Les BROUILLERIES NOCTURNES, Com. de Nanteuil, Comédien de la Reine, donnée en 1669. BRUSQUET & BRUSQUET II, Com. plaifante de Char. Feau. Elle fut jouée au Collège de l'Oratoire à Marseille, en 1634. Le BRUTAL DE SENS FROID, Com. en un Ac. par un anonyme, donnée au Thé. Fran. le 3 Mai 1686, & qui n'eft pas imprimée. BRUTUS. Ce premier Conful de la République Romaine a fourni le fujet de trois Tra. la premiere eft intitulée la MORT DES ENFANS DE BRUTE, Voyez à la Lettre M; la deuxième, de Mlle Bernard, fut jouée pour la premiere fois le 18 Décemb. 1690, au Thé. Fran. où elle attira de nombreuses affemblées, & ne fut pas moins goûtée à l'impreffion; la troifiéme eft de M. de Voltaire, elle fut représentée pour la premiere fois le 11 Décem. 1730, & reçut de prodigieux applaudiffemens; ils diminuerent aux repréfentations fuivantes, qui furent cependant juf qu'au nombre de quinze les Ita, en donnerent une Paro. fous le titre du BOLUS. M. de Voltaire a fait imprimer fa piéce avec un Difcours préliminaire fur la Tragédie. 1 17 La CAB CABALE, CAD A BALE, Com. en un Ac. en pro. avec un Div. représentée au Thé. Ita. le 11 Janv. 1749 : elle eft de M. <de Saint-Foix. Les CADENATS, ou le JALOUX ENDORMI, Com, en un Ac. en vers, repréfentée en 1653: c'eft la feconde pièce de Bourfault, qui la donna dans fa grande jeuneffe. Le CADET DE GASCOGNE. Il y a eu deux Com.de ce titre, par des anonymes; la premiere, en 5 Ac. donnée le 2 1 Août 1690; la feconde en un Ac. en pro. jouée le 11 Octob. 1715 elles n'eurent l'une & l'autre qu'une feule représentation, au Thé. Fran. & ne font pas imprimées. CADMUS ET HERMIONE, 4me Opé. C'est une Tra. en s Ac. de Quinault & de Lully: la Fable de Cadmus eft affez connue. Le Prol. eft la défaite du Serpent Pitkon pre Cet Opé.qui a eu fept reprises, fut représenté pour la miere fois, le premier Fév. 1673, & eft imprimé en mufi, partition in-fol. Le Bafque, homme très-léger, & les fieurs Faure & Laîné, y parurent dans la nouveauté, & l'Op. Comi. en donna une Paro. en 1737, fous le titre de PIERROT CADMUS. Le CAFFÉ, Com. en un Ac. en pro. par Rouffeau, repréfentée fans grand fuccès en 1694. On fit cette Epigramme fur cette pièce, qui eft la premiere de l'Auteur, par fion au Caffé. Il reffufciteroit un mort, Rousseau pouvoit charmer l'oreille → Au lieu qu'à fa piece on fommeille, Et chez lui feul il endort. allu Le CAFFETIER, Com. attribuée à Le Grand, & repréfentée, dit-on, fur le Thé. de Lyon. CAHIN CAHA. Voyez le TOUR DE CARNAVAL. Le CAHOS, Paro. du Ball. des ÉLEMENS, par les fieurs Le Grand & Dominique. Elle eft en Ac. en pro. avec un Prol. & des Div. & fut représentée pour la premiere fois au Thé. Ital. le 23 Juil. 1725. CAJAN, ou l'IDOLATRE CONVERTI, Tra. de M. F. G. B. en 1656. Le CALENDRIER DES VIEILLARDS, Op. Comi. en un Ac. donné fans fuccès, le 7 Avr. 1753. CALISTE, ou la BELLE PÉNITENTE, Tra. traduite de l'Anglois, par M. de La Place ( qui garda cependant l'anonyme, ce qui fit qu'on l'attribua à M. l'Ab. Seran de Là Tour), représentée pour la premiere fois au Thé. Fran, le 27 Avr. 1750. Elle ne fut jouée que cinq fois. CALLIRHOÉ, 79me Opé. C'est une Tra. dont les paroles font de M. Roy, & la mufi. de Deftouches: elle fut représentée le 27 Décem. 1712, & eft imprimée partition in-4°. Le fujet eft tiré des Achaïques de Paufanias. Le Prol. eft formé par la Victoire, qui déclare renoncer à fon inconftance & fe fixer au parti de la France; Aftrée furvient qui ramene les plaifirs & annonce le retour de la Paix. Cet Opé. fut goûté, & on en fit une reprise en 1732; fa müfette eft un fort joli morceau de mufi. CALLIROHÉ. Tra. Voyez CORESUS. CALLISTHENE. C'étoit un Philofophe Lacédémonien attaché à Aléxandre, & pour lequel ce Prince avoit beaucoup de confidération; M. Piron en a fait une Tra. qui fut donnée pour la premiere fois au Thé. Fran. le 18 Fév. 1730. Quoique les connoiffeurs y trouvaffent de grandes beautés, cependant l'action peu intéreffante, fit qu'elle n'eut que neuf représentations. CAMILLE, Reine des Volfques, 92me Opéra. C'est une Tra. dont les paroles font de Danchet, & la mufique de Campra: elle fut repréfentée pour la premiere fois le 9 Nov. 1717, & eft imprimée en mufi. partition in-4°. Le Prologue fe pafle entre Mars, Zephire, Flore, & la Nymphe de