Oeuvres de M. Boileau Despréaux, 1±Ç

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Chez David ... [et] Durand, 1747

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311 ÆäÀÌÁö - A ces mots, essuyant sa barbe limoneuse, II prend d'un vieux guerrier la figure poudreuse. Son front cicatrisé rend son air furieux, Et l'ardeur du combat étincelle en ses yeux. En ce moment il part, et, couvert d'une nue, Du fameux fort de Skink prend la route connue. Là, contemplant son cours, il voit de toutes parts Ses pâles défenseurs par la frayeur épars.
363 ÆäÀÌÁö - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.
158 ÆäÀÌÁö - Faudra-t-il de sang-froid, et sans être amoureux, Pour quelque Iris en l'air faire le langoureux, Lui prodiguer les noms de Soleil et d'Aurore, Et toujours bien mangeant , mourir par métaphore?
98 ÆäÀÌÁö - Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier, laborieux Vulcain, Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête.
161 ÆäÀÌÁö - Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages Et de ce nom sacré sanctifier vos pages ; Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Et n'a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi. Mais quoi ! répondrez-vous, Cotin nous peut-il nuire ? Et par ses cris enfin que saurait-il produire?
324 ÆäÀÌÁö - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
222 ÆäÀÌÁö - L'évangile au chrétien ne dit en aucun lieu , Sois dévot : elle dit , Sois doux , simple , équitable.
100 ÆäÀÌÁö - Là sur une charrette une poutre branlante Vient menaçant de loin la foule qu'elle augmente ; Six chevaux attelés à ce fardeau pesant Ont peine à l'émouvoir...
36 ÆäÀÌÁö - L'habit qu'il eut sur lui fut son seul héritage, Un lit et deux placets composaient tout son bien ; Ou, pour en mieux parler, Saint-Amant n'avait rien. Mais quoi ! las de traîner une vie importune, II engagea ce rien pour chercher la fortune, Et, tout chargé de vers qu'il devait mettre au jour, Conduit d'un vain espoir, il parut à la cour 5.
148 ÆäÀÌÁö - On ne sait bien -souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui, pour un bon mot, va perdre vingt amis.

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