Reflexions sur l'elegance et la politesse du stile

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G. de Voys, 1715 - 455ÆäÀÌÁö

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407 ÆäÀÌÁö - Il se cache , mais sa réputation le découvre; il marche sans suite et sans équipage, mais chacun, dans son esprit , le met sur un char de triomphe. On compte, en le voyant, les ennemis qu'il a vaincus, non pas les serviteurs qui le suivent; tout seul qu'il est, on se figure autour de lui ses vertus et ses...
250 ÆäÀÌÁö - ... disent, et avec qui l'on souffre dans la conversation de tout le travail de leur esprit; ils sont comme pétris de phrases et de petits tours d'expression, concertés dans leur geste et dans tout leur maintien : ils sont puristes...
210 ÆäÀÌÁö - ... acquife , & que je vous ai tant fouhaitée. Ayez de la force & du courage , ma Fille. Retirez-vous de la Cour ; obligez votre Mari de vous emmener. Ne craignez point de prendre des partis trop rudes & trop difficiles ; quelque affreux qu'ils vous paroiffent d'abord , ils feront plus doux dans les fuites , que les malheurs d'une galanterie. Si d'autres...
245 ÆäÀÌÁö - Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat; Cette pourpre, cet or, que rehaussait sa gloire, Et ces lauriers encor témoins de sa victoire; Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards; Ce port majestueux, cette douce présence...
231 ÆäÀÌÁö - II me fit d'un empire accepter l'espérance. A ses desseins secrets, tremblante, j'obéis : Je vins; mais je cachai ma race et mon pays. Qui pourrait cependant t'exprimer les cabales Que formait en ces lieux ce peuple de rivales, Qui toutes, disputant un si grand intérêt, Des yeux d'Assuérus attendaient leur arrêt? Chacune avait sa brigue et de puissants suffrages * L'une d'un sang fameux vantait les avantages; L'autre, pour se parer de superbes atours, Des plus adroites mains empruntait le secours.
27 ÆäÀÌÁö - ... déja dit, il me parle du fien. ^ II n'ya point d'ouvrage fi accompli qui ne fondît tout entier au milieu de la critique, fi fon auteur vouloit en croire tous les cenfeurs , qui ôtent chacun l'endroit qui leur plaît le moins. ^ C'eft une experience faite, que s'il fe trouve dix perfonnes qui effacent d'un livre une expreffion ou un fentiment, l'on en fournit aifément un pareil nombre qui les reclame...
314 ÆäÀÌÁö - ... font les maîtres du monde. Plus le Prince qu'il gouvernoit , avoit de bonté & de docilité naturelle ; plus il éloignoit tout ce}qui pouvoit le corrompre Combien de fois arrêta-t-il une flatterie , qui , comme un ferpent tortueux , alloit fe...
96 ÆäÀÌÁö - Il confervoit pour elle une paffion violente & inquiete qui troubloit fa joye. La jaloufie n'avoit point de part à ce trouble ; jamais Mari n'a été fi loin d'en, prendre, & jamais Femme n'a été fi loin d'en donner. Elle étoit néanmoins expofée au milieu de la Cour. Elle alloit tous les jours chez les Reines , & chez Madame. Tout ce qu'il y avoit d'hommes jeunes & galans , la voyoient chez elle & chez le Duc de Nevers fon Beau-Frere, dont la...
374 ÆäÀÌÁö - temps en temps fur les fleurs de lys, ,, où ils vont peut-être rêver à leurs...
52 ÆäÀÌÁö - De forte que les Remarques de Mr. „ de Vaugelas ont un agrément & une „ fleur que n'ont pas beaucoup de Livres, „ dont la matière n'eft ni féche ni épineu

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