ÆäÀÌÁö À̹ÌÁö
PDF
ePub

aujourd'hui même il a son traitement), et qu'une telle chose ne pouvait être accordée. Mr. Thomson, en ayant écrit à son Gouvernement, reçut une réponse conforme au vou de notre Gouvernement, et en conséquence ne l'admit point au service. Une ou deux années après, lorsque Mr. Murray vint en ambassade, et qu'il fut arrivé à Téhéran, il commença à faire de nouvelles démarches pour l'affaire de Mirza Hachim Khan, et demanda pour lui une augmentation de traitement. Le Gouvernement Persan, considérant que ses appointements étaient suffisants pour lui, et que plusieurs fois il avait accordé antérieurement de telles demandes pour différentes personnes. pensa que les choses doivent avoir de certaines bornes, et ne voulut point consentir à cette demande-ci.

Le susdit Ambassadeur posa alors de nouvelles demandes; il voulut le faire entrer au service Anglais comme Agent à Chiraz, et en écrivit officiellement à notre Gouvernement, mais comme d'après les Traités, le Gouvernement Anglais ne peut tenir d'Agent dans d'autres villes que Tabreez, Téhéran, et Bender Bushire, le Gouvernement Persan n'y consentit point. Le susdit Ambassadeur fit pour cette affaire beaucoup de démarches, tant qu'enfin il fit venir dans le voisinage de l'Ambassade Anglaise la famille de Mirza Hachim Khan, qui demeurait dans le quartier de Sengaletch; mais comme sa femme est de la famille Royale,

I know not to whom this alludes, but I can affirm that Mr. Murray never asked or obtained any such favours from the Persian Government.

The British Mission has native agents at Shiraz, Ispahan, Meshed, and Asterabad, who are known as such to the Persian authorities. Moreover, on one occasion the present Prime Minister sent one of his own employés all the way to Shiraz to be punished in the presence of the British agent, whom he had insulted.

Meerza Hashem Khan's family left the quarter called Sengaletch in the month of June, in consequence of a misunderstand

et que cette manière d'agir était contre le décorum dû à son rang, et contre la religion Musulmane, et que cela pouvait fomenter une sédition, le Gouvernement Persan fit en conséquence sortir cette femme de là et l'envoya dans la maison de son père, Fan Ahmet Aly Mirza. C'est alors que le dit Ambassadeur commença à agir avec véhémence, et écrivit officiellement ce qui suit:

1. Qu'on ferait venir la femme de Mirza Hachim Khan de la maison de son père dans l'environ de l'Ambassade Anglaise, et qu'on la remettrait à son mari.

2. Que Mirza Hachim Khan serait fait Agent de Chiraz. 3. Que son Altesse le Premier Ministre viendrait à l'Ambassade faire des excuses.

ing between his wife and his mother; to the latter belonged the house they there inhabited.

The house they occupied in the Mission quarter was hired by the Meerza in the middle of October, whereas Mr. Murray's announcement of the appointment to Shiraz was about a month later.

Les grands du Gouvernement Persan ne voulant point exposer l'honneur d'une femme de la famille Royale, et voulant conserver l'amitié du Gouvernement Anglais, décidèrent qu'on confierait à Mirza Hachim Khan sa femme, et qu'il irait demeurer où il voudrait, excepté dans le voisinage de l'Ambassade Anglaise. Pour l'Article II, qui était contraire aux Conventions et surtout à la justice, et en considération du susdit Ambassa

deur, qui pensait que les émolu

ments de Mirza Hachim Khan

n'étaient pas suffisants, le Gou

vernement voulut de son propre

gré lui accorder une certaine augmentation Quant à

Somme comme

ses appointements.

de

Mr. Murray simply demanded her restoration to her husband.

l'Article III, il était par trop con

tre le Gouvernement Persan; il n'y avait jamais eu un tel précédent, et jamais chose aussi extraordinaire n'était arrivée de faire une demande tellement rebutante; on ne pouvait y consentir. Néanmoins le Gouvernement Persan, afin de conserver l'amitié et la bonne entente qui existaient depuis plusieurs années entre les Gouvernements, décida que le Ministre des Affaires Etrangères irait donner cette satisfaction. Mr. Murray n'ayant été content sur aucun de ces points, le 9 Rebbi-ul-evvel (le 20 Novembre, 1855), baissa son pavillon, et après quelques jours demanda un Mehmandar et partit pour Tabrez. Cet événement, dans toute sa vérité, est tel que nous venons de le rapporter dans cette "Gazette," et toute personnne qui a de la justice ou qui a été témoin des faits, attestera que cette affaire ne méritait pas tous ces démêlés. Le susdit Ambassadeur s'est trop pressé et n'a pas eu assez de patience; comme il était nouvellement arrivé, et qu'il ne comprenait point les coutumes du pays, ses ennemis, dans le déguisement de l'amitié, en ont été les instigateurs, et ont saisi l'opportunité de cette petite affaire pour servir à leurs desseins, et à l'aide de ce prétexte ont fait parvenir l'affaire à un degré aussi sérieux. Réellement le Gouvernement Persan a toujours usé de prévenances; il a toujours observé, en tout point, avec les Gouvernements les Conventions établies, et n'a jamais été en arrière avec

