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LA VESTALE,

Dans un pot-pourri, parodie de la Vestale, par Désaugiers, on trouvé le couplet final rapporté plus bas, faisant dénouement. On sait que la Vestale est condamnée à être enterrée vive, mais qu'elle est délivrée par le vaillant Licinius, à la grande joie de toutes les Vestales.

AIR: Oh! mon Dieu, que je l'échappe belle.

Oh! mon Dieu! que je l'é-chap- pe

belle, Dit en sor-tant l'cou Aud'sus du

trou la de-moi - sel- le, Au bon Dieu j'devons

une fièr' chandelle, Car je-n'pou-vons

pas m'dis-si-muler qu'j'étions bien bas.

AIR: 0 filii et filiæ.

Tant' y'a que 'cou-ple s'é- pou

sa, Et qu’chaq' ves - tal' dit,

vo - yant

ça: Quand est-c' qu'autant m'en ar--ri

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Voici le jugement en vers d'un gascon sur l'auteur du Dormeur éveillé, opéra représenté en 1784.

On n'est plus vrai, ni plus habile,
Selon moi, que ce jeune auteur
Il nous annonçait un dormeur,
Et sandis! il en a fait mille.

LES CLAQUEURS D'AUTREFOIS.

Un amateur payant au parterre vit un homme applaudissant à tout rompre et criant en même temps : Ah! que c'est mauvais ! Il lui demanda raison de cette conduite. « C'est, répondit-il, que mes mains sont payées pour applaudir. J'ai promis,je tiens parole; << mais je suis connaisseur, et tout en bat<< tant des mains je dis que cela est mau<< vais ! »

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LA RÉPLIQUE.

Un grand seigneur ayant titre à inspecter les actes d'une administration théâtrale voulut imposer à une forte amende les sociétaires qui avaient cessé au quatrième acte uue tragédie nouvelle :

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« Je voudrais bien voir Votre Excellence << jouer un rôle avec nous, et qu'elle fûtsifflée

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« mine qu'elle ferait au cinquième, » lui répliqua un acteur.

L'amende n'eut point lieu.

L'ACTEUR TUÉ.

On raconte qu'autrefois un ambassadeur français de la cour d'Espagne, furieux de voir dans un mimodrame un Espagnol terrasser un chevalier français, s'élança sur le théâtre en présence des spectateurs et passa son épée au travers du corps de l'acteur qui faisait le rôle de l'Espagnol.

LA SALLE PLEINE.

A une première représentation, un nombre considérable d'amis d'un auteur ayant été placés dans la salle par une entrée secrète avant l'ouverture des portes, un monsieur,

qui avait bien payé son billet au bureau furieux de ne se pouvoir placer, s'écria; « C'est honte qu'on laisse emplir cette vaste « salle avant que personne y soit entré. »

ELLEVIOU.

Jeune encore cet artiste célèbre, sociétaire du Théâtre-Feydeau, abandonna la scène dont il était un des ornements; la nature et une belle instruction en avaient fait le comédien le plus gracieux et du meilleur ton de la capitale. On rapporte qu'en 1794 ou 1795, se promenant avec M. Pradher pianiste, sur le boulevard des Capucines à Paris, ils eurent pitié d'une pauvre famille de chanteurs ambulants dont le clavecin était désert et auxquels leurs petits talents n'attiraient rien!... Les deux jeunes élégants artistes résolurent de procurer en un quart d'heure une ample recette à ces artistes nomades. M. Pradher se mit au clavecin et Elleviou chanta plusieurs de ces romances

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