ÆäÀÌÁö À̹ÌÁö
PDF
ePub

work is well known under the name of Arichandra, of which an excellent English translation was, a short time ago, published in England by Mr. Matukumára Svámi of the Ceylon Legislative Council.

The same editor has also published a new and very carefully revised edition of the Venisañhára of Bhatta Nárayana, with a new commentary.

The learned professor Jayanàráyaṇa Tarkálañkára, to whom Sanskrit scholars are indebted for several excellent commentaries on ancient Sanskrit authors, has lately presented to the public a very useful little digest, named Pudúrtha-tattvasúra, containing an epitome of the Philosophy of Kapila and Kanáda. The book will prove a great help to the students of philosophy in the Sanskrit colleges of Calcutta and Benares.

An original treatise on the mode of performing the ceremony of weighing one-self against gold, silver and other articles intended for presentation to Brahmans, Túládána-paddhati, and a new grammar of the Sanskrit language (Asubodham Vyúkaranam), have been brought out by the indefatigable Professor Táránátha Tarkaváchaspatí of the Sanskrit College. The former will prove useful to those who have especial faith in, and the means to perform, the interesting ceremony of which it treats, but we doubt very much if the latter is likely to supersede the excellent compendium of Varadaraja, the Laghu Kaumudi.

To the Persian scholar, we have to recommend a small volume containing two small treatises on Metre and Rhyme, the 'Arúz of Saifi, and the Káfiah of Jámi, very carefully edited by the learned Shemitist, Professor II. Blochmann.

In three old letters found in the archives of the Asiatic Society, the late Colonel Wilford announced to Mr. Edward Colebrooke, the discovery of certain Sanskrit MSS. on geography, of which no notice has since been met with, and which seem not to be known to Sanskrit scholars. The works named are, 1, Bhavishya Purána of 60,000 slokas. The Purána of that name, according to the Vishnu Purána, should contain only 14,000 slokas. In the commentary on the second work on our list Jayasinha," who often speaks or is made to speak in the first person, says that he had in vain sent people all over India to procure it; he ascertained that it was not to be found, and supposed it no longer existed; however near Allahabad he heard that it was in Trina guru Desa or Tibet, in the possession of Juáni guru, and that he got a copy from

him." 2nd Dharma Kosha, of 700,000 s'lokas, compiled by order of Jayasinha Rájá of Jayapur, who is said to have "sent the author to perambulate the Gangetic provinces. He was furnished with a Machileswara or compass, and a water clock which as he advanced shewed the coss and its parts." 3rd, Bhrigu Sañhitá, "between 40 and 50,000 s'lokas, all on geography." 4th, Garga Sañhitá, "certainly about 2 lakhs of s'lokas." 5th, Madhavi Kosha, "entirely on geography. It consists of 10,000 leaves or above nine lakhs of s'lokas. It requires three men, or at least two very strong ones, to carry it. It is divided into 56 books describing the Chhapan Desa of India." 6th, Ishta Purána, "compiled by order of Mána Sing for the illustration of the geography of the Puránas-about 2 lacks of s'lokas." 7th, Ahabala Sanhitá, "of 56 Sections relating to the 56 grand divisions of India." 8th, Suta sañhitá. 9th, Parásara Sanhitá, "both on geography." Wilford possessed MSS. of most of these, and it would be of interest if they could now be traced.

The following are extracts from three letters lately received from Professor Holmboe of Christiania, giving the results of his recent researches into Indo-Scandinavian antiquities. The first is an abstract of a memoir on some figures sculptured on a rock in Scandinavia, which will be found interesting to Indian Archæologists :

