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Omne vafer vitium ridenti Flaccus amico, nisannya

Tangit, & admiffus circum pracordia ludit,

Callidus excuffo populum fufpendere nafo.

Men' mutire nefas, nec clam, nec cum fcrobe? Nufquam.

Hic tamen infodiam. Vidi vidi ipfe, libelle:

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De fes traits dans fes vers vivement redoublez,
Pelletier & Cotin se sont vûs accablez,

Cet Horace nouveau dans fa fine Satire
En piquant fon ami le fait lui-même rire,
Et fubtil à railler les grans & les petits
Des cœurs en fe jouant va percer les replis.
Et je ne pourai pas rompant un dur filence,
Du moins au fond d'un trou fourer ce que je pense;
Non, Malgré vos conseils je le dirai pourtant,
Mon livre je vous fie un fecret important,
Mais ne divulguez pas en indifcret organe
Combien de vrais Midas ont des oreilles d'âne.
Voilà tout mon fecret, tout le fond de mes ris,
Que je ne vendrois pas pour mile autres écrits,
Que Mothin en repos garde fon Iliade,

Je ne l'envirai point à son esprit malade.

Ces Midas ne font pas les Lecteurs

que je veur.
Philofophes venez, lifez moi Virtueux,
Disciples de Cratin, éleves d'Eupolide,
De tout ce que j'écris que votre goût décide;
Et fi je réuffis, aportez à mes vers
Une oreille épurée, & des yeux bien ouverts.
Loin de moi ces Gacons, entêtez de médire,
Qui font de la vertu l'objet de leur Satire,

Sordidus lufco qui poffit dicere, lufce,

Sefe aliquem credens, Italo quod honore fupinus

Fregerit heminas Areti edilis iniquas:

Nec qui abaco numeros, & fecto in pulvere metas

Seit rififfe vafer, multum gaudere paratus,

Si Cynico barbam petulans Nonaria vellat.

His manè edictum, post prandia Callirhoën do.

Finis Satyra primæ,

Ces brutaux, ces groffiers qui ne favent jamais D'un voile adroit & fin enveloper leurs traits. Loin ces fades cenfeurs dont toute la fcience Se renferme à l'orgueil d'une illuftre naiffance, Et qui tirent d'un rang qui leur done crédit Le droit de décider des ouvrages d'efprit. Loin ces baudets oififs qu'on voit avec audace Railler l'ingenieur qui calcule & qui trace', Et rire quand Catin court d'un air éfronté Et va prendre à la barbe un pédant infulté. Qu'ils aillent tous ces fous chercher une amuzéte Le matin au Palais, le foir chez la Grizéte,

Fin de la premiere Satyre.

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Varia hominum vota ut impia & levia infe quæ à Deo petenda funt docet..

Єtatur, &

UNC, Macrine, diem numera meliore lapillo,

Qui tibi labentes apponit candidus annos,

Funde merum Genio, non tu prece pofcis emaci

Qua nifi feductis nequeas committere Divis

At bona pars procerum tacita libebit acerra,

Haud cuivis promptum eft, murmurque humilefque fu furros

Tollere de templis, & aperto vivere veto.

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