CRISPIN. Pourquoy tout doux, jernye ay-je tort? NICOLA S. CRISPIN. 'elle s'en aille, ou bien...... FLORIN E. Non. Enfin Je te quitte la place, L'accez te prend, il faut attendre qu'il fe paffe. CRISPIN. Lle a morbleu bien fait, encor un mot ou deux, NICOLAS. Monfieur Crifpin, vous eftes orageux ! Mettre la main deffus, çà n'est pas d'un brave. homme : Èft-ce que vous avez veu battre une fille à Rome ? CRISPIN. J'ay bien veu pis encor, ce n'eft rien que cela Düy ce font gens malins; car quand je me recorde, CRISPIN. Il fçait trop bien comment...... N'importe je m'en vas J'ay peur que de fa part on ne viennne à nos trouffes: On pourroit nous trouvant, nous fangler des efcouffes, Qui nous...... Mais écoutons j'entens quelqu'un, adieu. CRISPIN. Allons, il ne faut pas demeurer en ce lieu. Fin du premier Alte. C 3 ACTE ANGELIQUE. Uoy tu riras toujours ? FLORINE. Ma foy les coups de gaulės, Ont methodiquement aplaty fes épaules, Son jufte au corps fans doute,eftoit net par derriere L'accident eft fâcheux, je plains de Loifonniere. Je ne fçaurois le plaindre, & puis que le hazard ANGELIQUE, Qu'il n'ait pas reconnų Crifpin! FL FLORIN E. Je vous l'affeure, Tant de bras ont chargé fur luy tout à la fois, Que fans tourner vifage, il s'eft fauvé du bois. L'un l'affublant d'un fac & faififlant fa brette..... S'il n'eut eu le pied bon fa fortune eftoit faite, Ils l'alloient étriller tout du long. ANGELIQUE, Mais enfin, Tout capagnard qu'il eft,c'est toujours mó cousin, FLORIN E. Que fait la parenté quand on cft ridicule. ANGELIQUE. Tu parles franchement, FLORINE. Moy que je diffimule, Quoy que née en Province, il faut que je confeffe, Les fix mois qu'à Lyon on vous a retenuë, La lecture fans doute ayde fort à l'efprit, C'eft un mets fauoureux dont le fuc le nourrit : J'ay donc du Naturel, Madame ? ANGELIQUE. Il n'en eft gueres, Qui fçachent au befoin fe mieux tirer d'affaires, Eh ce n'eft pas tant pis. Mais Monfieur d'Islmarets, ANGELIQUE. attendre. Voicy l'heure donnée, il eft temps de s'y rendres Mais helas! que je crains. FLORINE. Vous doutez de fa foy Tous fes empreffemens me le font trop connoître, De fon Pere & du mien, par où forcer l'obstacle. Quand le deftin s'en mesle, il faut que tout luy cede, Ce qu'il a fait pour eux ; il le fera pour vous, AN |