Annales dramatiques: ou, Dictionnaire général des théȧtres ...

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Hénée, chez Babault, 1811

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474 ÆäÀÌÁö - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte, j'en murmure; L'air même que vous respirez, Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
304 ÆäÀÌÁö - Contre l'affreux dessein d'attenter sur soi-même. Hippolyte la hait presque autant qu'elle l'aime ; Rien ne change son c©«ur ni son chaste maintien. La nourrice l'accuse : elle s'en punit bien; Thésée a pour son fils une rigueur extrême. Une grosse Aricie...
306 ÆäÀÌÁö - Il faut leur pardonner, parce qu'on est chrétien; Mais on sait ce qu'on doit au public, à soi-même. Damon, pour l'intérêt de cette s©«ur qu'il aime, Doit de ces scélérats châtier le maintien ; Car il serait blâmé de tous les gens de bien, S'il ne punissait pas leur insolence extrême. Ce fut une furie, aux crins plus noirs que blonds, Qui leur pressa du pus de ses affreux tétons Ce sonnet qu'en secret leur cabale idolâtre. Vous en serez punis, satiriques ingrats, Non pas en trahison,...
397 ÆäÀÌÁö - Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre : Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
431 ÆäÀÌÁö - Monsieur, lui dis-je, nous approuvions, vous et moi, toutes les sottises qui viennent d'être critiquées si finement, et avec tant de bon sens ; mais croyez-moi, pour me servir de ce que saint Rémi dit à Clovis, il nous faudra brûler ce que nous avons adoré et adorer ce que nous avons brûlé.
377 ÆäÀÌÁö - ... le transformera en air. Cette économie intérieure du spectacle en musique , fondée d'un côté sur la vérité de l'imitation, et de l'autre sur la nature de nos organes, doit servir de poétique élémentaire au poète lyrique. Il faut, à la vérité, qu'il se soumette en tout au musicien ; il ne peut prétendre qu'au second rôle : mais il lui reste d'assez beaux moyens pour partager la gloire de son compagnon.
305 ÆäÀÌÁö - Il veut juger de tout et n'en juge pas bien. Il a pour le Phébus une tendresse extrême. Une s©«ur vagabonde, aux crins plus noirs que blonds, Va par tout l'univers promener deux tétons, Dont, malgré son pays, Damon est idolâtre. Il se tue à rimer pour des lecteurs ingrats. L'Enéide, à son goût, est de la mort-aux-rats.
108 ÆäÀÌÁö - Dans ce composé tout est mensonge , mais tout est d'accord ; et cet accord en fait la vérité. La musique y fait le charme du merveilleux, le merveilleux y fait la vraisemblance de la musique : on est dans un monde nouveau ; c'est la nature dans l'enchantement et visiblement animée par -une foule d'intelligences , dont les volontés sont ses lois.
201 ÆäÀÌÁö - Jamais dans mes chansons on n'a rien vu d'immonde. Soigneux de ménager, quand il faut que je fronde, (Car c'est en censurant qu'on plaît au spectateur), Sur l'homme en général, tout mon fiel se débonde. Jamais contre quelqu'un ma Muse n'a vomi Rien dont la décence ait gémi ; Et toujours dans mes vers la vérité me fonde. D'une indolence sans seconde, Paresseux s'il en fut, et souvent endormi ; D'un revenu qu'il faut, je n'ai pas le demi.
175 ÆäÀÌÁö - En vain vous étalez une scène savante : Vos froids raisonnements ne feront qu'attiédir Un spectateur, toujours paresseux d'applaudir, Et qui, des vains efforts de votre rhétorique Justement fatigué, s'endort ou vous critique.

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