Dans un cercle badin fi mes vers vont se lire, Ces fages, dira-t-il, je les incague tous, Et j'en mets à l'encan cent barbes pour cent fous. Fin de la cinquiéme Satire. Lj In avaros, qui parcè & fordidè vivunt, ut relinquant hæredibus quod malè profun dant. MOVIT jam bruma focot, Baffe, Sabino? jure lyra, & tetrico vivunt tibi pect.ne chorda? Mire opifex numeris veterum prímordia vocum, Atque marem ftrepitum fidis intendiffe Latina, Mox juvenes agitare jocos, pollice h.reft, 333 32 32 32 32 32 ܀܀܀ 茶茶茶茶茶茶茶茶茶茶茶茶茶茶茶茶茶茶 PERSE TRADUIT EN VERS FRANCOIS. SATIRE SIXIE' ME. Contre la folie de ceux qui fe privent de l'ufage de leurs biens pour enrichir un heritier. EUNE & fage Beauté, tendre foin d'une mére, Qui fçut fi bien polir votre heureux cara- PROJAN, voici le tems de rotir les marons, Que Chamelé jamais ne le fit à nos yeux ? Egregios lufiffe fenes? Mihi nunc Ligus ora Intepet, hybernatque meum mare, qua latus ingens Dant fcopuli, & multa litus fe valle receptat. Lunai portum eft opera cognofcere, cives Cor jubet hoc Enni, poftquam deftertuit effe Maonides Quintus, pavone ex Pythagorao. Heic ago fecurus vulgi, & quid praparet Auster Infelix pecori, fecurus, & angulus ille Vicini noftro quia pinguior: & fi adeo omnes Vous voit-on d'un pied fin & d'un corps qu'on admire, Comme un ferme rocher qui combatu de l'onde A dans le fond des eaux fa racine profonde, Et fans être ébranlé par les flots violens Les voit tous fe brifer contre fes larges flans. Tel je me fens au port où mon ame tranquile Dans le fein d'Apollon a trouvé son azile. Là je ne rêve point en Auteur orgueilleux En Menalque rempli de mile fonges creux, En Pan de Pytagore, en indocile bête, Que tout l'efprit d'Homere a paffé dans ma tête, Là je vis fans defirs, & fans être inquiet Des frivoles difcours du vulgaire indifcret, Là fans craindre qu'un vent de fa funeste haleine Ravage mon étable ou désole la plaine, Je ne fuis point jaloux qu'Ormin comblé de biens Moiffone des fillons plus chargez que les miens. |