CEPHISE. Ce n'eft point parce que je danfe mal que je n'y veux point aller. MARTON. Sommes-nous prefts, allons-nous-en, nous mangerons aprés. CEPHISE. Où me fuis-je fourrée ! LUCILLE. Marton ne vient-elle pas ? MARTO N. ERASTE. Ne t'endors pas au moins, quand il faudra nous ouvrir. MARTON. Je ne m'y fie pas, je vais prendre la clef. ******* SCENE VIII. PASQUIN feul. Bale revenit cela feroit tout à-fait drôOnne petite vie, par ma foy, fi l'on le, ce font leurs affaires; la mienne eft à prefent de voir s'il n'y a point quelqu'une de les bouteilles de trop. Voila justement ce qu'il me faut. A vous, Monfieur Palquin, Monfieur je vous fuis fort obligé, allons donc point de façon, je fuis voltre ferviteur; il faut que vous me faffiez raifon de la fanté que je viens de vous porter. Ah de tout mon cœur, beuvez donc. Voila un brave homme; ta, ra, ta,ta, lera, je fuis un peu rond franchement; il ne faut pourtant point fe rebuter; à vos inclinations Monfieur Pafquin, ahil ne fera pas dit que Monfieur Pafquin demeure court. Eh faut il tant de façons; qui peut ou vrir le jardin à l'heure qu'il eft: que faistu là: PASQUIN. Vous voyez, je tâche d'adoucir les mife res de la vie. voulez-vous boire un coup? DAMIS. A qui parles-tu, coquin? PASQUIN. Il eft de Champagne, Monfieur Damis. PASQUIN. Ouy da au Bal, elle danse fort bien. DAMIS Je fuis bien fou de m'arrefter à ce que me dit un yvrogne, mais qu'entens-je ? PASQUIN. C'eft Madame Damis.. SCENE X. 處 DAMIS,CIDALISE, LUCILLE,. LE COMTE, PASQUIN, MARTON. LUCILLE.. 'N verité, ma coufine, je fuis bien mal LE COMTE. Le caroffe d'Erafte s'eft Fompu bien mal! propos.. LUCILL E.. Comment reviendront-ils ?: LE COMTE. Le mien eft allé les reprendre.. Ah! malheureuse, c'est donc là l'effet: de vos promeffes, vous ne deviez plus voir Erafte, vous ne gardez plus aucunes mefures ; ce n'eftoit point affez de perdre voftre reputation, il faut jetter toute voftre famille dans le mefme defordre. Ah! Lucille, Lucille, voftre mere vous punira, je yous en répons: Et vous, Madame, nous |