Nous n'avons pû pour vous en faire qu'un neveu. Elle s'en va.

SCENE DERNIERE.

LA MARQUISE, FALAISE.

A

FALAISE..

H! mon Maître pour vous va mettre tout en
feu,

Mettre en combuftion leurs biens de Normandie :
Mon Maître à fes voifins pire qu'une incendie ;
Va venger en plaidant votre amour méprifé.
Brûlez d'un plus beau feu. Que ce cœur embrafé
D'amour, foit poffedé d'un amour de chicane ;
Il faut pour triompher d'eux tous par notre or-

gane,

bas.

Epoufer le Marquis de Procinville.... ou moy. LA MARQUISE.

Mon feul foulagement dans tout ce que je voy, C'eft de tourner en fiel cet amour qui me gêne,, Oui, je vais me livrer toute entiere à la haine.

Fin du cinquième & dernier Alles.

J

APPROBATION.

'AY lû par ordre de Monfeigneur le Gardes des Sceaux une Comedie qui a pour titre: La Reconciliation Normande. Je n'y ai rien trouvé qui en puiffe empêcher l'impreffion. A Paris ce vingt-fept Mars mil fept cens dix-neuf.

DE MONIRI

COMEDIE

EN VERS

EN UN ACTE.

Pat Monfieur DU FRESNr.

Chez

A PARIS,

FRANCOIS LE BRETON, Quay de
Conty, à l'Aigle d'Or.

&

PIERRE RIBOU, Quay des Auguftine

à l'Image Saint Louis.

M. DCC. XIX.

Avec Approbation & Privilege du Rey.

LE DEDIT.

COMEDIE.

SCENE PREMIERE.

ISABELLE, VALERE. chacun de fon côté

VALERE.

fens fe voir.

Uoy! ne pouvoir tirer raifon de mes deux tantes!

ISABELLE.

Je n'en puis revenir. Quelles extra
vagantes!
VALERE.

Oüy, plus j'y penfe, & moins je vois d'expediens...

ISABELLE.

Avoir pour un neveu des procedez crians!

VALERE.

Nous n'en tirerons rien.

ISABELLE.

O Dieux!

VALERE.

Tantes cruelles.

Depuis dix ans toûjours injuftices nouvelles,

Jufte Ciel!

ISABELLE. s'appercevant tous deux.
Quel travers Mais...