maîtresse, qu'elle vantait d'une haute excellence, bien qu'elles fussent très-médiocres ; et cela devenait ridicule. Mélisse loue ici la lettre que Dorante lui a écrite; et comme elle ne la lit point, l'auteur a lieu de croire qu'elle est aussi bien faite qu'elle le dit. Bien que d'abord cette pièce n'eût pas grande approbation, qua tre ou cinq ans après la troupe du Marais la remit sur le théâtre avec un succès plus heureux; mais aucune des troupes qui courent les provinces ne s'en est chargée. Le contraire est arrivé de Théodore', que les troupes de Paris n'y ont point rétablie depuis sa disgrâce mais que celles des provinces y ont fait assez passablement réussir. Il ne faut jamais juger d'une pièce par les succès des premières années, ni à Paris ni en province; le temps seul met le prix aux ouvrages, et l'opinion réfléchie des bons juges est à la longue l'arbitre du goût du public. (V.) FIN DE LA SUITE DU MENTEUR. VIE de Corneille, par Fontenelle. CINNA, ou la Clémence d'Auguste, tragédie. POLYEUCTE, martyr, tragédie chrétienne. Examen de Polyeucte. POMPÉE, tragédie. Examen de Pompée. . 328 397 LE MENTEUR, comédie. Examen du Menteur. LA SUITE DU MENTEUR, comédie. 403 480 481 Examen de la Suite du Menteur. 557 FIN DE LA TABLE DU TOME PREMIER. |