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Ditefcant orti pejoribus, ufque recufem

Curvus ob id minui fenio, aut cœnare fine unéto,

Et fignum in vapida nafo tetigiffe lagena.

Difcrepet his alius, Geminos horofcope vare

Producis genio

Solis natalibus, est qui

Tingat olus ficcum muria vafer in calice empto,

Ipfe facrum inrorans patina piper. Hic bona dente

Grandia magnanimus peragit puer. Utar ego, utar,

envie

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Je voi, fans concevoir ni chagrin ni trifteffe,
Mile coquins brillans d'une promte richeffe
Dans le fond d'un caroffe étendus, renversez,
Rire des gueux Auteurs qu'ils ont éclabouffez.
Qu'ils paffent dans l'éclat une orgueilleufe vie,
Pour moi je mange & boi fans leur porter
Et les laiffant gorger de leurs mets délicats,
Plus qu'eux je vis content de mes fobres repas.
Comme moi fur l'éclat de leur vaine opulence,
Tous les hommes n'ont pas cette heureuse indolence;
Mais chacun a fon goût. Les divers afcendans
Jufque dans les jumeaux divifent les panchans,
Harpin pour celebrer le jour de sa naissance
Avec un peu de lard dont il craint la dépense,
Achéte un chou cabus, met le tout dans un pot,
Fait une soupe, y joint un petit haricot,
Le poivre fobrement, & fobrement le fale;
Puis de ce grand feftin quatre jours fe régale..
Tandis que d'autre part fon frere Crapulon

De mets délicieux s'enfle comme un ballon,
Et voit par la fureur du feu de fa cuisine
Tous les biens, devorez jusques à la racine.
Pour moi fur mon pouvoir mefurant mes repas
Je me fers de mon bien & n'en abuse pas.

Nec rhombos ideo libertis ponere lautus,

Nec tenuem folers turdorum noße salivam.

Messe tenus propria vive: & grañaria (fas eft)

Emole, quid metuas? occa, feges altera in herba eft

Aft vocat officium: trabe rupta, Bruttia faxa

Prendit amicus inops : remque omnem, furdaque vota

Condidit: Jonio jacet ipfe in littore, & una

Ingentes de puppe Dei: jamque obvia mergis

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Foint de prodigue excés, point de bafle avarice:
Des deux extrémitez je blâme & fuis le vice.
Mes Laquais aprés moi ne feront point nouris
De Solles, de Turbots, d'Ortolans, de Perdrix,
Et quand de ces fureurs j'aurois un bien capable
Jamais on ne verroit des goinfres à ma table
Me mangeant, difputer quel vin ou quel ragoût
Grate mieux le palais, chatouille mieux le goût,
L'on a du pot au feu bien-tôt tari la fource,
Si l'on n'ajuste pas sa dépense à sa bourse.
Economes prudens, vivons d'un train réglé,
Suivant que nos moiffons nous apportent du blé.
Mais d'un autre côté quelle aveugle folie

De s'épargner le pain quand la grange eft remplie
Laboure, que crains-tu quand tes greniers font pleins?
Ton champ qui reverdit te rendra d'autres grains.
Voudrois-tu refufer d'un cœur impitoyable
Ton aide à ton ami" que le malheur accable?
La tempête a brizé fon fragile vaisseau,
Un refte d'ais rompus le porte encor fur l'eau,
Ses balots engloutis font au fond de l'abîme,
Il combat de fes bras la vague qui l'oprime,

Il aborde, & l'on voit étendus prés de lui

Et fa poupe & les Dieux qui faifoient fon apui,

Cofta ratis lacera, nunc & de cefpite vivo

Frange aliquid: largire inopi, ne pictus oberret

Carulea in tabulâ, Sed cœnam funeris hares

Negliget, iratus quod rem eurtaveris, urna

Offa inodora dabit: sen spirent cinnama furdum ¿

Seu cerafo peccent cafia, nefcire paratus.

Tunc bona incolumis minuas? Sed Beftius arget

Doctores Grajos: Ita fit postquam fapere urbi

Cum pipere & palmis venit nostrum hoc maris expers.

Fanifeca craffo vitiarunt unguine pultes.

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