MELANDIE, COMEDIE.1741 |
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affez affreux aifément aimer Ainfi amans amour appas auffi auroit avez bien-tôt bonheur C'eft C'eſt caufe ceffer charme chére Comte d'Ormancé Confeil connoiffez crainte cruel D'ARVIANE feul Daignez défeſpoir deſtinée difcours dois-je Dorifée DORISE DORISE'E efpérer efpoir Eft-ce épouſe époux eſpérer eſt étes étoient excufer faffe fans doute favez femble fenfible fens féparés fera feroit fervir foins foit fon c©«ur font fortune fouffrir foulagement foupçon fous fouvent fuis fujet funefte grace Grandval Hélas heureux hymen infortune inftruit J'ai crû j'aurois j'avois J'en jamais jour jufte l'amour l'hymen laiffé long-tems m'aime m'eft m'en Madame MARQUIS à Mélanide Marquis d'Orvigny MELANIDE Monfieur n'eft n'ofe naiſſance obéiffance ODON paffe paroît penfer plaifir pleurs pouvois préfent Preffant premiére préſence puiffe Puis-je raiſon refpire refte reux rien Rofalie ROSALIE s'eft SCENE ſes ſon ſuis ſur tems tendre tendreffe THEODON trifte vais vois voulez-vous vous-même
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95 ÆäÀÌÁö - A ses premiers liens il s'arrache de force , Et va sacrifier au plus affreux divorce La nature, l'hymen et l'amour gémissant. Je serai dénué de tout ce qu'en naissant Le plus vil des mortels apporte avec la vie. Malheureux d'être né, je vais porter envie A tous ceux qui devoient me voir au dessus d'eux : J'en deviens le dernier et le plus malheureux...
87 ÆäÀÌÁö - Ayez donc sur vous-même un peu plus de pouvoir. Vous voyez quel doit être un jour votre partage. Il faut, au fond des c©«urs, vous faire un héritage : Leur conquête n'est pas l'ouvrage d'un moment; On les gagne avec peine, on les perd aisément. Mais la douceur attire, et retient sur ses traces L'amitié, la faveur, la fortune et les graces.