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grammes. Ainfi Giefu, c'eft Guife, Jeufoye, Joyeuse Numiade Dumaine, Valardin, Lavardin, Vifteie, Jéfuite, &c.

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NEUFVILLENAINE, a fait imprimer Sganarelle, ou le Cocu imaginaire.

C'est la même que celle de Moliere, avec un argument en profe à chaque Scene. Neufvillenaine, qui ne fe nomme pas, la dédia à Moliere, & lui manda qu'enchanté des beautés de cette Piece, il s'étoit apperçu, après y avoir été cinq à fix fois, qu'il l'avoit retenue par cœur ; que dans ce même temps, un de fes amis en Province l'ayant prié de lui donner des nouvelles de cette Comédie, il la lui avoit envoyée ; mais quelque temps après, ayant vu qu'il s'en étoit répandu plufieurs copies très-difformes, tant des vers que de la profe, il avoit pris le parti de la faire imprimer, & de la lui dédier.

NEUVILÉE, (M. Chicanneau de) né à Nancy, a donné au Théatre, la Feinte fuppofée.

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NEUVILLE MONTADOR (le Chevalier JeanFlorent-Jofeph de Bruneaubois de) Calaifien, Officier Invalide, connu par différents ouvrages, & fur-tout par une Piece de Théatre intitulée la Comédienne.

NICOLE, Auteur d'une Comédie du Fantôme.

NIEL, Maître de mufique, Auteur de la mufique des Opéra des Romans, & de l'Ecole des Amants.

NIVERNOIS, (M. le Duc de) a fait la mufique du Temple des Chimeres.

NOGUERES, Auteur d'une Tragédie de la Mort de Manlius. NONANTES

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NONANTES a fait imprimer la Comédie de l'Aprèsdiner des Dames de la Juiverie.

NONDON, on ne connoît de lui qu'une Tragédie de Cyrus.

NORRY, (Milles de) Gentilhomme de Chartres, Philofophe & Mathématicien, compofa dans fa jeuneffe les trois Journées d'Hélie Ammon, & Thamar.

NOUGARET, (Pierre-Jean-Baptifte) né à la Rochelle en 1742, a fait jouer en Province l'Incertain, Parodie de Zulica; Sancho Gouverneur, la Bergere des Alpes; la Famille en défordre, Parodie du Pere de famille; le Droit du Seigneur ; Saint-Symphorien, Tragédie Chrétienne; les Nouveaux originaux, le Mari du temps paffé, ou la Jaloufie au Village. Il a donné à l'Ambigu - Comique, le Bouquet de Louife, les Fourberies du petit Arlequin, Il n'y a plus d'enfants, Léandre & Ifabelle, l'Affemblée des animaux, le Mai, Arlequin chez les Patagons, la Comete, l'Education à la mode, l'Héritage. Plufieurs fcenes des Comédiens de Bois font de cet Auteur; & il a fait Mengicoff, Tragédie, en fociété avec M. Marchand,

O C.T

OLR

OCTAVE,

CTAVE, Comédien. Voyez les Folies d'Octave,

OLENIX DE MONT-SACRÉ. Voyez MONTREUX.

OLRY DE LORIANDE, Ingénieur du Roi; le Hiros très-Chrétien.

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ORIET, (Didier) Auteur d'une Tragédie de Suzanne.

OUYN, (Jacques) de Normandie, a composé une Tragédie de Tobie.

PAC

PACARONI,

PAL

ACARONI, (le Chevalier de) mort vers 1747, Auteur d'une Tragédie de Bajazet.

PADER D'ASSEZAN, fils d'un Peintre de Toulouse, où il naquit en 1654, remporta plufieurs fois le Prix aux Jeux Floraux, fut Avocat au Parlement de la même Ville, & vint à Paris, où l'Abbé Boyer fit repréfenter, fous fon nom, la Tragédie d'Agamemnon. On croit que Pader d'Affezan n'est véritablement Auteur que de celle d'Antigone.

PAGEAU, (Margarite) Vendômois, a donné vers T'an 1600, une Tragédie avec des Chœurs, fous le titre de Bifathie.

PAGES, (M.) Auteur d'une Tragédie de Phalaris en 1759.

