Soit.... & je parle mieux, quand je l'ai fur la tête. DORIMONT. Vous avez une fille? MATHURIN. Oui-dà, Colette, & même alle eft affez gentille. Et jeune ? DORIMON T. MATHURIN. Allea, Monfieur, vingt & un ans paffes. DORIMONT. A cet âge un mari lui conviendroit affez. MATHURIN. Alle auroit pu déja deux fois être pourvue; Mais pour elle néant ; un garçon li fait peur. Il faut qu'on ait jetté queuque charme fur elle. DORIMON T. Ce dégout paffera, Mathurin: il ne vient MATHURIN. Vous me faites, Monfieur, bian de l'honneur. Comptez Pour refter oftinée en fon opinion, Je ne forcerai pas fon inclination. Je ne faurois, Monfieur, vous promettre autre chose. DORIMONT. Je ne l'exige point, & j'accepte la claufe. Je vous laiffe, & je vais, par l'efpoir excité, Sarviteur. MATHURIN. SCENE VI. MATHURIN. Pour le bian de ma pauvre Colette: Je voudrois que déja cette affaire fût faite. *************S SCENE VIL MATHURIN, NICOLE. NICOLE. AH Monfieur Mathurin, grande & bonne nouvelles MATHURIN. Tout bellement, Nicole. Hé bian done quelle eft-elle? NICOLE. Vous allez, j'en fuis fûre, être bien étonné. Va Lui-même. Il est chez un barbier A fe faire rafer, poudrer, aproprier. MATHURIN. Le vent de mariage a donc foufflé cheux moi; Ah, que je vais danser ! J'aime qu'on batifole. Quoi, Nicole ? M Mais voici votre fille & votre niece. Allons, Il faut faire au plutôt ronfler les violons. SCENE VIII. MATHURIN, COLETTE, FINETTE, NICOLE, J FINETTE. E viens trop tard fans doute, & cette bonne piece MATHURIN. Je pense que l'affaire eft fort à voute: gré, Ma gniece, Y prend fi bian racine, & croît fi bian en elle, FINETTE. Je n'ai point encor pris de refolutions. MATHURIN. Si j'en crois Nicole, il doit vous plaire; Car c'eft queufli queumi que vous & voute mere, Qui, pour avoir été farvante d'un Marquis, Croyoit que le merite étoit de biaux habits. FINETTE. Mais encor...... |