"Depuis un temps immémorial on voit sur les rocs près de la mer aux côtes de Suède et de Norvège un grand nombre de figures sculptées, représentant des navires, des roues, des voitures, des hommes armés, des chevaux, des cavaliers, des souliers, &c. Elles se trouvent ordinairement groupées ensemble, ce qui a motivé quelques archéologues à les prendre pour des tableaux executés en mémoire de batailles, particulièrement par mer. Mais il est constaté, que les figures, qui forment une groupe, ne sont pas contemporaines, mais fabriquées à différentes époques. Le navire ou bateau sont des symboles ordinaires de la métempsychose en Orient, et les mêmes symboles se trouvent parfois sur des pierres sépulcrales dans le Nord. M. H. suppose donc que ces figures sculptées sur les rocs y sont placées en mémoire de personnes décédées, et que le choix des figures depend ou du gout des parents survivants, ou de la position, sociale du défunt, ou de quelque évènement important de sa vie. Quant aux autres figures, les souliers, les voitures, les chevaux &c. l'auteur renvoie le lecteur à la croyance des

payens, que le défunt devait passer par des chemins obstrués par des épines et d'autres difficultés, à cause desquelles on avait dans le Nord la coutume de lier des souliers sous les plantes des pieds des morts. On peut donc envisager les souliers, les chevaux et les voitures comme symboles de leur voyage à Valhal. Enfin M. H. émet l'opinion que les petites voitures de bronze qu'on a découvertes en Allemagne et en Suède, une fois du moins dans un tertre sépulcrale, ont servi à des cérémonies funéraires emblématiques symbolicant le départ de la vie terrestre. Les mémoires sont illustrés d'une planche et de beaucoup de tailles en bois.".

The Professor gives the following brief notice of an essay of his on the sacrifice of the Horse among the Scandinavians :—

"On lit dans les anciennes Sagas ou histoires de la Norvège que plusieurs hommes consacraient des chevaux au dieu Frey, et au commencement de chaque année on sacrifiait des chevaux et en mangeait la viande. Mais dans une Saga Islandaise, dite Vatsdælasaga, il est raconté, qu'un homme nommé Hrafnkel avait un Freyfux, c. à d. un cheval consacré à Frey, et qu'il avait défendu chaqu'un d'y monter sous peine de mort. Néanmoins un de ses serfs le monta, et fut puni de mort. L'auteur compare cet évènement aux effets de la consécration des chevaux chez les anciens Indiens et chez les Kalmuks et les Mongoles actuels. Chez ces peuples il était et est défendu sous des sevères peines de monter les chevaux consacrés."

The next two memoirs of his noticed by the Professor are on certain gold rings on which the ancient Scandinavians took oaths. In the first of these

"l'auteur attire l'attention aux anneaux, sur lesquels les Scandinaves aux temps du paganisme portaient la main en prêtant serment. Plusieurs de ces anneaux ont été trouvés dans la terre est sont conservés dans les musées du Nord. Ils sont faits d'une barre d'or, courbée en forme d'un anneau oval dont les bouts, qui sont un peu plus larges que la partie intermédiaire, ne se touchant pas, mais laissant une petite ouverture entre eux. Pour prouver, que la manière susdite de prêter serment tire son origine de l'Orient, M. H. donne sur la 1 re planche les dessins de 4 anneaux, un de Norvège, un de l'Angleterre, un de Bretagne, et un de Persépolis. Les trois premiers sont d'or, le quatrième se trouve parmi les sculptures de Peréspolis; le dernier ressemble

tout à fait celui de Bretagne, où on voit dans la grande procession sacrificale des hommes portant en mains levées de tels anneaux. Puisque les sacrifices et la jurisdiction étaient ordinairement réunis dans les grandes assemblées des peuples payens, les anneaux à serment défendent leur place dans la procession sacrificale. A la 1re. pl. on voit aussi le dessin d'une monnaie celtique, dont l'avers présente un homme portant en main un anneau de la forme susdite (symbole de la jurisdiction), et sur le revers un animal et un couteau dessous (symbole du sacrifice). L'auteur émet ensuite l'opinion, que les sculptures Sassanides en Perse òu on voit deux personnes portant couronne, dont l'une présente un anneau et l'autre pose sa main là-dessus, représentant le chef des Mages, le grand-mobed, qui reçoit le serment du roi, qui vient de monter sur le throne. Les planches 2, 3 et 4 donnent les dessins de trois des sculptures sus-nommées. A la fin l'auteur donne une liste des poids de 37 anneaux d'or à serment, pour mettre les lecteurs en état de juger, si les fabricants, comme quelques archéologues ont pensé, eurent eu le dessein de leur donner un certain poids correspondant avec les poids convenus ou non; l'auteur en doute.

