ARPALIS..

Eh fans fortir d'icy:

Ma tante, expliquez vous,pourquoy tant de miftere
Dechargez voftre cœur, fongez que la colere
N'eft utile chez vous, que pour monfieur Chiros

Me DE FATENCOUR

He ma niece....

ARPALIS.

Je vay

dire tout en deux mots;

La chofe peut fervir, il faut que je l'explique,
Monfieur ayme ardemment ma coufine Angelique,
Je fçay mefme de plus qu'elle ne le hait pas,
On peut les uniffant terminer leurs debats,
Et fi l'on m'en veut croire un heureux mariage,
De la paix faite entre eux, dans peu fera le
gage.

Voila le grand fecret qu'on veut diffimuler.

VAL CREUX.

J'aurois pris deffus mon temps pour vous parler,

Mais puis qu'elle a tout dit, c'eft par leur hy

...menée,

Que la hayne entre vous, doit eftte terminée, Tous deux également l'un de l'autre charmez, Malgré vos differens fe font toûjours aymez, Peut-on mieux reunir l'une & l'autre famille.

ARPALIS.

C'a mon encle, & matante agréez..._

L

FATENCOUR.

Quoy ma fille,

Auroit pris de l'amour pour monfieur d'Mimarets?

VALCREUX.

Ouy monfieur j'en fais feur, & de font des fecrets, Que vous pouvez fur l'heure apprendre d'elle

mefme.

Paifque ha coufine ayme,

Ne vous oppofez plus à l'heureuse unions,
Qui finit pour jamais voltre divifrom:
Voftre gloire par là ne fera point blessée.

FATENCOUR.

Non non, ma niece, non, de n'est pas ma pensée.

ARPALIS.

Oh jen'en doute pas; mais il faut aujourd'huy. Qu'en faveur de leurs feux vous nous difiez un Oly.

D'ISLMARETS,

Daigne me pardonner-un amour temeraire,
Qu'un malheur impreveu m'a forcé de vous faire.
Cent fois je vous aurbis declaré cet amour;

Mais pour nous, vofte hayne augmentoit chaque jour

Ou

Oubliez-la Madame, & donnez à ma flame,
Pour finir vos difcards, Angelique pour femme,
Et n'aidez point au fort à m'eftre rigoureux,
Quand il ne tient qu'à vous que je ne fois heureux.
ARPALIS.

Qui ne dit mot confent, je repons pour ma Tante,

MS FAT ENCOUR,

He ma Niece....

ARPALLS

Mon Dieu vous en eftes contente,

Je le voy dans vos yeux; pourquoy tant refister ; Ah voicy ma coufine, il la faut écouter,

SCENE derniere.

Mr & Mmc FATENCOUR,FONDNID, D'ISLMARETS, VAL CREUX, ANGELIQUE, ARPALIS, LOISONNIERE, CRISPIN, FLORINE, LA TOUR.

FATENCOUR.

Approchez, eft il vray ce

Pprochez, eft-il vray ce qu'on me fait enten

Aymez-vous

ANGELIQUE.

[dres

Ouy, je n'ay pu m'en deffendre s

FATENCOUR

Quoy ma fille,

Auroit pris de l'amour pour monfieur d'Imarets?

VALCREUX.

Ouy monfieur j'en fais feur, & de font des fecrets, Que vous pouvez fur l'heure apprendre d'elle mefme. à Crifpin

Va la faire venir.

ARPALIS.

Puifque ma coufmeayme,

Ne vous oppofez plus à l'heureuse union,
Qui finit pour jamais voltre divifrom:
Noftre gloire par là ne fera point blessée.

FATENCOUR.

Non non, ma niece,non, de n'est pas ma pensée.

ARPALIS. A

Oh jen'en doute pas; mais il faut aujourd'huy. Qu'en faveur de leurs feux vous nous difiez un Quy

ADÍSL MARETS,

Daigne me pardonner un amour temeraire,
Qu'un malheur impreveu m'a forcé de vous taire.
Cent fois je vous aurbis declaré cet amour;

Mais pour nous, vofte hayne augmentoit cha

que jour

Ou

Oubliez-la Madame, & donnez à ma flame,
Pour finir vos difcords, Angelique pour femme,
Et n'aidez point au fort à m'eftre rigoureux,
Quand il ne tient qu'à vous que je ne fois heureux.

ARPALIS,

Qui ne dit mot confent, je repons pour ma Tante.

Mon Dieu vous en eftes contente,

Je le voy dans vos yeux ; pourquoy tant refister ; Ah voicy ma coufine, il la faut écouter.

SCENE

derniere.

Mr & Mmc FATENCOUR,FONDNID, D'ISLMARETS, VAL CREUX, ANGELIQUE, ARPALIS, LOISONNIERE, CRISPIN, FLORINE, LA TOUR.

FATENCOUR.

Pprochez, eft-il vray ce qu'on me fait enten

Aymez-vous Monficur?

ANGELIQUE.

[dres

Ouy, je n'ay pu m'en deffendre: