Oeuvres de Nicolas Boileau Despréaux, 1±Ç

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I. Vaillant, 1722 - 436ÆäÀÌÁö

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168 ÆäÀÌÁö - C'est pour elle, en un mot, que j'ai fait v©«u d'écrire. Toutefois , s'il le faut, je veux bien m'en dédire, Et , pour calmer enfin tous ces flots d'ennemis , Réparer en mes vers les maux qu'ils ont commis.
145 ÆäÀÌÁö - Assez et trop long-temps ma lâche complaisance De vos jeux criminels a nourri l'insolence; Mais, puisque vous poussez ma patience à bout, Une fois en ma vie il faut vous dire tout.
363 ÆäÀÌÁö - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.
127 ÆäÀÌÁö - S'en alla follement, et pensant être dieu, Courir comme un bandit qui n'a ni feu ni lieu ; Et, traînant avec soi les horreurs de la guerre, De sa vaste folie emplir toute la terre : Heureux, si de son temps, pour cent bonnes raisons.
147 ÆäÀÌÁö - Et ne savez-vous pas que , sur ce mont sacré , Qui ne vole au sommet tombe au plus bas degré; Et qu'à moins d'être au rang d'Horace ou de Voiture...
98 ÆäÀÌÁö - Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier, laborieux Vulcain, Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête.
24 ÆäÀÌÁö - L'habit qu'il eut sur lui fut son seul héritage, Un lit et deux placets composaient tout son bien ; Ou, pour en mieux parler, Saint-Amant n'avait rien. Mais quoi ! las de traîner une vie importune, II engagea ce rien pour chercher la fortune, Et, tout chargé de vers qu'il devait mettre au jour, Conduit d'un vain espoir, il parut à la cour 5.
154 ÆäÀÌÁö - On ne sait bien -souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui, pour un bon mot, va perdre vingt amis.
146 ÆäÀÌÁö - Qu'étant seul à couvert des traits de la satire Vous avez tout pouvoir de parler et d'écrire. Mais moi qui dans le fond sais bien ce que j'en crois, Qui compte...
98 ÆäÀÌÁö - Les maçons travailler, les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émues D'un funèbre concert font retentir les nues ; Et, se mêlant au bruit de la grêle et des vents, Pour honorer les morts font mourir les vivants.

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