"Dans le second mémoire M. H. defend son interprétation des sculptures Sassanides contre un savant Danois, M. Müller, qui pense, que le symbole du serment ne consiste pas dans l'anneau, mais dans le poing que le roi tient devant la bouche (v. pl. 1 et 2 de M. H.). L'auteur objecte contre cette opinion que sur plusieurs sculptures on voit des personnes avec le poing devant la bouche se trouvant dernière les personnages principaux et même tournant le dos envers eux.

The following is the substance of a paper by the learned Professor on the numbers 108 and 13 :–

Chez les Indiens, aussi bien que chez les Bouddhistes autre part, le nombre 108 a depuis des temps immémorials obtenu le crédit de posseder un pouvoir magique, et son emploi est très repandu où il est question de cérémonies religieuses. Leur Roudrakshas ou chapelets contiennent partout 108 globules ou corails. Déja au 3me siècle avant notre ère le puissant monarque Asoka fit reciter 108 prières à la consécration d'un Tope, et environ 100 ans plus tard le roi Dhutthagamini de Ceylan fit employer plusieurs articles au nombre de 108, lorsque le grand Tope, Mahathupa, fut bâti. Plusieurs temples de l'Inde contiennent 108 Lingas ou symboles du dieu

Çiva. La veuve du Raja Tilouka Chandra fit bâtir 108 temples pour le culte de Çiva, et on y plaça 108 Lingas et 108 images du boeuf sacré. Dans quelques réglements il est préscrit de se promener 108 fois autour de l'image des dieu. L'auteur émét la conjecture que l'influence du même nombre s'est fait sentir dans l'emploi du nombre 540, qui selon le rapport de l'ancienne Edda fut le nombre des portes de Valhal, la demeure d'Odin, le suprème dieu des Scandinaves; car 540 5 X 108, et le nombre 5 a aussi joui de la renommée d'un nombre merveilleux. Si nous resolvons le nombre 108 dans ses éléments, nous aurons 2 × 2 × 3 × 3 × 3, et la somme de ces éléments est 13. Or le nombre 108 une fois reconnu sacré, la somme de ces éléments ne doit pas avoir trouvé difficile d'acquérir le même crédit. Les Bouddhistes de Népal enseignent, qu'il y a 13 bhuwanas ou demeures après la mort pour les vrais croyants, et par conséquent ils construisent sur leurs bâtiments sacrés des tours, ayant 13 étages. Dans une légende Tibétaine on trouve la déscription d'une contrée ravissante, où il croissaient trois fois treize (sic) sortes de fleurs, et 108 sortes de plantes odoriferantes, et qui étaient arrosées par 108 sources. Les devins de la Chine se servent d'une baguette divinateuse divisée en 13 paliers.

Une confiance égale dans le nombre 13 se découvre en Scandinavie dans l'emploi de 13 pierres placées debout formant des circles, qui marquent les places où des reliques de personnes d'importance ont été enterrées. Quoique ce nombre n'est pas l'ordinaire, il est cependant remarquable qu' on le trouve assez souvent. L'auteur cite entre autres par ex. une paroisse en Norvège, où il restent encore trois tels circles de 13 pierres chaqu'un.

Concernant la raison de choisir le nombre 108 l'auteur propose diverses hypothèses, parmi lesquelles il trouve celle la plus vraisemblable que le choix est dérivé de quelques idées astrologiques ou astronomiques. L'ancien astronome Varáha ayant calculé la prècession du point équinoxial du printemps, crut avoir trouvé, qu' il procède pendant 3,000 ans vers l'Orient, parcourant 27° du zodiaque, retourne ensuite ver l'Occident, passant 54° du même, et enfin retourne vers le point de départ par 27°, ayant fait en tout un passage de 108°.

La dérivation du nombre des portes de Valhal, la demeure du dien suprème des Scandinaves, d'un nombre sacré (5 X 108) a son

« ÀÌÀü°è¼Ó »