*************** 2006 ***** * C AULI PERSII FLACCI PROLOGUS. NEc fonte labra prolui Caballino Nec in Bicipiti fomniaffe Parnaffo Memini ut repentè fic Poeta prodirem, Heliconidafque, pallidamque Pirenem Illis remitto, quorum imagines lambunt Hedera fequaces, ipfe femipaganus Ad facra vatum carmen offero nostrum Quis expedivit Pfittaco fuum Kaire, Picafque docuit verba noftra conari? Magister artis, ingenique largitor K K K K K K K K K K N 茶茶 PERSE TRADUIT EN VERS FRANCOIS. JE PROLOGUE. E n'ai point bû dans l'Hipocréne, Je n'ai point fomeillé dans le facré vallon Pour fentir tout à coup alumer dans ma veine Le beau feu qui nous rend favoris d'Apollon. A l'aspect des neuf foeurs je tremble, je friffone, Vous, grans Auteurs, qui me paffez, Vous qu'un lierre tient embraffez, Avec leurs pâles eaux je vous les abandone. Defpreaux, furtes pas dans ce Temple je viens, Tu blâmeras mon audace indifcréte; Mais foufre qu'un demi-Poéte A tes fublimes vers oze mêler les fiens. Tu fçais ce qui force la pie, Comme le perroquet à former notre voix, Et quand le ventre est aux abois, C'est un Maître Docteur qui fournit du génie Venter, negatas artifex fequi voces, Quod fi dolofi fpes refulferit nummi, Corvos Poetas, Poetriafque picas Cantare credas Pegafeium melos. 1. Et qui par art nous done quelquefois. Će que la nature nous nie. Faites briller aux yeux l'espoir d'un peu de gain, La pie, & tout oizcau que preffera la faim Duffent-ils chanter des fornétes, On leur verra tenter le chant du Roffignol, |