PALAPRAT, (Jean) né à Toulouse en 1650, & mort à Paris, âgé d'environ foixante-douze ans. Il fut de l'Académie des Jeux Floraux, où il remporta quelques prix, enfuite Capitoul de Toulouse, & entra, en qualité de Secretaire des Commandements, chez le Grand-Prieur, M. de Vendôme. Ce Poëte avoit une imagination vive & plaifante, une candeur de mœurs & une fimplicité de caractere finguliere. C'étoit, toutà-la-fois, un bel-efprit pour les faillies, & un enfant

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pour la naïveté. Il s'eft peint lui-même dans cette Epitaphe :

J'ai vécu l'homme le moins fin
Qui fut dans la machine ronde;
Et je fuis mort la dupe enfin

De la dupe de tout le monde.

Les Pieces que l'on croit être de Palaprat, c'est-àdire, celles qu'il n'a point faites en société avec fon ami Bruéys, font le Concert ridicule, le Ballet extravagant, le Secret révélé, les Sifflets, la Prude du temps, la Parodie de Phaeton, la Fille de bon fens, les Fourbes heureux, le Faucon, les Veuves du Lanfquenet, & les Dervis. Voyez BRUÉYS.

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PALISSOT, (Charles) né à Nancy le 3 Janvier 1730, fit, à l'âge de dix-neuf ans, la Tragédie de Zarès, repréfentée en 1754, & imprimée dans le Recueil de fes Œuvres, fous le titre de Ninus Se cond. Un plan plus fage, qu'on ne devoit l'attendre de l'extrême jeuneffe de l'Auteur, des fituations intéreffantes, un ftyle pur, naturel & facile, fembloient lui promettre des fuccès dans cette carriere; mais lorfqu'avec des yeux plus éclairés, il eut obfervé la perfection de Racine, il eut le courage d'abandonner un genre dans lequel il n'eft plus permis d'être médiocre.

La Comédie offroit à notre Poëte une carriere moins fréquentée, & à laquelle il fe fentoit appellé plus impérieufement par fon génie. Son premier effai, dans ce genre, annonça les plus brillantes difpofitions, Le public crut retrouver dans fa Comédie des Tuteurs, la gaieté de Regnard; & le discours qui précede cette Piece, parut ajouter encore aux grandes efpérances qu'on avoit conçues des talents de l'Auteur. On remarque fur-tout le naturel & la vivacité du Dialogue,

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le ton exquis du perfonnage de la Soubrette, une verfification pleine de fel & du meilleur coloris; en un mot, le vrai ftyle du genre, abandonné depuis long-temps. On eût fouhaité feulement plus de reffort comique, &, plus de variété dans l'intrigue.

Il femble que M. Paliffot ait eu envie de lutter encore contre Regnard, dans fa Piece du Rival par reffemblance. C'étoit le fujet des Ménechmes, ennobli & rendu plus vraisemblable aux yeux, par une idée ingénieufe; mais il perdit peut-être en gaieté, ce que l'Auteur y avoit ajouté en fineffe; & cette perte, quoique peu frappante à la lecture de cette Comédie très-agréablement écrite, ne pouvoit guere manquer de fe faire fentir à la repréfentation.

On crut appercevoir le même défaut dans la petite Comédie du Cercle; mais on y trouva des ridicules faifis avec beaucoup de fagacité. Cette Piece eut même l'avantage de faire une époque célebre dans la carriere dramatique de M. Paliffot; parce que fon caractere fatyrique commençoit à s'y développer. Voyez le CERCLE. Voyez les ORIGINAUX.

M. Paliffot, à qui l'on avoit apparemment reproché de facrifier un peu trop la gaieté comique à la fineffe, emprunta des Mille & une Nuits le fujet du Barbier de Bagdad, & y mit en action toute la plaifanterie, toute la folie même, dont cette bagatelle étoit fufceptible. On regrette, en la lifant, qu'il n'ait jamais pensé à la donner au Théatre. Rien ne feroit plus propre que de pareilles Pieces, à nous guérir de la manie fombre & lugubre qui femble s'être emparée de nos Spectacles.

Enfin la Comédie des Philofophes parut. Voyez les PHILOSOPHES. Nous emprunterons, pour la caractérifer, les propres paroles d'un Auteur Contemporain, qui a donné, en quatre Volumes, des Mémoires

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