Oeuvres choisies, 3±Ç

¾ÕÇ¥Áö

µµ¼­ º»¹®¿¡¼­

¼±ÅÃµÈ ÆäÀÌÁö

±âŸ ÃâÆǺ» - ¸ðµÎ º¸±â

ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®

Àαâ Àο뱸

52 ÆäÀÌÁö - Et dans un siège ouvert à l'indolence Se- laisse aller, et se balance En s'amusant avec un fil. En un mot , tout cela me lasse , Et je quitte un pays maudit, Où sans dormir on reste au lit , Où sans affaire on se tracasse , Où l'on mange sans appétit , Où pour s'étouffer on s'embrasse, Où poliment on se détruit , Où la gaieté n'est que grimace, Où le plaisir n'est que du bruit ' . ÉMILIE. C'est parler juste , et mon c©«ur vous approuve. Fuyez donc un séjour si contraire à vos m©«urs...
240 ÆäÀÌÁö - Cette espèce que tu méprises, Est victime des gens qui ne servent à rien. Quand vous avez au jeu perdu tout votre bien, Vous les pressurez tous pour payer vos sottises. Les excès où vous vous plongez Ferment vos c©«urs, les endurcissent. Les oisifs sont heureux, les travailleurs gémissent.
29 ÆäÀÌÁö - C'est le meuble le plus utile : Sur les yeux ce rempart fragile A la pudeur semble donner asile, Et sert la curiosité. En glissant un regard entre ses intervalles , D'un coup d'©«il juste on peut , en sûreté , Observer un amant, critiquer des rivales; On peut, par son secours , en jouant la pudeur, Tout examiner, tout entendre, Rire de tout, sans alarmer l'honneur. Son exercice est ce qu'il faut apprendre : Son bruit sait exprimer le dépit, la fureur; Son mouvement léger, un sentiment plus tendre.
29 ÆäÀÌÁö - ... Son bruit sait exprimer le dépit, la fureur; Son mouvement léger, un sentiment plus tendre. L'éventail sert souvent de signal à l'amour, Met un beau bras dans tout son jour, Donne un maintien, quand on sait prendre Des airs aisés et naturels Qui tiennent lieu de talents plus réels ; tu lin , entre les mains d'une femme jolie, C'est le sceptre de la folie' Qui commande à tous les mortels. NINETTE. Cet exercice est un peu difficile; Mais allons voir la cour FABRICE. Doucement, doucement....
117 ÆäÀÌÁö - C'était par amitié plutôt que par devoir. Je ne veux pas m'en prévaloir ; Mais à votre bonté si j'ai droit de prétendre,. Qu'Annette seule en soit l'objet, Et. j'en sentirai mieux le prix de ce bienfait. Ah ! Monseigneur , daignez m'entendre : Quand vous voyez des malheureux , Vous vous- intéressez pour eux ; , Vous dites à part vous : ils sont ce que nous sommeSi Oui, ces pauvres gens sont des hommes.
66 ÆäÀÌÁö - L'avantage Du village , C'est de suivre la gaieté. La dorure, La parure , Donne trop de gravité L'avantage Du village, C'est de vivre en liberté : La dorure, La parure , Nuit à la légèreté. L'avantage Du village, C'est de suivre la gaieté. A présent je n'ai rien qui me pèse , A présent je me sens à mon aise : Évitons l'embarras, Le tracas , Le fracas ; Suis mes pas , Mon cher Colas. Allons , gai , Colas, donne-moi le bras ; A présent je n'ai rien qui me pèse, A présent je me sens...
4 ÆäÀÌÁö - Ils entrant dans la vigne : ah! les maudits chasseurs! Ces gens ont juré notre perte. Eh! Pierre? Carie? alerte! alerte ! De l'enclos la porte est ouverte ; Fermez aussi le potager: Si nous n'y prenons garde , ils vont tout saccager.
49 ÆäÀÌÁö - ... Cesse ta plainte. NINETTE. Quelle injure! COLAS. C'est une feinte. ^Ensemble. NINETTE. COLAS. J'agirai comme tu fais , Tu ne te plaindras jamais , Je te quitte pour jamais. Non , non , jamais. COLAS. NINETTE. Je t'assure... Paroles Je te jure...
212 ÆäÀÌÁö - L'avez-vous vu, mon bien-aimé? Il a ravi mon ame. Mon tendre c©«ur s'est ranimé , D'amour je sens la flamme.
219 ÆäÀÌÁö - Que vous êtes fort respectable. LA VIEILLE. Une vieille pleine d'égards ; A son époux adresse ses regards ; pour lui plaire , saisit la moindre circonstance. Sa maison seule occupe tous ses soins : Elle épargne , l'époux dépense ; Elle n'est pas coquette , et comme on lui doit moins, Elle a plus de reconnaissance.

µµ¼­ ¹®ÇåÁ¤º¸