MERCURE. Une puiflance plus grande Confultez le Deftin, le Deftin vous commande, La fin de vos débats ne peut être plus prompte, Vous fçaurez qui des deux doit obtenir Thetis. NEPTUN E. J'y confens, au Deftin nous nous rendons fans honte, Il nous tient tous affujettis. 83898369331683 35933 A CTE III. Ne fe foûmet pas à toi! Tout fléchit fous ta loi, Tes ordres n'ont jamais trouvé de résistance. O Deftin ! quelle puiflance Ne fe foûmet pas à toi ? UN DES MINISTRES Malgré nous tu nous entraînes C'est toi qui nous amenes Tous les évenemens heureux ou malheureux. CH OE UR. O Deftin quelle puiflance Tout fléchit fous ta loi, Tes ordres n'ont jamais trouvé de réfiftance. Ne le foûmet pas à toi ? UN DES MINISTRES. C'eft en vain qu'un Mortel pleure, gemit, soupire, Fait la grandeur de ton Empire, En fait la Majefté. SCENE II. LES MINISTRES DU DESTIN, PELE’E. PELE'E. Miniftres du Deftin, je viens pour vous ap prendre Que dans ces lieux Neptune va fe rendre, Quel fpectacle plus doux peut jamai vous fater) CHOEUR. O Deftin quelle puiffance Ne fe foûmet pas à toi ? Tout fléchit fous ta loi, Tes ordres n'ont jamais trouvé de résistance. Ne fe foûmet pas à toi ? UN DES MINISTRES Les Cieux, l'Enfer, la Terre & l'Onde. Les Dieux ont partagé le Monde, Mais tu réunis tout fous un pouvoir plus grand. PELE'E. Daignez auffi fur mes peines fecretes Des Arrêts du Deftin être les Interpretes. CH OE U R. Nous ne répondons point aux Mortels curieux L'Oracle du Deftin n'eft que pour les grands PELE'E. 冰茶 Cielt en voyant ce Temple redoutable, De quel frémiflement je me fens agité ! Si je dois être heureux ou miferable; Le cache encor dans son obscurité, Qu'un Amant en est tourmenté ! Inflexible Destin, dans tes Loix éternelles Pour les Amans fideles? Non, non, je tâche en vain à flater mes ennuis, |