Satires et oeuvres diverses

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chez Henri Schelte, 1700 - 491ÆäÀÌÁö

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214 ÆäÀÌÁö - Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre...
209 ÆäÀÌÁö - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
45 ÆäÀÌÁö - S'en alla follement, et pensant être dieu, Courir comme un bandit qui n'a ni feu ni lieu ; Et, traînant avec soi les horreurs de la guerre, De sa vaste folie emplir toute la terre : Heureux, si de son temps, pour cent bonnes raisons.
216 ÆäÀÌÁö - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence, De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain, Ou le Temps qui s'enfuit une horloge à la main ; Et partout des discours comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle, iront chasser l'Allégorie.
159 ÆäÀÌÁö - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.
207 ÆäÀÌÁö - II n'alarmait souvent les oreilles pudiques ! Le latin, dans les mots brave l'honnêteté : Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image.
59 ÆäÀÌÁö - Tous les jours à la cour un sot de qualité Peut juger de travers avec impunité ; A Malherbe, à Racan préférer Théophile Et le clinquant du Tasse à tout l'or de Virgile.
30 ÆäÀÌÁö - Mais fussiez-vous issu d'Hercule en droite ligne, Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.
142 ÆäÀÌÁö - Romain (') dont l'insolent passage Sur un pont en deux jours trompa tous tes efforts, Jamais rien de si grand n'a paru, sur tes. bords.
270 ÆäÀÌÁö - ... frappé du coup dont il le voit blessé. Aussitôt contre Evrard vingt champions s'élancent ; Pour soutenir leur choc les chanoines s'avancent. La Discorde triomphe, et du combat fatal Par un cri donne en l'air l'effroyable signal. Chez le libraire absent tout entre , tout se mêle : Les livres sur Evrard fondent comme la grêle Qui , dans un grand jardin, à coups impétueux Abat l'honneur naissant des rameaux fructueux.

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