Vous avez fait aux fuperbes de terribles menaces, ceux qui fe détournent de vos commandemens, font maudits. Otez de mci l'opprobre & le mépris, car j'ai recherché les témoignages que vous rendez. Les Princes même ont pris féance dans l'affemblée, & ont confulté contre moi; mais votre ferviteur s'occupoit des oeuvres de la juftice dont vous êtes l'auteur. Car les témoignages que vous rendez font ma méditation, & les regles de la justice, dont vous êtes l'auteur, font mon confeil. Mon ame eft collée à la pouffiere, donnez-moi la vie felon votre parole. J'ai expofé mes voies, & vous m'avez exaucé; enfeignez-moi à faire les oeuvres de la juftice dont vous êtes l'auteur. Inftruifez-moi de la voie où l'on fait les œuvres de la juftice dont vous êtes l'auteur, & je m'exercerai dans la méditation de vos merveilles. L'ennui a fait tomber Increpafti fuperbos, maledi&ti qui declinant à mandatis tuis. Aufer à me opprobrium & contemptum, * quia teftimonia tua exquifivi. Etenim federunt Principes, & adverfum me loquebantur, fervus autem tuus exercebatur in juftificationibus tuis. Nam & teftimonia tua meditatio mea eft, * & confilium meum juftificationes tuæ. Adhæfit pavimento anima mea, * vivifica me fecundùm verbum tuum. Vias meas enuntiavi, & exaudifti me,* doce me justificationes tuas. Viam juftificationum tuarum inftrue me, & exercebor in mirabilibus tuis. Dormitavit anima Fons amoris Spi- E conde de l'amour di ritus, O fancte donorum parens, Tuas refufus intimis Accende flammas cordibus. Qui charitatis vinculo Cum Patre nectis Filium, Et nos amoris mutui Arctis coapta nexi bus. Deo Patri fit gloria, vin, & l'origine des dons celeftes, venez par une effufion intime de vousmême allumer votre feu facré dans nos cœurs. Vous qui étes l'amour éternel du Pere & du Fils, & qui les uniffez par cet amour, uniffez-nous les uns aux autres par le lien étroit d'une charité mutuelle. Gloire à Dieu le Pereį à fon Fils unique, & au Saint Efprit, maintenant & dans tous les fiécles. Amen. Ejufque foli Filio, Suite du PSE AUME 118. Onnez-moi pour loi, D Seigneur, la voie où l'on fait les oeuvres de la justice dont vous êtes l'auteur, & je la rechercherai toujours. Donnez-moi l'intelligence, & j'approfondirai votre loi, & je la garderai de tout mon cœur. Conduifez-moi dans le fentier de vos commandemens › car j'aime ce fentier. Inclinez mon cœur vers les témoignages que vous rendez, & non pas vers l'avarice. Détournez mes yeux, afin qu'ils ne voyent point la vanité, donnez-moi la vie dans votre voie. Accompliffez la promeffe que vous avez faite à votre ferviteur, afin que l'on vous révere. Otez l'opprobre dont je crains d'être couvert; car vos jugemens font pleins de douceur. LEgem pone Domine viam juftificationum tuarum, & exquiram eam femper. * Da mihi intelle&tum, & fcrutabor legem tuam, * & cuftodiam illam in toto corde meo. Deduc me in femitam mandatorum tuorum, * quia ipfam volui. * * Et ambulabam in latitudine, quia mandata tua exquifivi. Et loquebar de teftimoniis tuis in confpectu Regum, * & non confundebar. Et meditabar in mandatis tuis, * quæ dilexi. Et levavi manus meas ad mandata tua quæ dilexi,*& exercebar in juftificationibus tuis. Vous le voyez, j'ai defiré avec ardeur vos commandemens ; donnez-moi la vie dans votre équité. Que votre miféricorde, Seigneur, vienne fe repofer fur moi, fauvezmoi felon votre promeffe. Et j'aurai une parole pour répondre à ceux qui m'infultent: je dirai, que j'ai efpéré en vos paroles. N'ôtez jamais de ma bouche la parole de vérité; parce que j'ai mis toute mon efpérance dans vos jugemens. Je garderai toujours votra loi, je la garderai éternellement. Je marchois au large parce que je recherchois vos commandemens. Je parlois devant les Rois des témoignages que vous rendez, & je n'en rougiffois pas. Je méditois vos ordonnances, pour lesquelles j'ai une tendre affection. Je levois mes mains vers vos ordonnances, pour lefquelles j'ai une tendre affection, & je m'exerçois dans les œuvres de la juftice dont vous êtes l'auteur.. t Suite du PSE AUME 118. Souvenez-vous de la Mmorefto verbi parole que vous avez tui servo tuo, dite à votre ferviteur,par in quo mihi fpem delaquelle vous m'avez difti. donné l'efpérance. Hæc me confolata eft in humilitate meâ, * quia èloquium tuum vivificavit me. Superbi inique agebant ufquequaque, à lege autem tuâ non declinavi. * |