ENTRETIENS SUR LA PLURALITÉ Par Monsieur De FONTENELLE, de l'Academie Françoise. NOUVELLE EDITION, angmentée de Pieces diverses. Du vs A PARIS, du Palais, au Mercure Galant. M DCC XXIV. DED PRE FACE E suis à peu près dans le même cas où se trouva Ciceron, lors qu'il entreprit de mettre en fa Langue des matieres de Philosophie, qui jusque-là n'avoient été traitées qu'en Grec. Il nous apprend qu'on difoit que ses Ouvrages seroient fort inutiles , parce que ceux qui aimoient la Philosphie s'itant bien donné de la peine de la chercher dans les Livres Grecs, negligeroient après cela de la voir dans lcs Livres Latins , qui ne seroient pas Originaux , & que ccux qui n'avoient pas de goût pour la philosophie ne se soucioicnt de la voir ni en Latin vi en Groc. Acela il répond qu'il arriveroit tout le contraire , que ceux qui n'étoient pas Philosophes feroicnt tentez de le devc А |