»tuelle attraction, fe réunir & former » des globules plus gros.» Hamastatique ou la ftatique des animaux, &c. par M. Hales, &c. Geneve, 1744, pag. 81. que Il est donc conftant par l'expérience, les animaux donnent naturellement des fignes très - marqués d'électricité, au moins les hommes, les quadrupedes, dont les efpeces font très-nombreuses, les oifeaux, la foie, des infectes, les poiffons, les coquillages, &c. Peu importe ici que cette électricité animale foit produite, comme la chaleur animale, par le frottement mutuel des fluides & des folides, qu'elle réfulte d'un mouvement inteftin du fang, ou des folides les uns fur les autres, ou bien du frottement des globules du fang & des divers fluides dans les vaiffeaux capillaires. (Voyez Differt. fur la chaleur, par le docteur Martine 1751. pag. 269, &c.) C'eft une queftion dont nous ne connoîtrons peut-être la folution, qu'après qu'on aura réfolu G pas celle que la fociété royale de Gottingue a propofée: La respiration a-t-elle encore quelque ufage qui ne nous foit bien connu? Tire-t-elle de l'air un acide ou une matiere électrique, ou quelqu'autre chofe qui foit néceffaire à la vie? La cause de cet effet eft inutile à notre difcuffion; il fuffit que l'électricité animale, quel qu'en foit le principe, foit un fait certain, appuyé fur l'expérience la plus décifive. En bonne physique, on s'attache aux effets, en fuivant le flambeau de l'expérience & de l'observation, & on abandonne ordinairement la connoiffance des caufes qui eft fouvent pleine d'obfcurité & d'incertitude, & ne peut que retarder les favans dans leur marche : c'est à cette fage méthode qu'on doit les rapides progrès que les fciences ont faits dans ces derniers tems. CE SECTION II. Es principes fuppofés, examinons quelles font les maladies qui dépendent de la plus ou moins grande quantité de fluide électrique du corps humain, & quels font les moyens de remédier aux unes & aux autres. Afin que nos recherches ne laiffent rien à defirer, il est nécessaire de rapporter une distri̟bution méthodique des maladies, & de déterminer quelles font les claffes, les ordres, les genres & les efpeces de maladies qui dépendent du plus ou moins d'électricité du corps humain, & quels font les moyens de remédier aux unes & aux autres; de cette maniere, le fujet propofé fera parfaitement résolu. Il vaut mieux, pour cet effet, adopter une claffification reçue, que d'en former une qu'on pourroit foupçonner d'avoir été arrangée relativement à des deffeins particuliers. M. de Sauvages, célebre docteur en médecine, a donné dans fa Nofologie en 5 vol. in-8°. une excellente divifion des maladies. On peut y trouver, je le fais, quelques défauts, mais en général, c'eft un ouvrage qui a fait à fon auteur la plus grande réputation, & dont le fuccès a été le même en France, en Angleterre, en Allemagne & en Suede. Jufqu'à préfent on ne connoît point d'autre diftribution. auffi générale, au moins il n'y en a aucune qui foit aufli univerfellement adoptée. Dans le fyftême de cet auteur toutes les maladies connues font comprifes dans dix claffes. MALADIE S. CLASSES. I. Les affectations de la fuperficie. II. Les maladies fébriles, ou les III. Inflammations ou maladies inflammatoires. M. inflamm. feu phlegmafia. IV. Maladies fpafmodiques ou convulfives. M. convulfivi feu convulfiones. V. Maladies dypfnoïques, ou ef VI. Foibleffes, ou paralyfies. tates. VII. Maladies dolorifiques ou Nous fuivrons cette diftribution, & nous adopterons également, fans nous permettre d'y rien changer, les caracteres génériques de cet auteur, con |