Oedipe. Brutus. Zaïre

¾ÕÇ¥Áö
Imprimerie d'A. Égron, 1816

µµ¼­ º»¹®¿¡¼­

¼±ÅÃµÈ ÆäÀÌÁö

ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®

Àαâ Àο뱸

289 ÆäÀÌÁö - On sait son droit au trône, et ce droit est un crime : Du destin qui fait tout tel est l'arrêt cruel : Si j'eusse été vaincu, je serais criminel. Lusignan dans les fers finira sa carrière, Et jamais du soleil ne verra la lumière. Je le plains , mais pardonne à la nécessité Ce reste de vengeance et de sévérité. Pour Zaïre , crois-moi , sans que ton c©«ur s'offense , Elle n'est pas d'un prix qui soit en ta puissance; Tes chevaliers français , et tous leurs souverains , S'uniraient vainement...
305 ÆäÀÌÁö - C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi; C'est le sang des martyrs... O fille encor trop chère ! Connais-tu ton destin? sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour...
305 ÆäÀÌÁö - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...
113 ÆäÀÌÁö - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'©«il un char fuyant dans la carrière?
18 ÆäÀÌÁö - II reçoit cette force heureuse Qui l'élève au plus haut degré. Telle , dans des canaux pressée , Avec plus de force élancée, L'onde s'élève dans les airs; Et la règle , qui semble austère , N'est qu'un art plus certain de plaire, Inséparable des beaux vers.
255 ÆäÀÌÁö - De Polyeucte la belle âme Aurait faiblement attendri. Et les vers chrétiens qu'il déclame Seraient tombés dans le décri , N'eût été l'amour de sa femme Pour ce païen son favori , Qui méritait bien mieux sa flamme Que son bon dévot de mari.
161 ÆäÀÌÁö - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
283 ÆäÀÌÁö - Je le vois trop ; les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos m©«urs, notre croyance. J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux, Chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux.
289 ÆäÀÌÁö - Chrétien, je suis content de ton noble courage : Mais ton orgueil ici se serait-il flatté D'effacer Orosmane en générosité? Reprends ta liberté, remporte tes richesses, A l'or de ces rançons joins mes justes largesses : Au lieu de dix chrétiens que je dus t'accorder...
16 ÆäÀÌÁö - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.

µµ¼­ ¹®ÇåÁ¤º¸