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Sulfure difcutitur facro, quam tuque domusque ?

An quia non fibris ovium, Ergennâque jubente,

Triste jaces lucis, evitandumque bidental,

Idcirco ftolidam prabet tibi vellere barbam

Juppiter aut quidnam eft quâ tu mercede Deorum

Emeris auriculas ? pulmone, &lastibus unētis ?

Ecce avia, aut metuens divum matertera, cunis

Exemit puerum, frontemque atque uda labella

Infami digite, & luftralibus ante falivis

Expiat, urentes oculos inhibere perita,

Tune manibus quatit, & spem macram fupplice voto

Kunt Licini in campos, nune Craffi mittit in ades.`

Hunc optent generum Rex & Regina; puella

Chaque fois qu'un mortel irrité fon couroux,
Sur fon coupable chef fait-il tomber fes coups.
Si fon bras fur res voeux ne te met pas en poudre,
Infenfé, penses-tu que ce foit t'en absoudre.,

Et qu'il te foit permis, flaté de ce pardon,
De te moquer d'un Dieu trop patient, trop bon?
Crois-tu dans ton orgueil que fa toute-puissance
N'oze de ce vœu fou punir l'extravagance ?
Ou dis par quel encens, par quels dons précieux
Tu crois t'être affuré de l'oreille des Dieux.

Autres vœux indiscrets, on févre une marmotte,
Et la vieille grand-mere ou fa tante bigote,
Aprés une oraifon qu'elle murmure bas,
Groize trois fois fon front, la prend entre ses bras,
Done un air Monachal à fa jeune parure,

Et d'un devot cordon lui fait une ceinture,

Puis du fond de fon cœur, les yeux au ciel tournez,
Mon enfant que tes jours foient des plus fortunez,
Dit-elle, égale & paffe Hyparete en genie;
Argénis en atraits, en fortune Albinic,

Que ta bouche & tes yeux comme ceux de Cloris
Soient l'aimable séjour des Graces & des Ris,
Que le fort t'élevant au-deffus des Princeffes
T'ouvre tous les trefors, te comble de richeffes,

Hunc rapiant: quicquid calcaverit hic rosa fiat;

Aft ego nutrici non mando vota ; negat●

Fuppiter hac illi, quamvis te albata rogarit

Pofcis opem nervis, corpufque fidele fenecta

Efto, age: fed grandes patina, tucetaque crassa

Annuere his fuperos vetuere, Jovemque morantur

Rem ftruere exoptas cœfo bove, Mercuriumque

Arceffis fibrâ: da fortunare penates ¿

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Que les Rois foient charmez de tes puifsans apas,
Et vois naître par tout mile fleurs fous tes pas.
Nourices, n'allez point dans d'aveugles prieres
Importuner le ciel de vœux fi temeraires,

Et vous, Maître des Dieux, fi ces vœux vous font faits
A ces cœurs infenfez ne répondez jamais.

Elaphon, tu ne peux qu'au pas de la tortue

Traîner l'épais fardeau de ta lourde statue,

Et le jarret plus gros que je n'ai tout le corps,
Tu vas comme un oyfeau qui s'ébranle à reffors.
Quels font les vœux fecrets qu'au ciel ton cœur adre
Done-moi la vigueur d'une mâle vieilleffe;

Dis-tu, que pas un mal n'altère ma fanté,

Ce frivole fouhait peut-il être écouté,

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Quand tes plats, tes ragoûts, ta fumante cuifine
D'un fardeau qui te tue accablent ta poitrine,
Et ne permettent pas que le ciel offensé

Conferve encore long-tems ton corps trop engraiffé
Dircé féble bigote, & tout-enfemble avare,

Prend pour

avoir du bien une route bizare,

Et mefurant le ciel à nos mœurs d'aujourd'hui Croit qu'on peut marchander la richeffe avec lui. Un Mercure Cagot empaume fa conduite,

A fuivre fes confeils il l'a bien-tôt réduite,

Da pecus, gregibus fœtum. Quo peffime pacto

Tot tibi cum in flammis junicum omenta liquefcant?

Et tamen hic extis, & opimo vincere farte

Intendit: jam crefcit ager, jam crefcit ovile,

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