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celle de la miniature dont il s'agit: le reste n'est pas assez bien fait pour juger de la ressemblance, et d'ailleurs les figures changent avec l'âge.

DANCOURT (Thérèse LENOIR de La Thorillière, Mademoiselle) est tirée d'un croquis au crayon noir, plus grand que la gravure, qui a été choisi entre cinq portraits, ou costumes, de Mme Dancourt, parmi les quels il s'en trouve deux dont les figures se ressemblent : les autres ont une ressemblance approchante.

DE BRIE (Catherine LECLERC, Mademoiselle) est tirée d'une grande miniature à l'huile, sur cuivre, qui doit représenter Mme Debrie vers l'âge de vingt-cinq ans, et qui a été choisie entre vingt-quatre portraits, ou costumes, de cette actrice : la petite irrégularité que l'on remarque dans l'œil gauche de la miniature dont il s'agit, et dans d'autres, est une preuve de l'exactitude de la ressemblance.

DE L'ESPY est tiré d'un grand portrait en pied à l'aquarelle, choisi entre sept portraits, ou costumes, de cet acteur, parmi lesquels il s'en trouve deux autres dont la ressemblance se rapporte assez bien à celle du modèle choisi.

DU CROISY (Philibert GASSAUD, sieur) est tiré d'un portrait à l'huile de grandeur naturelle, choisi entre trente-huit portraits, ou costumes, de cet acteur: ce grand portrait devait être ressemblant, car plusieurs autres portraits donnent des figures approchantes. Vu la forme de la perruque, ce tableau doit représenter Du Croisy vers l'époque de sa retraite. Le prénom de Du Croisy était Philbert, nom d'un saint martyr qui fut inhumé au couvent de Nermoutier. Depuis 1780, la plupart des auteurs le nomment Philibert; d'où provient ce changement? De Nermoutier, l'usage a fait Noirmoutiers; a-t-il aussi mo difié le nom du saint que l'on révère dans cette ville? Ce qu'il y a de certain, c'est que saint Philibert n'est pas dans le mártyrologe

romain.

DU CROISY (Marie CLAVEAU, Mademoiselle) est tirée d'un portrait à l'aquarelle, appartenant à la collection des quarante et un dessins dont il est parlé à l'article de Mme Hervé, et qui sont relatifs à la pièce de Psyché, dans laquelle Mme Du Croisy représentait UNE NYMPHE DE FLORE. Ce modèle a été choisi entre neuf portraits de cette actrice, qui, presque tous, donnent la même ressemblance. Dans la gravure, la coiffure a été un peu modifiée.

ERRATA. Page 89, ligne 6, au lieu de : CLAVAREAU. Lisez: CLAVEAU, DU FRESNE est tiré d'un dessin à la plume, rehaussé à l'oere,

provenant des quarante et un portraits dont il est parlé à l'article de Mme Hervé, et qui représente Dufresne dans le rôle de BACCHUS de la pièce de Psyché, jouée à Rouen 1658.

DU PARC est tiré d'un dessin à l'aquarelle, deux fois plus grand que la gravure, choisi entre six portraits de cet acteur : parmi ces portraits, il se trouve un second profil qui ressemble à celui que l'on a pris pour modèle.

DU PARC (Mademoiselle) est tirée d'un portrait à l'aquarelle, à l'ocre, appartenant à la pièce de Psyché, jouée à Rouen en 1658, dans laquelle cette actrice représentait UNE MUSE. Ce dessin a été choisi entre cinq portraits de Mme Duparc, parmi lesquels il se trouve trois profils qui sont les mêmes, à peu de chose près.

HERVE-AUBRY (Geneviève BEJART, Mademoiselle) est tirée d'un dessin au trait, colorié à l'aquarelle, plus grand que la gravure, et qui représente Mme Hervé dans un rôle qu'elle aurait rempli à l'occasion de l'une des grandes représentations de la cour. Ce modèle a été choisi entre douze portraits, ou costumes, de cette actrice, dont trois donnent le même profil: ainsi, la ressemblance est probable.

HUBERT (André) est tiré d'un ancien dessin à l'aquarelle, assez grand, et choisi entre treize portraits, ou costumes, de cet acteur. Dans la gravure, la fraise a été changée dans le dessin elle est tombante. Il n'est pas certain que ce portrait ait été ressemblant, à moins qu'il ne représente Hubert dans sa jeunesse, attendu que dans presque tous les autres portraits, cet acteur est représenté avec une figure pleine, un nez un peu aquilin et un commencement de double men

ton.

LA GRANGE (Marie RAGUENEAU, Mademoiselle de). La gravure est tirée d'un croquis au crayon noir daté de 1680, choisi entre cinq portraits de Mme La Grange, dont trois sont de profil; le cinquième portrait, qui est de face, est mauvais; de sorte que les points de comparaison manquent pour s'assurer de la ressemblance du modèle adopté.

LA THORILLIÈRE (François LENOIR, sieur de) est tiré d'un dessin à l'aquarelle. plus grand que la gravure, choisi entre neuf portraits de cet acteur. Trois profils dessinés par des mains différentes sont tout à fait semblables à celui du modèle choisi; par conséquent, la ressemblance n'est pas douteuse. Ce modèle le représente dans un rôle de paysan; on dit qu'il y excellait, mais on n'indique pas la pièce dans laquelle il le jouait.

LA THORILLIÈRE (Pierre LENOIR, sieur de) est tiré d'un por

trait à l'huile de grandeur naturelle, choisi entre vingt-sept portraits, ou costumes, de cet acteur, et qui doit le représenter vers 1725. Plusieurs portraits, autres que le modèle adopté, représentent évidemment La Thorillière vers la même époque; donc la ressemblance est indubitable.

LONCHAMP (PITEL, sieur de) est tiré d'un portrait à l'aquarelle, assez grand, choisi entre dix-sept portraits, ou costumes, de cet acteur, parmi lesquels il s'en rencontre trois dont les figures se ressemblent beaucoup; ce qui donne à penser que le portrait choisi doit être bon.

MOLIÈRE (Armande - Grésinde-Claire-Elisabeth BEJART, Mademoiselle) est tirée d'un portrait à l'huile de grandeur naturelle, choisi entre cinquante-sept portraits, ou costumes, de Mme Molière, et qui la représente dans le rôle de DIRCÉE, joué en 1664. Parmi les autres portraits, il s'en trouve trois qui doivent avoir été faits vers cette même époque, car ils donnent la même figure que le tableau dont il s'agit, à peu de chose près.

POISSON (Marie-Angélique GASSAUD Du Croisy, Mademoiselle). La gravure est tirée d'un grand portrait en pied, colorié à l'aquarelle, sur vélin, portant l'inscription : « Madame Poisson, du Théâtre-Français, en représentation à Rouen, dans Venceslas. » Cette indication est incertaine, puisque le Théâtre-Français a possédé deux dames Poisson, la belle-mère et la bru. Toutefois, vu la finesse de la taille, la petite bouche que l'on voit dans le portrait, le peu de noblesse de la figure, la forme de la robe et les descriptions des dames Poisson, laissées par les auteurs, on regarde comme probable que le portrait dont il s'agit est celui de Marie-Angélique Du Croisy on n'a connaissance d'aucun autre portrait des deux dames Poisson; autrement le doute pourrait disparaître.

12630 PARIS. Imprimerie RENOU et MAULDE, rue de Rivoli, 144,

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