Principes de la littérature, 3±Ç

¾ÕÇ¥Áö
A. #, 1802

µµ¼­ º»¹®¿¡¼­

±âŸ ÃâÆǺ» - ¸ðµÎ º¸±â

ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®

Àαâ Àο뱸

227 ÆäÀÌÁö - Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles : On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience, II est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
136 ÆäÀÌÁö - Madame, voilà donc cet ennemi terrible? De vos songes menteurs l'imposture est visible, A moins que la pitié qui semble vous troubler Ne soit ce coup fatal qui vous faisait trembler.
310 ÆäÀÌÁö - Tous les jours à la cour un sot de qualité Peut juger de travers avec impunité ; A Malherbe, à Racan préférer Théophile Et le clinquant du Tasse à tout l'or de Virgile.
315 ÆäÀÌÁö - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L'Académie en corps a beau le censurer : Le public révolté s'obstine à l'admirer.
307 ÆäÀÌÁö - Déposez hardiment qu'au fond cet homme horrible, Ce censeur qu'ils ont peint si noir et si terrible , Fut un esprit doux , simple , ami de l'équité , Qui , cherchant dans ses vers la seule vérité , Fit , sans être malin , ses plus grandes malices ; Et qu'enfin sa candeur seule a fait tous ses vices.
336 ÆäÀÌÁö - Jean s'en alla comme il était venu , Mangea le fonds avec le revenu , Tint les trésors chose peu nécessaire. Quant à son temps , bien le sut dispenser : Deux parts en fit, dont il soûlait' passer L'une à dormir, et l'autre à ne rien faire.
115 ÆäÀÌÁö - ... plus impérieux dans la raison est manié par le premier, et par l'autre ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion ; ce sont dans celui-là des maximes, des règles, des préceptes, et dans celui-ci du goût et des sentiments ; l'on est plus occupé aux pièces de Corneille, l'on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine ; Corneille est plus moral, Racine plus naturel ; il semble que l'un imite SOPHOCLE, et que l'autre doit plus à EURIPIDE.
132 ÆäÀÌÁö - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
329 ÆäÀÌÁö - Las d'espérer et de me plaindre Des muses, des grands, et du sort, C'est ici que j'attends la mort, Sans la désirer ni la craindre.
314 ÆäÀÌÁö - Qu'on vante en lui la foi, l'honneur, la probité ; Qu'on prise sa candeur et sa civilité ; Qu'il soit doux, complaisant, officieux, sincère : On le veut, j'y souscris, et suis

µµ¼­ ¹®ÇåÁ¤º¸