V. JOU R. Ceux qui fement avec larmes, recueilleront une moiffon de joie. David. VI. JOU R. 230 Seigneur, vous fçavez bien que je vous aime. S. Pierre. VII. JOUR. 231 Celui qui me mange, doit vivre pour moi. Jefus Chrift. VIII. JOUR. 232 N'aimez point le monde, ni les chofes qui font dans le monde. S. Jean, IX. JOU R. 234 Je vous laiffe ma paix. Je vous donne ma paix, non comme le monde la donne. Jefus-Chrift, X. JOUR. 236 XXVII. De l'Humilité, 239 244 XXVIII. Du bon ufage des Maladies, 259. XXIX. Sur la Mort, 270 XXX. Du bon ufage des Croix 274 XXXI. Entretiens afectifs pour les princi pales fêtes de l'Année, 290 ibid. XXXII. Durant l'Avent, XXXIII. Pour le jour de S. Thomas, 294 XXXVIII. Pour le même jour, XXXIX. Sur la Converfion de faint Paul, XL. Sur la même Fête, 321 325 XLI. Pour le jour de la Purification, 329 312 317 XLII. Pour le tems du Carême, 333 XLIII Pour le Jeudi faint 337 350 XLVI. Pour le jour de Pâques XLVII. Pour le jour de l'Afcenfion, 362 387 LVI. Sur la violence qu'un Chrétien fe doit faire continuellement pour aquérir la beatitude, 396 PRIERE A NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST. Pour lui demander fes lumieres &fes graces, pour comprendre & pratiquer les vérités qui font renfermées dans ce Livre. EUREUX l'homme, Seigneur, H que vous enfeignez, & auquel vous donnez l'intelligence de votre loi. Il est d'autant plus heureux, qu'il ne peut jamais s'égarer vous aïant pour guide, parce que vous êtes la voïe par laquelle il faut marcher; ni fe tromper, quand vous êtes fon Docteur & fon Maître, d'autant que vous êtes la vérité; ni périr lorfque vous êtes fon Protecteur, parce que vous êtes la vie. Je vous fuplie donc, ô Jefus adorable, de répandre vos lumieres dans mon efprit. Souvent je lis des Livres propres à m'inftruire & à m'édifier; mais comment les pourrai-je comprendre, fi vous n'éclairez mon ef prit: & de quelle maniere pratiqueraije ce que je lis, fi vous n'enflâmez mon cœur? Je trouve en moi la volonté de faire le bien, mais je ne trouve point le moien de l'acomplir car commie je puis tout par votre grace, je ne puis rien par moi-même. Pendant, mon Dieu, que je lirai ce qui eft écrit dans ce Livre, écrivez de votre doigt dans mon cœur, ce que j'y lirai; car les vérités qu'on trouve dans les Livres frapent les oreilles, mais fans l'onction de votre grace, elles ne touchent point le cœur. C'eft donc inutilement qu'un homme femblable à moi me parle, fi vous, qui êtes homme & Dieu tout ensemble, ne daignez me parler au fond du cœur. Parlez, Seigneur, parce que votre ferviteur vous écoute; & s'il étoit affez maheureux pour ne vous point écouter faites qu'il vous écoute, vous qui faites entendre les fourds & parler les muets. Mais, mon Sauveur, ajoûtez à cette grace, que mon cœur foit ardent & tout brûlant quand vous lui parlerez.Enfeignez-moi à faire votre volonté, à pratiquer ce qui m'eft néceffaire pour faire une pénitence fincere & véritable; de peur qu'aiant connu cette volonté |