la Seine. CAMMA, Tra. de Montreux, donnée, à ce que l'on prétend, en 1581, & qu'on ne croit pas imprimée. CAMMA, Reine de Galatie, Tra. de Th. Corneille re présentée le 28 Janv. 1661, à l'Hôtel de Bourgogne, où la Cour & la Ville fe trouverent en fi grand nombre, qu'il ne reftoit plus de place pour la jouer; c'eft pourquoi les Comé. Fran. qui jufqu'alors n'avoient joué fur ce Thé. que les Dimanches, Mardis & Vendredis, commencerent, à caufe de la foule que leur attiroit cette piéce, à jouer les Jeudis, ce qu'ils continuerent dans la fuite, lorfque leurs piéces étoient fuivies, & cela augmenta fort leur recette. Ce fujet fut donné, à ce que l'on prétend, à Corneille par M. Fouquet Surintendant des Fi nances. CAMMANE, Tra. qu'on croit être de La Caze, & qui fut donnée vers le tems de fa mort, en 1640. CAMMATE, Tra. en fept Ac. & des Choeurs, par Je. Hays: c'eft une piéce finguliere, imprimée en 1598, dans un Recueil intitulé les Premieres Penfées de Jean Hays. Le CAMP DE PORCHE-FONTAINE. Un fort de terre qui fut fait près de Montreuil, & un Camp du Régiment du Roi près de Porché-Fontaine à l'entrée des avenues de Verfailles, pour le divertiffement & l'instruction du Roi dans l'art militaire, fournirent le fujet de deux petites piéces, repréfentées toutes deux au mois d'Oct. 1722; l'une au Thé. Fran. de la compofition de Nic. Grandval & de quelques autres perfonnes, quoiqu'attribuée à Le Le CAMP DES AMOURS, Op. Comi. de Fuzelier, en un Le CAMPAGNARD, Com. par Gillet, donnée en 1657. Le CAMPAGNARD DUPÉ, Com. attribuée à Nanteuil, & dont on ne nous apprend rien de plus. CANDACE, Tra. de M. Petalozzi, imprimée en 1682. Ac. en vers, donnée en 1637, par Maréchal. Ce fujet du Capitan, qui eft tiré du Miles gloriofus de Plaute, a été traité encore dans trois autres piéces : l'une, ens Ac. en vers, attribuée à un Comédien de la Troupe Ja- loufe, & donnée en 16 39; l'autre, intitulée le VÉRI TABLE CAPITAN MATAMOR, dont quelques Auteurs ne font qu'une même chofe avec celle de Maréchal; & la troifiéme, fous le titre des BOUTADES DU CAPITAN MA- TAMORE, par Scarron, donnée en 1646. Cette derniere Le CAPRICE DE L'AMOUR. Il y a eu deux Com. fous ce an intitulé, La Veuve en puissance de mari. CAPRICES DU CŒUR ET DE L'ESPRIT, Com. n profe, en 3 Ac. avec de jolis Div. par Delifle, repréentée pour la premiere fois au Thé. Ital. le 25 Juin 1739, & applaudie. La CAPRICIEUSE, Com. en vers & en 3 Ac. par M. Jolly, donnée au Th. Ital. le 11 Mai 1726. Le CAPRICIEUX, Com. de Rouffeau, représentée au Thé. Fran. le 17 Dec. 1700. Cette piéce est en 5 Ac. en vers : c'est elle qui attira les premiers couplets qui ont fait tant de bruit, & dont la fuite a été fi funefte à l'Auteur de cette Comédie. Les CAPTIFS.Plaute a fait une Com.des Captifs,& trois de nos Auteurs Fran. ont traité ce fujet ; fçavoir Du Ryer, mais sa piéce est peu connue; Rotrou,en une Com. en 5 Ac. en vers,donnée avec beaucoup de fuccès,en 1638 ; & M.Roy. La Com. de ce dernier eft en 3 Ac. en vers libres,avec un Prolo. & des Div. dont la mufi. étoit de Quinault, elle fut représentée au Thé. Fran. le 28 Sep. 1714,& eut un grand fuccés. Quelques perfonnes ont prétendu que La Font avoit travaillé à cette piéce, & que le Prologue étoit de lui: quoiqu'il en foit, elle n'eft pas imprimée. Le 11 Août 1738 il parut encore une nouvelle Comédie des CAPTIFS, en trois Ac. qui fut représentée au Collége des Quatre Nations, avec La VIE EST UN SONGE. · Les CAPTIFS D'ALGER, Op. Comi. d'un Ac. par MM. Le Sage & D'Orneval, représenté en 1714. Les CARACTERES DE L'AMOUR, 129me Opéra ; représenté par l'Acad. R. de musi. le 15 Avr. 1738, mais joué au Concert de la Reine dès 1736. On en attribua les paroles à l'Abbé Pellegrin, quoiqu'un avertiffement mis à la tête de cette piéce annonçât que plufieurs perfonnes d'efprit y avoient part. La mufi. eft de M. de Blamont, qui l'a dédié à Monseigneur le Dauphin;& l'Epître dédicatoire en vers eft de M. Tannevot, à qui l'on eft redevable auffi d'une partie de ce Ball. qui eft formé de trois entrées & d'un Prol. dans lequel Vénus évoque les ombres des plus fameux Poëtes qui ont célébré l'amour, & leur ordonne de le chanter encore. La premiere entrée eft l'Amour conftant, la feconde, l'Amour jaloux, & la troifiéme, l'Amour volage. |