Je voudrois rétablir la paix & la donceur. Il me paroît content, PAMPHILE. Les troubles, les chagrins dont je me fens preflé. DAVE. S'il eft inftruit des maux dont il est menacé....... CARIN à Pamphile. Ecoutez ce qu'il dit. DAVE. Il court toute la Ville Et de nous rencontrer il n'eft pas bien facile. De quel côté tourner? CARIN à Pamphile. Je vais Dave? Que ne luy parlons-nous ? DAVE. PAMPHILE. DAVE. [vous ? Qui, Dave Ah, Monfieur, c'est donc E vous auffi, Carin? Allegreffes, merveilles ! PAMPHILE. CARIN.. Je n'ay recours qu'en toy. DAVE. Eh, merci de ma vie Un moment de repos. Je fçais vos embarras. Vous craignez d'époufer? Vous, de n'épouser pas €'dt cela. CARIN PAMPHILE Tu l'as dit. DAVE. Oh, ceffez de vous plaindre Jufques icy tous deux vous n'avez rien à craindre Vous n'épouferez point, vous dis-je, Philumene, PAMPHILE. D'où le fcais-tu, dy-moy. > DAVE. Je le fçais, & fort bien. Votre Pere tantôt, par forme d'entretien, M'a dit: Dave, je veux fans tarder davantage, De mon fils aujourd'huy faire le mariage. Paffons. Vieillard jazant tient difcours fuperflus, Dont tres-heureusement je ne me fouviens plus. Au même inftant, rempli d'une douleur mortelle, COMEDIe nouvelle. Je cours pour vous porter cette Je gagne 29 Je vais droit à la Place, où ne vous voyant point, le me trouve pour lors affligé de tout point. ! la hauteur; & là, tout hors d'haleine, En cent lieux differens où mon il fe promene, Elevé fur mes pieds, je m'apperçois fort bien, • Que je découvre tout, & ne difcerne rien. Je defcens promptement, je rencontre Byrrhic. Avec empreffement je le prie & reprie De me dire en quel lieu vous êtes. Ce nigaut Eh bien, aprés? D A V E Aprés, plus gaillard, plus difpos,. T'arrive à la maison de Chremés auffi-tôt. A Je confidere tout avec exactitude. Un feul valet, fans foin, & fans inquiétude, Et malgré le grand froid ronfloit avec plaifir. PAMPHILE.. Pourfui. DA VE.. Cette maifon m'érome, D'où perfonne ne fort, où n'aborde personne, }^ Où je ne vois amis, parentes, ny parens, Ny meubles fomptueux,, ny riches vêtemens Ou l'on ne parle point de mafique, de dancerC Ah Dave! PAM PHILE. DAVE. Cet himen a-t-il de l'apparence? Je ne fçais que penser. DA VE. Que me dites-vous la C'eft tres-certainement un conte que cela. Je fais plus. A l'inftant j'entre dans la cuifine. Je n'y vois qu'un poulet d'affez mauvaise mine, Un feul petit poiffon qui dans l'eau barbortoit, Un Cuifinier tranfi qui dans fes mains fouffloit.. CARIN Dave, tu me parois comme un Dieu tutelaire. Eh! vous n'en êtes pas encore où vous pensez... DA VE. Eft-ce affez? Dites-mov, s'il vous plait, eft-ce ainfi qu'on raisonne Vaje n'oubliray rien. Je ferois plus encore SCENE I V. PAMPHILE, DAVE. PAMPHILE. Ais pourquoy donec mon pere à ce point nous MAis DAVE. Il fait bien ce qu'il fait, vous l'allez avoiter. Je me prepare à tout. DAVE Ne vous y trompez pas. Dans de nouveaux chagrin n'allez point vous plonger. PAMPHILE. La chaffer! jufte ciel ! DAVE N'en doutez nullement. |