This is untrue; the present Prime Minister's predecessor in office, the Ameer Nizam, called upon Sir J. Sheil to apologise for an insult offered by the local authorities to the British Consul at Tabreez.

Mr. Murray remained in Tehran 16 days after striking his flag.

aucun Gouvernement sous ce

rapport. Encore dans notre livre

saint (le Coran), ainsi que dans les traditions du Prophète (que la bénédiction, &c.), il est ordonné d'observer les Conventions, alors nous savons donc bien qu'il le faut; du reste, beaucoup d'étrangers, à ce sujet, l'ont éprouvé. Il est écrit: "Tenez les promesses que vous avez fait, exé. cutez-les, parceque une promesse est sainte, et le signe de la foi est de tenir sa promesse; ainsi il est indispensable d'exécuter sa promesse, et celui qui ne l'exécute pas est un impie."

On a écrit aussi dans le "Journal de Constantinople” du 13 Djemadi-ul-evvel, qu'après le départ de Mr. Murray on avait renvoyé le Consul Anglais, et aussi que Mirza Hachim Khan est d'une des familles marquantes de la Perse, et que par des raisons d'inimitié on lui avait enlevé son emploi, on l'avait mis à l'amende, on avait saisi ses biens, et que beaucoup d'avances lui avaient été faites ces choses sont tout-à-fait controuvées et fausses; le Consul du susdit Gouvernement réside à Téhéran, jouissant de toute la considération possible, et dans l'exercice de ses propres fonctions, et il n'a jamais été commis envers lui le moindre manque de respect. Mirza Hachim Khan aussi a conservé son rang et ses biens; le tout est tel que nous l'avons mentionné, et aucun préjudice ne peut lui être causé; du reste il y en a beaucoup comme lui en Perse, parmi les grands, qui n'ont aucune considération;

Persians of respectability are prohibited from visiting Mr. Stevens, or receiving him at their houses.

mais il ne lui a été fait aucun tort, et jouissant la protection Royale il avait de quoi pourvoir à son entretien. On n'a pas emprisonné non plus sa femme, mais il était de l'honneur du Gouvernement de conserver l'honneur de cette femme; c'est pour cette raison qu'on lui fit quitter le voisinage de l'Ambassade Anglaise, et qu'on l'envoya à la maison de son père; actuellement même elle jouit de toutes les prérogatives dûes à son rang, et elle est dans les bonnes grâces du Roi. On a écrit aussi qu'il était couvenu entre les Gouvernements Persan et Anglais, que les personnes employées à l'Ambassade seraient, ainsi que leurs familles, sous la protection Anglaise. Le Gouvernement Persan répond à cela, que cette condition n'a été faite à aucune époque et avec aucun Gouvernement, et de plus elle est regardée par lui comme arbitraire.

Malgré tout cela le Gouvernement Persan éprouve beaucoup de regret pour ce qui est arrivé, et il fait tout son possible pour respecter les Conventions, et pour conserver les bonnes relations qui existent depuis plusieurs années.

Il ne réculera pas un instant, tant qu'il pourra le faire pour contenter et satisfaire le Gouvernement Anglais, et il espère que le Gouvernement Anglais, sur les démarches non comprises et prématurées de son Excellence l'Ambassadeur, qui a agi d'après les paroles de personnes hostiles,

She was and still remains imprisoned, although in the house of her brother; and at one time a watch was placed over her, to prevent her communicating with any person.

The King on two occasions ordered the woman's brother to destroy her, which he evaded by pleading her pregnancy; the act would, under such circumstances, have been a gross violation of the Mussulman law.

The most simple reply to this unfounded assertion will be afforded by the following extract of Article VI of the Russo-Persian Treaty of 10th February, 1828:*

"Les sujets Persans faisant de la suite du Ministre, ou du Chargé d'Affaires et des Con. suls, et nécessaires pour leur service, jouiront, tant qu'ils se trouveront près d'eux, de leur protection à l'égal des sujets Russes."

Her Majesty's Government are in possession of ample documentary evidence to test the sincerity of the friendly sentiments here expressed.

* Vol. XV. Page 669.

« ÀÌÀü°è¼Ó »