Traité de versification françaiseL. Hachette, 1838 - 418ÆäÀÌÁö |
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... qu'avant - hier on vous assassina . BOIL . Madame eut avant - hier la fièvre jusqu'au soir . MOL . ( 2 ) Le mot pluriel semble devoir être rangé dans cette classe . Cepen- dant Molière ne lui donne que deux syllabes : Je n'est qu'un ...
... qu'avant - hier on vous assassina . BOIL . Madame eut avant - hier la fièvre jusqu'au soir . MOL . ( 2 ) Le mot pluriel semble devoir être rangé dans cette classe . Cepen- dant Molière ne lui donne que deux syllabes : Je n'est qu'un ...
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... un vers , mais encore pour bien lire une pièce de poésie et en faire sentir exactement la mesure . Les vers français ... qu'un vers n'est pas sur ses pieds , quand il n'a pas le nombre exigé de syllabes . ( 2 ) Ce vers a pris son nom d ...
... un vers , mais encore pour bien lire une pièce de poésie et en faire sentir exactement la mesure . Les vers français ... qu'un vers n'est pas sur ses pieds , quand il n'a pas le nombre exigé de syllabes . ( 2 ) Ce vers a pris son nom d ...
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... Qu'un repos uniforme attache auprès de lui . Que votre phrase heureuse et clairement rendue Soit tantôt terminée et tantôt suspendue : C'est le secret de l'art . D'un autre côté , le cas se présente souvent où la césure serait ...
... Qu'un repos uniforme attache auprès de lui . Que votre phrase heureuse et clairement rendue Soit tantôt terminée et tantôt suspendue : C'est le secret de l'art . D'un autre côté , le cas se présente souvent où la césure serait ...
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... qu'ils se lient par la prononciation au mot suivant . Ainsi dans : Nous sommes , il vient , la ville , par toi , les monosyllabes nous , il , la , par , n'ont pas d'accent , et l'on prononce comme si les deux mots n'en faisaient qu'un ...
... qu'ils se lient par la prononciation au mot suivant . Ainsi dans : Nous sommes , il vient , la ville , par toi , les monosyllabes nous , il , la , par , n'ont pas d'accent , et l'on prononce comme si les deux mots n'en faisaient qu'un ...
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... qu'un pro- nom ) est séparé du verbe , le verbe de son régime , l'ad- jectif ou le participe de son complément , pourvu que ce complément finisse le vers : Je vois que l'injustice en secret vous irrite . RAC . Avant qu'on eût conclu ce ...
... qu'un pro- nom ) est séparé du verbe , le verbe de son régime , l'ad- jectif ou le participe de son complément , pourvu que ce complément finisse le vers : Je vois que l'injustice en secret vous irrite . RAC . Avant qu'on eût conclu ce ...
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accents ALAIN CHARTIER alexandrins âme amour anciens apocope assez avecque avons BAÏF beau BELLAY BERTHE BOIL Boileau cadence césure chanson chant Chaulieu ciel cieux c©«ur consonnes CORN Corneille coup Delille DESPORTES diérèse Dieu dieux diphthongue disyllabe dix syllabes dix-septième siècle Doncques doux employé ENJAMBEMENT exemples fin du volume finale FONT Fontaine GARIN genre harmonie Harpe hémistiche heureux hiatus huit syllabes IBID italien j'ai jour l'accent l'e muet l'enjambement l'harmonie imitative l'hémistiche l'hiatus l'oreille langue licence main MALH Malherbe Marmontel MAROT MAYNARD MÉON mètres modèle Molière Monosyllabe mots passé pensée phrase pieds plaisir pleurs poésie poètes préposition prononciation prose quantité quatrain quatre syllabes quelquefois RACAN Racine règle RÉGNIER Remarque repos rhythme rime féminine rimes masculines rimes suivantes ROMANCERO RONSARD ROTROU ROUCHER Rouss Rousseau sang Seigneur seizième siècle sera seul souvent style suivant synérèse trouve verbe versification Voici vois VOLT Voltaire voyelle Voyez la note yeux zéphyrs
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413 ÆäÀÌÁö - En vain mille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris, Censurer ton plus bel ouvrage : Sa charmante naïveté S'en va pour jamais d'âge en âge Divertir la postérité.
112 ÆäÀÌÁö - Que les temps sont changés ! Sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques , Le peuple saint en foule inondait les portiques...
212 ÆäÀÌÁö - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
271 ÆäÀÌÁö - J'ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant ; Au midi de mes années Je touchais à mon couchant : La mort , déployant ses ailes , Couvrait d'ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et , dans cette nuit funeste , Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu, votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus...
131 ÆäÀÌÁö - Que peuvent contre lui tous les rois de la terre ? En vain ils s'uniraient pour lui faire la guerre : Pour dissiper leur ligue , il n'a qu'à se montrer ; II parle , et dans la poudre il les fait tous rentrer.
252 ÆäÀÌÁö - TIRCIS, il faut penser à faire la retraite ; La course de nos jours est plus qu'à demi faite , L'âge insensiblement nous conduit à la mort : Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde ; II est temps de jouir des délices du port.
81 ÆäÀÌÁö - Du zèle de ma loi que sert de vous parer ? « Par de stériles v©«ux pensez-vous m'honorer ? «Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices? « Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ? « Le sang de vos rois crie, et n'est point écouté. « Rompez, rompez tout pacte avec l'impiété ; « Du milieu de mon peuple exterminez les crimes : « Et vous viendrez alors m'immoler vos victimes.
231 ÆäÀÌÁö - Arme-toi , viens nous défendre : Descends , tel qu'autrefois la mer te vit descendre. Que les méchants apprennent aujourd'hui A craindre ta colère. Qu'ils soient comme la poudre et la paille légère Que le vent chasse devant...
185 ÆäÀÌÁö - Voit ses petits En danger, et n'ayant qu'une plume nouvelle, Qui ne peut fuir encor par les airs le trépas. Elle fait la blessée, et va traînant de l'aile. Attirant le chasseur et le chien sur ses pas. Détourne le danger, sauve ainsi sa famille, Et puis quand le chasseur croit que son chien la pille. Elle lui dit adieu, prend sa volée, et rit De l'homme, qui confus des yeux en vain la suit.
225 ÆäÀÌÁö - Tu rends le fils à sa tremblante mère ; Par toi la jeune épouse espère D'être longtemps unie à son époux aimé ; De ton retour le laboureur charmé Ne craint plus désormais qu'une main étrangère Moissonne avant le temps le champ qu'il a semé ; Tu pares nos jardins d'une grâce nouvelle; Tu rends le jour plus pur, et la terre plus belle.