre lui. Elle est bien trempée & un peu courbée en forte que fon côté convexe porte contre F; mais lorfqu'elle eft attachée à la verge en N, il y a un reffort fixé à la platine inférieure de cuivre, qui la tire droite & ferrée par fon extrémité L, dans la direction NL, & au lieu des coqs P, P (Figure 3.) y a deux poulies placées horizontalement, dont les rainures larges & verticales reçoivent & dirigent la platine ou regle d'acier, qui tient la place: du ratelier..

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5. Au lieu du reffort de montre pour foutenir les barres, j'ai un petit rouleau de cuivre de d'un pouce de diamétre, dont l'aiffieu eft horizontal, & ce rouleau s'éleve de fon piedestal, qui eft fixé au fer en W, en forte qu'il vient fous chaque verge de métal, & la soutient à fon extrémité N.

NOTES fur

La 6e Figure représente la platine inférieure avec les alterations que j'y ai la V. Leçon. faites. BN eft la verge ronde de metal qui doit être éprouvée avec la platine d'acier attachée en N, par le moyen de la cheville Q. Cette platine d'acier dont la fituation naturelle eft repréfentée par la ligne ponctuée N 1, eft ici forcée à la ligne droite NL, par le moyen du reffort SL, qui eft accroché à fon extrémité en L, en le tirant dans la direction. NL, & qui eft dirigée par les rainures des poulies P, P, en forte que fon côté qui eft porté à être convexe lorqu'il eft en liberté, preffe maintenant contre le rouleau H, qu'il fait tourner par fon frottement à mefure qu'il s'approche vers L, ou qu'il s'en éloigne. Le cercle ponctué gg représente La roue qui eft au-deffus fur l'aiffieu de H: Gig, la chaîne de montre qui entraîne le touleau i, & l'aiguille xik, comme dans le Pyrométre du Docteur Mufchenbroek. Le refte eft aifé à comprendre par ce qui a été dit, & par la 2e Figure, qui repréfente le rouleau de cuivre qui fupporte le métal qui s'éleve & s'abaifle en tournant citculairement la placine à vis PP.

N. B. Il n'y a point d'inconvenient à fe fervir du crin de cheval, fi l'on a foin de placer fon neud en G; car comme le mouvement fe fait dans la direction & mg, le nœud n'ira jamais jufqu'en g, & par conféquent dans tout fon mouvement, il portera également dans la rainure de la rouë G.

متن

En me fervant de rouleaux, j'évite entierement dans mon Pyrométre la fecouffe des dents; en forte que l'aiguille commence à fe mouvoir au même moment que la chaleur eft appliquée aux verges de métal, & fi l'on en tire la flamme, au même inftant l'aiguille commence à retourner, ce qui ne fçauroit arriver lorfqu'il y a des dents.

Je parle du prompt retour lorfque la chaleur est éloignée. Je dois avouer que fi l'on confidere le mouvement de l'aiguille feulement d'un côté, lorfque la dent a une fois pris, & qu'elle commence à fe mouvoir, elle doit marcher regulierement, & ainfi les expériences du Docteur Mufchenbrock peuvent dépendre de-là; cependant je les réitererai avec mon Pyrométre à mon premier loifir. Je dois auffi pour rendre juftice au Docteur avouer qu'il m'a témoigné dans l'une de fes lettres, que s'il n'avoit pas perdu fon Ouvrier, il auroit fait un nouveau Pyrométre fans dents.

12. [76 Qui prétendent que la terre est un sphéroïde allongée, comme un auf, plus élevé aux poles qu'à l'équateur, &c.] M. Caffini dit que la terre eft un fphéroïde allongé, plus élevé aux poles qu'à l'équateur, failant fon axe plus long que le diamètre de l'équateur d'environ 13 lieuës de France, ce qu'il tire de la comparaifon des mesures de fon pere du Meridien de Paris aux Pyrenées avec celles de M. Picard, dont on peut voir le détail dans les Memoires de l'Academie Royale des Sciences pour 1718. & ayant enfuite continué le Meridien qui paffe par la France de Paris à Dunkerque, il en tire encore des conféquences pour prouver que la terre eft fphéroïde allongée; mais alors il conclut que l'axe furpaffe le diamétre de Péquateur de 34 lieues.

Pour

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