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DES

AFFINITÉS CHYMIQUES,

OU

ATTRACTIONS ÉLECTIVES;

Traduit du Latin, fur la derniere Edition
de BERGMAN. (T..)

Augmenté d'un Supplément & de Notes.

Avec des Planches.

A PARIS,
Chez BUISSON, Libraire, Hôtel de Mefgrigny,
rue des Poitevins, No. 13.

1788.

Avec Approbation & Permission.
Sn

300755

AVERTISSEMENT.

EN faisant passer dans notre Langue une tra

duction de la Differtation du célèbre Bergman fur les Affinités, l'on n'a pas cru pouvoir fe difpenfer de donner une idée de la théorie que les Chymiftes François ont fubftituée à celle de cet illuftre Profefleur. C'eft dans les Mémoires de MM. Lavoifier, Monge, Cawendish, Berthollet, de Fourcroy, &c. que l'on trouvera les faits & les raifonnemens fur lefquels elle eft établie. Le Traducteur a tâché d'en extraire les plus frappans, afin de mettre le Lecteur à portée de fe décider pour l'une ou pour l'autre théorie. Le plus fouvent il n'a rien changé à leurs expreffions; & s'il s'eft permis de tems en tems quelques réflexions, la différence du ftyle indiquera fûrement les endroits où il n'a pas été copifte.

La Chymie faifant tous les jours de nouvelles découvertes, l'on ne fera pas furpris fi la Table des Affinités a exigé quelques corrections; mais pour laisser l'Ouvrage de Bergman tel qu'il l'a donné luimême, on a renvoyé au Supplément, aux Notes, & à trois nouveaux Tableaux, tout ce que les Chymiftes modernes ont découvert, fans ofer rien toucher, ai à la differtation ni aux Tables qu'il

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a publiées. Le Traducteur, qui a emprunté la plupart des Additions de la premiere partie du Dictionnaire de Chymie de M. de Morveau, & qui a profité de quelques Notes du Traducteur Anglois de Bergman, n'a pas mis dans les Tableaux tous les nouveaux acides, parce que l'on ne connoit pas encore exactement leurs affinités; & pour ne pas induire en erreur, il a eu foin de mettre un point d'interrogation à tous les articles qui font nouveaux ou encore douteux.

Quant à la nomenclature, l'on s'eft fervi indifféremment de l'ancienne, de celle de Bergman & de celle de M. de Morveau. L'on auroit été flatté d'en employer une qui fût plus uniforme; mais l'Ouvrage étoit fur fa fin, lorfque celle de MM. Lavoifier, de Morveau, Berthollet & de Fourcroy a paru. Il en eft de même des faits que M. Kirwan vient de publier, pour foutenir fon opinion fur l'existence du phlogiflique; quoique fon Ouvrage ne nous ait pas paru infirmer en rien la théorie moderne, il eut été poffible de répondre à la plupart de fes objections, & d'expliquer les faits, fi l'on n'avoit craint de rendre les Notes plus confidérables que le Texte.

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