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jour. On les montrera ici tels qu'ils font & on en développera les conféquences. En abrégeant les objections de M. Freret l'on n'a point cherché à les affoiblir, on a même confervé, autant qu'il a été poffible, fes propres termes. On auroit voulu pouvoir y répondre plus briévement, & donner une réfutation auffi courte que le texte; mais la matiere n'étoit point fufceptible de cette précifion; une difficulté peut être propofée en peu de mots, fouvent il faut de longues difcuffions pour la réfoudre. Si on a quelque reproche à craindre, c'est de n'avoir pas affez développé les principes, ni affez infifté fur les conféquences des faits qui démontrent la vérité de notre Religion; mais on n'a pas prétendu donner un Traité complet fur cette matiere; il y en a d'excellens, auxquels il ne manque rien que 'être lus & médités.

CHAP. VI. Eft-il vrai que le Chriftianif me ne fut d'abord embraffé que par le Peuple?

SECONDE PARTIE.

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CHAP. VII. Le Chriftianifme doit - il Jon accroiffement à la violence des Empereurs Chrétiens ? page 1 CHAP. VIII. Examen de l'argument tiré de la régularité de la conduite. des premiers Chrétiens, de leur attachement à leur Religion, & des malheurs arrivés à leurs perfécuteurs. 35

CHAP. IX. Les hommes ne font - ils par plus éclairés qu'ils n'étoient avant l'Evangile ? 66 CHAP. X. Les hommes font-ils plus parfaits depuis l'avénement de J. C? 88 CHAP. XI. Diverfes Réflexions fur l'Ancien & fur le Nouveau Teftament. 123 CHAP. XII. Comment on peut concilier la néceffité d'une Religion révélée,avec l'ignorance de la plupart des hommes leur peu de capacité. 199 CRAP. XIII. Réflexions fur l'argument qu'il faut toujours prendre le parti le plus fûr

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LA

LA CERTITUDE

DES PREUVES

DU CHRISTIANISME:

. OU

Refutation de l'examen critique des Apologiftes de la Religion Chrétienne.

Réflexions fur la Préface de M. Freret. IL eft difficile qu'un Auteur ait eu des vues bien pures en s'efforçant de détruire les preuves du Chriftianifme; celui contre lequel nous écrivons, eft peut-être le premier qui ait effayé de perfuader, qu'en attaquant la Religion, il n'a eu d'autre deffein que de la fervir. On ne peut pas s'y prendre d'une maniere plus féduifante ni Partie 1

A

plus propre à gagner la confiance du Lecteur. Il remarque fort judicieufement que quand on écrit pour la Religion, l'on ne fauroit être trop fcrupuleux fur le choix des preuves, qu'il ne faut jamais en employer qui ne foient folides & décifives; qu'agir autrement, c'eft trahir la vérité, plutôt que la défendre. Il prétend que les Apologistes Chrétiens font fouvent tombés dans ce défaut, que c'est ce qui a multiplié prodigieufement le nombre des incrédules.

Nous convenons du principe, mais l'application eft fauffe. Nos Apologiftes ont raifonné folidement & de bonne foi. Eufebe, Tertullien, Lactance, Théodoret, chez les anciens; M. Huet, Grotius Pafcal, Abadie, & une infinité d'autres parmi les modernes, ne font, ni de petits génies, ni des Ecrivains fuperficiels. Ils n'ont rien avancé fans preuves : ils ont préfenté les faits fans altération & fans déguisement, ils en ont montré les conféquences. Leurs ouvrages forment un fyftême lié, fuivi, dont toutes les parties fe foutiennent; il feroit à fouhaiter que leurs critiques euffent imité cette fage conduite. Nous demandons feulement que l'on prenne la peine de lire

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