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LA MORT

1605.

DE ROGER,

TRAGEDIE

IMITATION DE LOUIS ARIOSTE,

Par CHARLES BAUTER,

fous le nom de Méligloffe.

Neue Piece,

Ous ne nous arrêterons pas à cette Piece, qui n'eft qu'une groffiere Traduction de l'Ariofte, & ne préfente rien digne de l'attention du Lecteur. Elle eft cependant différente d'une autre du même nom, poftérieure à celle-cy de plufieurs années, Ces deux Tragédies parurent imprimées en 1605. avec quelques Poefies intitulées les Amours de Catherine, où Bauter célebre une certaine fille de Bayeux appellée Catherine Scelles, qui étoit fa Maîtreffe, & dont il vante la voix charmante, & les talens

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Et évenement a été présenté plus a

çois : Monchrétien eft le premier qui ait ofé le faire, peu d'années après qu'il eft arrivé. Comme il dédia fa piéce à Jacques I. Roy de la Grande Bretagne, propre fils de Marie Stuard l'Héroine de la Tragédie, il a voulu la placer à la tête de fes Ouvrages, quoiqu'elle foit la derniere de fa compofition. En confervant le fond de 'Hiftoire, & paffablement le carac

tere de cette malheureufe Reine d'Ecoffe, il a rejetté, autant qu'il a pu, l'odieufe réfolution d'Elifabeth fur les confeils pernicieux de fes favoris, & de l'Affemblée des Etats, qui, fi l'on en croit l'Auteur, ont fait violence à la Reine d'Angleterre, naturellement portée à la clémence. Daviffon, Gentilhomme de Marie Stuard, vient/lui annoncer fon fatal Arrêt. L'infortunée Reine remplit le quatrieme Acte de fes plaintes. Au cinquieme un Meffager raconte fa mort Héroïque. Le Chœur des Demoifelles veut la pleurer, mais le Meffager leur dit de changer ces cris funebres, en des chants de louanges, qui terminent la Tragédie.

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1605.

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1605.

PROCRIS

ου

LA JALOUSIE INFORTUNÉE,

TRAGI-COMEDIE,

D'ALEXANDRE HARDY.

LE fujet de cette Piéce eft affez fu

nefte au principal perfonnage pour mériter le nom de Tragédie, fi ce n'eft qu'on veuille dire, que pour juftifier fon titre, l'Auteur s'eft cru obligé de le traiter de la façon que voicy.

Le premier Acte eft un Dialogue entre l'Aurore & Céphale. Ce dernier ne fe rend qu'avec bien de la peine aux vifs empressemens de la Déeffe: Elle ne peut le gagner qu'en lui donnant des foupçons de la fidélité de Procris & Céphale ne s'engage qu'au cas qu'on lui en donne des preuves certaines.

Acte II. Scene I. le vieux Tithon

abandonné de fa volage époufe, for-me ces triftes plaintes.

TITHON.

Après avoir féché la fleur de nos Printems,
Mal propres à fournir leurs lafcifs pafletems,
Voilà comme ce fexe au Ciel, & en la terre,
Son venin contre nous indifférent defferre:
Il court infatiable après la nouveauté
Depuis que la vigueur nous manque & la
beauté.

Encore mon malheur eft d'autant plus ex-
trême

Que je ne puis mourir, toufiours en estat même.

Il faudroit cependant fonger à remédier à votre mal, lui dit Pritanne fon Confident.

TITHON.

Pourvoir à ce fcandale hélas ! de quelle forte

Veu qu'à grand peine un pied devant l'autre

je porte.

PRITAN NE.

La patience donc vous ferve de bouclier:
Un incurable mal voyez à pallier.

Pourquoy?

TITHON.

Dy

1605.

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