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fymptome eft la roideur & la contraction d'une partie mufculeufe, ou la tenfion involontaire de tout le tronc. Les principaux genres font le ftrabifme, l'obftipité & la contracture.

Ordre II. Spafmes toniques univerle tetanos & le cutoque,

fels, tels

que

catoohus de Galien.

Ordre III. Les fpafmes cloniques partiaux, qui font des maladies cloniques, accompagnées d'un mouvement convulfif ou de tremblement, toujours forcé & involontaire, fans fièvre inflammatoire, ni dyspnée confidérable ou conftante. 1°. La fouris, Nystagmus. 2°. Le tic, Trifmus, qui eft une contraction ou une agitation clonique, fou vent bruyante, de la mâchoire inférieure vers la fupérieure. 3°. Le mouvement convulfif, convulfio, qui n'est autre chofe que l'agitation violente involontaire, & non périodique d'un membre en particulier, les fonctions de l'ame confervant leur liberté. 4°. Le tremblement, Tremor, c'eft le mouve

ment involontaire, par allées & par venues de quelque membre fans fentiment de froid. 5o. La palpitation.

Ordre IV. Spafmes cloniques univerfels, dont les divers genres font: 1°. Le friffon, Rigor ou tremouffement forcé de la peau, avec un fentiment de froid intercutané. 2°. L'ecclampfie, Ecclampfia d'Hippocrate. 3°. L'épilepfie, 4°. Les vapeurs, Hifteria. 5°. L'hyeranofe. 6°.Le fcelotyrbe de Galien. 7°. Le béribéri des Indiens.

La caufe du plus grand nombre des maladies de cette famille, dépend d'une affluence plus abondante de fluide nerveux dans les organes qui lui font propres; & felon plufieurs phyficiens électrifans, le fluide nerveux n'eft autre chofe que le fluide électrique. Voyez les preuves de cette affertion dans les fameufes Thefes de phifiologie, foutenues par M. JeanThecle-Félicité du Fay, fous la préfidence de M. de Sauvages; & la Differtation de médecine fur la vertu électrique, appliquée à la guérifon de l'hémiplégie,

dans les difp. medic. Halleri, tom. 2: ainfi que le Recueil d'électricité médicale, tom. 2, p. 28;; jufqu'à la page 448. Il me feroit facile de donner un précis de ces preuves, mais elles font connues, & je me contente d'indiquer les ouvrages qui les contiennent, pour ne pas donner trop d'étendue à ce mémoire. Mais quand même le fluide nerveux n'auroit pas une identité parfaite avec Je fluide électrique, on ne pourroit s'empêcher de convenir avec tous les phyficiens, fans en excepter aucun, que ces deux fluides ont entr'eux la plus grande analogie; ce qui revient au même, relativement à notre objet.

Qu'on électrife une perfonne quelconque; fi on tire des étincelles de divers muscles, on les verra agités de mouvemens convulfifs. L'étincelle qu'on tire détermine l'affluence d'une grande quantité de fluide électrique qui devient vifible fous la forme d'étincelle; & cette affluence produit le mouvement fpafmodique ou convulfif des

divers muscles. On eft donc autorisé par l'expérience la plus fûre & la plus décifive, à foutenir que les mouvemens fpafmodiques dépendent en général d'une grande affluence de fluide électrique. Un des premiers phyficiens qui aient fait ces fortes d'obfervations, eft M. Jallabert. Cet auteur, en parlant de ces mouvemens convufifs, produits par les étincelles électriques, s'exprime ainfi dans fes Expériences fur l'électricité, Paris, 1749. « Je les ai souvent » obfervés dans les muscles du carpe, » & des doigts de la main d'un bras paralytique; & fuivant que je tirois » l'étincelle des muscles extenfeurs ou flechiffeurs, ces parties, quoique pri»vées de fentiment & du mouvement » dès long-tems, fe mouvoient à ma » volonté d'une maniere très-marquée. » Les extrêmit és nerveufes des muscles, >> qu'on nomme aponevrofe & tendon, >> m'ont paru donner les étincelles les plus » fortes & les plus douloureuses, pag. » 88,». Il dit encore que cette méthode

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d'agir fur les muscles feroit propre aux démonftrations de myologie, & à donner une idée générale de cette fcience; car en même tems qu'on indique un muscle, fes ofcillations en montrent à l'œil l'ufage par l'agitation de la partie folide à laquelle il est attaché, ibid. pag. 265.

J'ai fouvent fait ces fortes d'expériences fur des perfonnes qui n'étoient atteintes d'aucune maladie, pour démontrer que, contre leur volonté, je pouvois, par le moyen de la fimple étincelle électrique, faire mouvoir à mon gré les différentes parties de leur corps. On ne peut donc douter que le fluide électrique ne foit une caufe du mouvement mufculaire, & conféquemment des fpafmes & des convulfions. Il y a quelques années que je m'occupai, dans d'autres vues, de plufieurs expériences fur les nerfs, lefquelles ont le plus grand rapport avec le fujet préfent. Un épileptique étant mort, je fis couper par un chirurgien quelques-uns de fes nerfs;

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