¨«uvres de Moliere,: avec des remarques grammaticales; des avertissemens et des observations sur chaque piéce,Par la Compagnie des libraires associés., 1773 |
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... vrais jugements d'orine Que oncques ne fot Ypocras . Mais , ajoute - t - elle , il eft d'une fi grande bizarre- rie & d'une humeur fi mauffade . Qu'il ne feroit pour nelly rien , S'ainçois ne le battoit - on bien . Qu'à cela ne tienne ...
... vrais jugements d'orine Que oncques ne fot Ypocras . Mais , ajoute - t - elle , il eft d'une fi grande bizarre- rie & d'une humeur fi mauffade . Qu'il ne feroit pour nelly rien , S'ainçois ne le battoit - on bien . Qu'à cela ne tienne ...
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... vrai que les Auteurs de ce genre ont bien recueilli fes équivoques , fes jeux de mots , & fes faletés . Nous devons même , à ce Turlupin , l'ingénieuse invention de nos Amphigouris . V. la 50c Chanfon , pag . 143 . Je m'en allai à ...
... vrai que les Auteurs de ce genre ont bien recueilli fes équivoques , fes jeux de mots , & fes faletés . Nous devons même , à ce Turlupin , l'ingénieuse invention de nos Amphigouris . V. la 50c Chanfon , pag . 143 . Je m'en allai à ...
9 ÆäÀÌÁö
... pas oubliés ; & quoique Sganarelle ne fut pas un vrai Médecin , il ne jeta pas moins de ridicule fur l'abus de la profeffion qu'on l'avoit forcé de prendre . Molière avoit eu l'adreffe de faire dire , dès la SUR LE MÉDECIN MALGRÉ LUI ,
... pas oubliés ; & quoique Sganarelle ne fut pas un vrai Médecin , il ne jeta pas moins de ridicule fur l'abus de la profeffion qu'on l'avoit forcé de prendre . Molière avoit eu l'adreffe de faire dire , dès la SUR LE MÉDECIN MALGRÉ LUI ,
10 ÆäÀÌÁö
... Vrai eft qu'ici peu de perfection ouvrage . Vous apprendrez , finon en cas de rire . Ce que Molière a compofé dans ce genre , dit M. Riccoboni , dans ses Observations fur la Comé- die , a , ce me femble , un mérite fingulier ....... On ...
... Vrai eft qu'ici peu de perfection ouvrage . Vous apprendrez , finon en cas de rire . Ce que Molière a compofé dans ce genre , dit M. Riccoboni , dans ses Observations fur la Comé- die , a , ce me femble , un mérite fingulier ....... On ...
15 ÆäÀÌÁö
... vrai que tu me fis trop d'honneur , & que j'eus lieu de me louer la première nuit de nos no- ces . Hé ! morbleu , ne me fais point parler là - deffus . Je dirois de certaines chofes ... MARTIN E. Quoi ? Que dirois - tu ? SGANARELLE ...
... vrai que tu me fis trop d'honneur , & que j'eus lieu de me louer la première nuit de nos no- ces . Hé ! morbleu , ne me fais point parler là - deffus . Je dirois de certaines chofes ... MARTIN E. Quoi ? Que dirois - tu ? SGANARELLE ...
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ACANTE ACTE ADRASTE affez affurément ainfi ainſi ALCMEN amour AMPHITRY Amphitryon auffi auroit befoin bleffe c'eft C'eſt chofe choſe ciel CLEANTE CLEANTHIS c©«ur comédie connoître courroux DAMIS DAPHNÉ deffein dévot difcours dire DORINE doux efprit Eft-ce ELMIRE enſemble ENTRÉE DE BALLET EROXEN eſt êtes étoit fans doute favoir fcène fecret femble femme fens fent feroit fervir feul fieur FILENE fille foins foit fonge font fouffrir fous fouvent fuis fuivante GÉRONTE grace HALI homme ISIDORE j'ai j'en JACQUELINE jufqu'à JUPITER l'efprit laiffe Léandre LICARSI lorfque LUCAS LUCINDE LYCAS m'en Madame PERNELLE MARIAN MARTIN Médecin Meffieurs Mélicerte MERCURE MIRTIL Molière avoit Monfieur n'eft n'eſt NAUCRATES ORGON paffe parle paroître PEDRE penfe perfonne plaifir plaît Plaute préfent puiffe puifque raifon rien s'eft SCENE PREMIERE SCENE VII SGANARELLE Sofie SOSIE Tartuffe tems Théâtre TIRENE traître VALERE veut veux voilà vois yeux دو
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328 ÆäÀÌÁö - Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles: Mais il étale en vous ses plus rares merveilles...
281 ÆäÀÌÁö - Et quand je refusais de le vouloir reprendre, Aux pauvres, à mes yeux, il allait le répandre. Enfin le Ciel, chez moi, me le fit retirer, Et depuis ce temps-là, tout semble y prospérer. Je vois qu'il reprend tout, et qu'à ma femme même...
358 ÆäÀÌÁö - Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins, il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
271 ÆäÀÌÁö - Ne seraient-ils point ceux qui parlent mal de nous ? Ceux de qui la conduite offre le plus à rire, Sont toujours sur autrui les premiers à médire...
335 ÆäÀÌÁö - Non, non, vous vous laissez tromper à l'apparence, Et je ne suis rien moins, hélas! que ce qu'on pense. Tout le monde me prend pour un homme de bien ; Mais la vérité pure est que je ne vaux rien.
285 ÆäÀÌÁö - Ce ne sont point du tout fanfarons de vertu, On ne voit point en eux ce faste insupportable, Et leur dévotion est humaine, est traitable.
223 ÆäÀÌÁö - C'est une grande atteinte aux vices que de les exposer à la risée de tout le monde. On souffre aisément des répréhensions, mais on ne souffre point la raillerie; on veut bien être méchant, mais on ne veut point être ridicule.
285 ÆäÀÌÁö - Ils ne censurent point toutes nos actions, Ils trouvent trop d'orgueil dans ces corrections; Et, laissant la fierté des paroles aux autres, C'est par leurs actions qu'ils reprennent les nôtres.
386 ÆäÀÌÁö - Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude, Un prince dont les yeux se font jour dans les c©«urs, Et que ne peut tromper tout l'art des imposteurs. D'un fin discernement sa grande âme pourvue Sur les choses toujours jette une droite vue ; Chez elle jamais rien ne surprend trop d'accès, Et sa ferme raison ne tombe en nul excès.
284 ÆäÀÌÁö - Aussi ne vois-je rien qui soit plus odieux Que le dehors plâtré d'un zèle spécieux , Que ces francs charlatans , que ces dévots de place , De qui la sacrilège et trompeuse grimace Abuse impunément et se joue à leur gré De ce qu'ont les mortels de plus saint et sacré; Ces gens qui, par une âme à l'intérêt soumise...