Revue de Paris

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Louis Désiré Véron
Bureau de la Revue de Paris., 1841

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252 ÆäÀÌÁö - La poésie populaire et purement naturelle a des naïvetez et grâces par où elle se compare à la principale beauté de la poésie parfaicte selon l'art...
252 ÆäÀÌÁö - Par les principes, la philosophie ne peut faire aucun bien que la religion ne le fasse encore mieux, et la religion en fait beaucoup que la philosophie ne saurait faire. Par la pratique, c'est autre chose; mais encore faut-il examiner.
230 ÆäÀÌÁö - Le premier jour du mois de Mai Fut le plus heureux de ma vie. Le beau dessein que je formai Le premier jour du mois de Mai ! Je vous vis et je vous aimai — Si ce dessein vous plut, Sylvie, Le premier jour du mois de Mai Fut le plus heureux de ma vie.
105 ÆäÀÌÁö - II me paraît difficile, écrivait-il à son frère, que tout le peuple de Naples, d'un commun accord, ait appelé M. de Guise dans la manière qu'il dit, d'autant que les derniers avis portent que les troubles s'étaient un peu apaisés dans cette ville... Cependant, qu'il en soit ce que M. de Guise voudra, peutêtre aura-t-il un jour quelque peine à se tirer de la position où il se va mettre, mais à coup sûr la France ne peut y trouver que des avantages.
130 ÆäÀÌÁö - ... la constitution et de la tranquillité d'un royaume ou d'une république : or, il est de certains systèmes de tonalité dans la musique qui ont un caractère .calme et religieux, et qui donnent naissance à des mélodies douces et dépouillées de passion, comme il en est qui ont pour résultat nécessaire l'expression vive et passionnée...
27 ÆäÀÌÁö - C'est par cette raison que s'expliquent deux choses qui n'ont pas encore été remarquées : premièrement , pourquoi les peuples qui ont une philosophie sont les seuls qui aient un drame; en second lieu, pourquoi l'une et l'autre ont partout éclaté en même temps. La tragédie se jouant à la fois dans le c©«ur et dans...
252 ÆäÀÌÁö - Les chansons populaires, dit Herder, ce sont les archives du peuple , le trésor de sa science , de sa religion , de sa théogonie , de sa cosmogonie , de la vie de ses pères , des fastes de son histoire. C'est l'expression de son c©«ur, l'image de son intérieur dans la joie et les larmes , auprès du lit de la fiancée , au bord du tombeau 2.
44 ÆäÀÌÁö - On croirait faire injure à la raison, si l'on disait un mot en faveur de ses rivales ; cependant il n'ya que les passions, et les grandes passions, qui puissent élever l'âme aux grandes choses. Sans elles, plus de sublime, soit dans les m©«urs, soit dans les ouvrages ; les beaux-arts retournent en enfance, et la vertu devient minutieuse.
196 ÆäÀÌÁö - Corneille a traités, et ses nobles expressions étaient si présentes à mon esprit qu'elles n'étaient pas un médiocre empêchement aux miennes. Dans ce poème inimitable qu'il a fait de la Mort de Pompée, il a traduit avec tant de succès ou même rehaussé avec tant de force ce qu'il a emprunté de Lucain et il a porté si haut la vigueur de ses pensées et la majesté de son raisonnement qu'il est sans doute un peu malaisé de le suivre.
123 ÆäÀÌÁö - Autrefois, il ya déjà bien des années, chaque villageois avait sa vache et son porc, et son enclos autour de la maison. Là où un seul fermier laboure aujourd'hui, trente petits fermiers vivaient autrefois ; de sorte que, pour un individu plus riche à lui seul, il est vrai, que les trente fermiers de l'ancien temps, il ya maintenant vingt-neuf journaliers misérables, sans emploi pour leur intelligence et pour leurs bras, et dont plus de moitié est de trop. La seule fonction utile qu'ils remplissent...

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